Une expression me prend la tête ce soir. Je ne sais plus où je l'ai lue mais elle dit qu'il faut plonger si on veut savoir si on sait nager ??? Je ne comprends pas ce qu'elle signifie véritablement. Pourriez vous me l'interpréter ?
Votre question me ramène, chère Mireille, à mon prof de yoga. Il parlait très peu de cette discipline mais il m'a dit un jour que son maître spirituel lui disait souvent : " Mieux vaut une once de pratique que des tonnes de théorie ". Cela me rappelait toujours comment j'ai appris à nager. Je n'ai certes pas plongé tout de suite mais suis entré dans l'eau et me suis lâché. Auparavant, je m'étais entraîné avec un livre et un tabouret, exécutant tous les mouvements comme décrits sur les images. Mais j'avoue que si mon imagination travaillait, j'ai vraiment su que je ne coulais pas le jour où j'ai descendu les escaliers de la piscine et que je me suis lancé. Inutile de vous dire que mes séances de simulation, je n'y pensais plus du tout, en tout cas consciemment ! Autre exemple, j'ai fait des années d'anglais au lycée. Mais j'ai plus appris en passant deux mois en immersion en Angleterre que pendant toutes mes années sur les bancs de l'école. De toute manière, je n'avais pas le choix. Il fallait bien que je me débrouille pour acheter ma nourriture et demander mon chemin. A Newcastle où j'étais, personne ne parlait le Français, sinon l'ami que j'avais rejoint pour les vacances. Autrement dit, pour moi, cette expression véhicule le fait qu'il faut à un moment passer à l'acte si l'on veut vraiment savoir de quoi on est capable... C'est à dire prendre le risque de plonger !
Je reviens encore (!) au petit enfant qui apprend à marcher... Si le langage n'est pas encore "présent", sur le temps de l'apprentissage de la marche, ce n'est sans doute pas un hasard en soi... On dit d'ailleurs, que les apprentissages liés à la petite enfance, ne peuvent pas tous se faire en même temps... Mais la marche en tant que telle, est une étape véritablement incontournable en soi, parce qu'elle génére une indépendance physique et morale déjà, pour ce tout-petit en devenir d'Homme... Et d'instinct, malgré des appréhensions conscientes et inconscientes parfois, il n'a pas d'autre choix que de "plonger" pour "vérifier" qu'il "sait nager"... L'apprentissage de la marche en tant que telle est extrêmement parlant à mon sens, puisqu'il a valeur d'un double mouvement en quelque sorte... Ce que signifie, à titre personnel, ce "plonger si on veut savoir si on sait nager"... qui traduit un mouvement interne et externe. C'est ce que génére la véritable mise en acte, qui permet tout autant un équilibre pulsionnel... Ce qui me vient à l'esprit en référence à mon propos, c'est également l'exemple cet homme handicapé physique à la suite d'un accident et qui témoigna en particulier par un ouvrage qui m'avait "marqué" à l'époque : "L'homme qui marchait dans sa tête" si ma mémoire est bonne... et qui avait "refusé" de ne plus être actif, sportif juste parce qu'il était sur un fauteuil... D'ailleurs, de mémoire là encore, je me souviens de cette citation à laquelle nous faisions référence au début de mon "parcours analytique" qui dit à peu près ceci : "l'analyse est un passage à gué que l'on traverse en se mouillant"... Toutes mes excuses pour mon "oubli" quant à l'identité de l'individu à qui elle appartient... Nous avons bien plus de ressources en nous que nous ne l'imaginons... D'ailleurs, avoir la Foi est aussi une très belle façon de nous permettre de les découvrir... Ne plus hésiter à "plonger" est tout autant un acte de Foi en soi... puisque que nous savons nager... Le Christ s'est Divinement appliqué à nous le démontrer...
Cette expression m'a beaucoup intéressée. Je l'ai lue et relue et voilà ce qu'elle a déclenché chez moi. Ma réponse peut sembler paradoxale mais la citation l'étant aussi, je me suis engouffrée dans cette brèche :
Dans la vie, nous sommes souvent obligés de plonger bien malgré nous mais le fait d'être obligés de nager pour ne pas couler à pic nous fait saisir que nous avons les capacités a traverser, comme l'on dit à leur manière Jean et Isabelle. Pour illustrer ma pensée, je peux vous donner un exemple que raconte le Docteur Joseph Murphy, Penseur positif et thérapeute mondialement connu et reconnu, dans son livre "Exploitez la puissance de votre subconscient": c'est l'histoire d'un homme paralysé qui se trouve dans son fauteuil roulant et seul dans sa maison quand un incendie violent s'y déclare. Il trouve alors soudainement l'énergie de se lever de son fauteuil et de... marcher et de se sauver dans la rue!!! Il n'a plus été un paralytique à partir de ce moment là...
