Les pépins de pamplemousse !

Portrait de Cécile

Je ne sais pas si Viviane est dispos mais à tout hasard, et ce n'est pas pressé, j'aimerai avoir ses lumières sur les pépins de pamplemousse. J'avais à ma disposition un petit livre sur le sujet et je n'arrive pas à mettre la main dessus. Merci par avance ! Et bonne journée à toutes et à tous !

Portrait de Viviane

Merci pour votre question Cécile ! D’autant que j’ai en tête de traiter d’ici peu, des antibiotiques naturels. Et le pépin de pamplemousse en est un excellent exemple… Mais toujours sur un principe de précaution, rappelons avant toute chose, qu’il n’est pas question de le mettre en avant de la même façon qu’un antibiotique allopathique, prescrit par votre médecin habituel… N’oublions pas, que les apports bénéfiques de tel ou tel extrait végétaux ou autres produit naturel, est toujours à utiliser avant toute chose, soit à titre préventif, ou comme possibilité d’enrayer « les petits bobos », soit prescrit par certains professionnels. Ils ne dispensent absolument pas d’une consultation médicale. 

En fait, pour en revenir plus précisément aux pépins de pamplemousse, ces propriétés ont été découvertes « par hasard », il y a peu… C’est en 1972, que le docteur Jacob Harich, médecin immunologiste américain découvre ces vertus antibiotiques. C’est en s’apercevant que les pépins ne se décomposent pas dans son compost, qu’il en étudie de plus près, en laboratoire, les propriétés. Il s’agit véritablement de l’extrait de pépins de pamplemousse, autrement appelé EPP. Outre son efficacité réelle, un de ses nombreux avantages, c’est qu’il ne provoque aucune réaction allergique.  

L’EPP s’utilise sous forme liquide par voie cutanée ou orale, tout autant que sous forme de comprimé (complément alimentaire) à ingérer.  Le pépin de pamplemousse contient des flavonoïdes et de la Vitamine C. Également riche en minéraux essentiels tels phosphore, fer, sodium, magnésium. Ainsi que vitamines B, V et E. Des acides aminés, bioflavonoïdes et hesperide qui régulent infections et système immunitaire. L’EPP a donc des actions antibactérienne, anti-inflammatoire, antiputride, antimycosique, anti-allergique et permet même une action sur certains virus. Il agit de façon intéressante également sur l’aspect cardiovasculaire, puisqu’il participe à réguler le cholestérol, tout autant que « nettoyer » des débris artériels. Il peut s’avérer utile contre l’arthrite, puisque ses propriétés d’antioxydant participent à l’élimination des substances toxiques dans l’organisme. 

En usage, voici quelques pistes d’utilisation : 

- En liquide, coupé avec un peu d’eau ou du jus de fruit, il permet d’équilibrer les soucis intestinaux comme : flatulence, diarrhée, ballonnement, gastrite, il aide à une meilleure digestion. 

- Il sera tout autant bénéfique pour enrayer les « petits soucis de bouche » en bains de bouche : aphte, gingivite… et même l’herpès des lèvres, en badigeon.  

Enfin, pour un usage cutané, il agit également sur le psoriasis, l’eczéma, l’urticaire… C’est un excellent « désinfectant » après piqures d’insectes, échardes et épines végétales… 

Il est possible d’utiliser les deux formes liquide et solide, pour renforcer les propriétés de l’EPP, mais je ne saurais trop vous conseiller, là encore, d’en passer par un « professionnel santé » quant aux posologies exactes… A n’en pas douter, à mon humble avis, un excellent produit somme toute… D’autant que comme le dit « la pub », « les antibiotiques c’est pas automatique »… Alors ne nous privons pas des bienfaits plus naturels !

Portrait de Gilbert

Je suis toujours ravi de vous lire, Viviane. Je n'étais pas particulièrement intéressé par le pépin de pamplemousse mais votre manière de présenter le sujet, c'est mieux que dans les livres. On a l'impression d'une transmission de personne à personne. Du coup, vous m'avez donné le goût du pépin, mais le bon pépin (rire !).

Portrait de Cécile

Je m'étais préparée à attendre votre réponse, Viviane, et je vois votre com juste avant de partir à la crèche. D'accord avec Gilbert, c'est mieux que dans les livres. Votre transmission est vivante ! Merci. J'imprime et je garde dans mon classeur bio. Je lirai tranquillement ce soir. Faut que je sois au boulot pour 10 heures 30.  Merci infiniment !