Ce n'est pas la première fois qu'il est fait allusion, dans les forums, au Docteur Joseph Murphy. J'encourage quiconque ne les connaît pas encore, à s'y " plonger ". En commençant par l'ouvrage cité par Danièle. Ils continuent, quant à moi, à m'encourager dans mes passages à l'acte évolutifs.
Vos commentaires m'ont permis d'affiner ma réflexion.
Je crois qu'une fois encore j'essayais de me défiler devant une pensée évidente: la nécessité de l'engagement... Je ne sais pas si j'arriverai un jour à me défaire de la peur que j'ai à ouvrir les portes. Pourtant, j'ai la conviction que ça vaut la peine et que c'est le seul moyen que nous ayons pour évoluer...
Cette expression me renvoie à mes débuts de psychanalyste. Bien qu'ayant suivi une formation sérieuse et une analyse personnelle assez poussée, je pressentais trés bien que le plus dur restait à faire... La seule façon de savoir si j'étais capable de guider une cure était de plonger dans le grand bain de la pratique : accueuillir une ou un premier analysant ! Autant vous dire que je n'en menais pas large et que mon inconscient avait quelques velléités à passer à l'acte. Je me souviens avoir gardé dans ma voiture pendant plusieurs jours le courrier destiné à l' urssaf pour m'inscrire en profession libérale... Jusqu'au jour où je me suis mis un coup de pied aux fesses pour enfin le poster. A ce stade là, je venais d'accepter de mettre le maillot de bain! Me restait l'étape suivante : le grand plongeon. Heureusement pour moi, mais il n'y a pas de hasard, quelques jours plus tard ma didacticienne a eu la gentillesse de m'adresser ma première patiente. Elle savait sans doute avant moi que je savais nager et m'a permis de le réaliser, à tous les sens du terme... S'engager, Mireille, vous en faites régulièrement l'exercice sur ce forum, et vous permettez à d'autres d'oser plonger à leur tour... Merci pour ce sujet de réflexion !
Mon expérience à commencé par la piscine en primaire, je ne savais pas nager, le maître najeur m’a poussée du plongeoir et m’a dit maintenant tu nages. J'ai cru qu’il y avait plus d’eau de larme de mes yeux que d'eau dans la piscine. Je me suis ressaisie et j’ai commencé à avancer vers la barre (du maître nageur) qui reculait au fur et à mesure que moi-même j’avançais.
Ce que je perçois maintenant, c’est l’aptitude que j’ai acquise à me mettre la barre haute afin de toujours avancer pour progresser.
Je confirme comme mon confrère, que lorsque j’ai commencé, je n’en menais pas large, que j’avais l’impression de me noyer avec tout ce que j’avais appris et qu’à un moment, où, j’ai compris, qu'en plus de ma solide formation et mon analyse très affinée, il me fallais avancer et me faire confiance …c’est en prenant conscience qu’il n’y a que nous-même qui pouvons éviter de nous noyer .
Un équilibre entre l’esprit et le corps pour garder la barre face au tempêtes que nous rencontrons.
En d’autres terme il ne faut pas rester figé car c’est là que nous pouvons nous noyer. Il faut se faire confiance, je suis convaincu qu’il y a une barre prête à nous être tendue…
Ce matin, j'étais à la piscine avec mes élèves de CP-CE1, comme tous les mardis matin. Mais ce matin, Samir, l'un de mes élèves, très anxieux, mal à l'aise dans l'eau, aggripé autant que possible à ses frites et au mur depuis 7 séances, s'est retrouvé "arraché" de ce mur sécurisant, mais "empêchant", par la "maître nageuse" qui l'a entraîné avec elle au milieu du bassin. Il s'est débattu, paniqué, a crié, pleuré, d'angoisse extrême, de stress, de manque de confiance aussi, s'est agrippé à elle.
Je n'en menais pas large au bord du bassin, pas certaine de la pertinence de l'initiative entreprise. Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir Samir, au bout de quelques petites minutes, nageant sans se tenir au bors, sans s'aggripper à la monitrice, porté par ses frites et sa bouée (quand même!), au grand bain.
Il a barboté comme ça un moment, félicité par tous, applaudi en fin de séance. Encouragé, valorisé.
J'ai pensé à cette discussion en le regardant faire. Et je me suis dit "oui, faut se jeter à l'eau des fois, pour se rendre compte qu'on sait nager, ou du moins, qu'on ne va pas mourir en y allant, quand on est sécurisé en plus". Samir n'était pas seul, il était accompagné, et il fallait lui prouver, l'aider à se prouver qu'il pouvait le faire.