Portrait de Viviane

Les bienfaits du pépin de pamplemousse, je les connais, pour en bénéficier moi-même quand je l'estime nécessaire... C'est pour ça que ma réponse à ce sujet fut aussi rapide ! En tout cas merci pour vos merci... qui me vont droit au coeur ! Et j'en rajoute un peu... Comme quoi on peut toujours positiver objectivement, les "pépins" !!!

Portrait de Viviane

Nous serons d’ici peu, dans la période de l’année qui génère tout un cortège de petits « bobos » et autres désagréments en lien aux frimas de l’hiver… Alors il peut être intéressant de nous pencher d’un peu plus près du côté des antibiotiques dits naturels.

Outre l’aspect naturel à entendre dans le sens, que ceux-là sont tous issus du monde végétal large, ils possèdent des vertus qui diffèrent déjà des antibiotiques allopathiques, à savoir, qu’ils traitent à la fois le « microbe » à éradiquer (ce que fait l’allopathie), tout autant qu’ils renforcent le terrain immunitaire en tant que tel. En outre, Ils possèdent un autre avantage non négligeable, les antibiotiques issus des végétaux, quelle qu’en soit la forme, n’entraîne pas les inconvénients bien connus des antibiotiques allopathique, comme la destruction de la flore intestinale par exemple puisque bien au contraire, ils contribuent à la restaurer permettant ainsi à l’organisme un meilleur fonctionnement immunitaire. Nous savons aujourd’hui, que les bactéries ont une faculté véritable à fabriquer une résistance aux antibiotiques classiques, et là encore ces dites bactéries ne cherchent jamais à « combattre » ceux qui sont naturels… Cependant, il n’est pas question ici, de poser un déni sur l’utilité incontournable des médicaments classiques, y compris les antibiotiques. Mais il est toujours « intéressant » pour un individu (et je suis loin d’être la seule à envisager les choses sous cet angle…), de « réviser » grâce aux médecines alternatives et autres médecines douces, un bon sens naturel à tous les sens du terme… dont les connaissances sont bien souvent millénaires… Alors pour envisager au mieux et le plus confortablement possible, automne et hiver, voici quelques indications qui soulageront naturellement :

Nous avons déjà vu précédemment, les propriétés de l’EPP autrement dit l’Extrait de pépins de pamplemousse, donc inutile d’y revenir. Les huiles essentielles restent les plus couramment utilisées pour les vertus antibiotiques avec une ou plusieurs propriétés :

- L’huile essentielle de thym : antibactérienne, antivirale, parasiticide et fongicide ; l’HE d’origan possède les mêmes propriétés ; l’HE de niaouli n’éradique pas les parasites mais pour autant elle a les mêmes propriétés que les précédentes, comme également l’HE de palmarosa. Ce ne sont que quelques exemples, dont il serait trop long d’énumérer dans le détail ce qu’elles permettent de « traiter ». Cependant il est bon de préciser encore, que certaines huiles essentielles agiront de façon plus générale comme l’huile essentielle de sarriette ou d’arbre à thé par exemple…

- Beaucoup d’entre nous connaissent bien les vertus des produits de la ruche, et notamment la propolis, qu’il est très intéressant de prendre en cure préventive, pour anticiper la période hivernale.

- Le vinaigre de cidre : ces propriétés anti-infectieuses sont re-découvertes, entre autres pour les « soucis » cutanés… En petit clin d’œil : c’est monsieur Pasteur qui mettra en avant de façon scientifique, le processus de fabrication du vinaigre, en 1865.

- L’extrait de feuille d’olivier semble de plus en plus être remis en avant… Pourtant on lui prêtait certaines vertus dans l’Antiquité déjà, pour panser les plaies, et tout autant pour « combattre » la malaria au XIXème siècle.

- Le panax ginseng à titre de cure préventive, présente de réelles vertus par sa capacité à renforcer la vitalité et l’immunité de l’organisme.

- Enfin, consommer de l’ail cru régulièrement dans notre alimentation, permet une action naturellement antibiotique puisque l’ail est antiparasitaire, antifongique, antiviral et bactéricide, sans pour autant détruire la flore intestinale.

Il est bien entendu, qu’il existe beaucoup d’autres possibilités naturelles de se prémunir, Dame Nature étant une pourvoyeuse extrêmement généreuse… Alors pensez-y sérieusement et parlez-en aux professionnels avisés…