Je n'aurais pas osé faire ce que la monitrice a fait. J'avais presque envie de l'en empêcher. Et finalement, je lui suis reconnaissante de l'avoir fait, pour Samir, et pour moi, pour m'avoir permi de le voir se "dépasser", dépasser sa peur. Son angoisse ne se sera probablement pas évaporée pour autant, mais au moins, il aura vécu cette expérience.
J'aime beaucoup l'histoire de Samir. Elle me paraît pleine d' " enseignement " ou " en-saignement ". Vous parlez d'angoisse en disant qu'elle ne " sera probablement pas évaporée ". Je n'en suis pas si sûr que cela. Au contraire, il me semble que celle-ci s'est au moins transformée (au-delà de la forme) à la lumière de son expérience. La vie en est ainsi. La septième séance me renvoie au septième jour de la création. Dieu se repose de ce qu'il a créé... Comme Samir se détend de tous les efforts qu'il a consenti pour devenir un être qui se meut au milieu des eaux... Merci pour ce partage, Flora. Petit Samir qui devient grand nous montre le chemin, grâce à sa maîtresse-nageuse et à sa maîtresse " décolle "...
Merci à vous tous pour ce beau sujet que je me suis appliquée à lire et relire ces dernières semaines. J'ai personnellement plongé et commencé à barbotter dans le grand bain de ma vie, et je n'ai pas coulé !!! Je souhaitais juste ajouter modestement à vos merveilleux coms ma petite touche (pas très personnelle mais tant pis !) puisque pendant ces moments, la chanson de Michel Berger "Si tu plonges" m'a accompagnée presque quotidiennement . Je cite le lien: https://www.youtube.com/watch?v=htXfmY0MBeA.
Je crois de plus en plus que l'être humain souffre surtout de l'illusion de ne pas savoir nager... Or, il passe son temps à traverser des courants hostiles, voire des tempêtes, qui le poussent à se mouiller. Nos peurs sont, en revanche, terrifiantes et, la plupart du temps, nous voulons ignorer ce phénomène qui cherche à nous engloutir et à nous faire couler à pic... J'en veux pour exemple les angoisses d'une de mes collègues de travail. Déjà, c'est toute l'année qu'elle est angoissée mais, bien sûr, elle ne veut pas consulter (!!!)... Ensuite, quand les Fêtes de Noël arrivent, tous les ans c'est la cata ! Elle est au bord de l'asphyxie : elle n'a pas assez d'argent pour faire les cadeaux qu'elle aimerait faire à ses enfants, son amant marié va vivre un Noël de rêve dans sa famille (elle est divorcée), elle n'a pas envie d'aller réveillonner chez et avec ses parents car l'ambiance sera triste et qu'elle s'ennuie avec eux mais fille unique, elle fera encore son devoir (!), elle redoute que ses enfants sortent (ils sont ado) car la route peut être particulièrement dangereuse à ce moment, elle ne mangera pas de fruits de mer parce qu'elle craint d'avoir une gastro... Et tous les ans c'est la même rengaine. Pourtant, connaissant bien sa vie qui n'est pas vraiment une partie de plaisir, je constate qu'elle nage aussi bien que la famille Manaudou mais elle ne le sait pas consciemment. Quand la marée se déchaîne, elle assume, elle assure, elle garde son sang froid, et elle se débrouille très bien... Tout simplement parce que tout est écrit en matière d'événements personnels et collectifs... C'est pour cette raison que la seule chose qui nous soit demandée sur cette terre, c'est d'avoir et de garder confiance quoi qu'il nous arrive... D'autant qu'après la pluie vient toujours le beau temps et que les éléments déchaînés nous ont juste permis d'accéder à encore un peu plus d'intelligence du cœur...
Vos réaction Sofia m'a trotté dans la tête après l'avoir lue. Elle m'a ramené à une histoire personnelle, touchant douloureusement une de mes relations...
Je venais d'accoucher de ma plus jeune fille et je me rendais à la pharmacie. Pas très loin de ce commerce, j'ai rencontré une relation professionnelle, un peu plus jeune que moi, toute pimpante.
C'était au mois de Mai et le temps était radieux. Cette jeune-femme était célibataire et avait un amoureux qu'elle n'était visiblement pas pressée d'épouser. En me voyant, elle me félicite pour la naissance de mon bébé, se précipitant d'ajouter qu'elle ne savait vraiment pas comment je faisais avec trois enfants car, elle, elle serait incapable de la moindre maternité, voire du mariage... J'avais dû lui répondre que chacun vivait sa destinée avec ce qu'elle comportait mais, que pour ma part, j'étais ravie d'avoir ma troisième fille... Je garde le souvenir que cette relation m'avait un peu agacée sur le moment car, en guise de félicitations, elle cherchait à me saper le moral... Trois enfants ce n'est quand même pas le bagne ! Mais voilà la suite de l'histoire de cette relation...
Quelques mois plus tard, alors que son amoureux conduisait, ils ont eu un très grave accident de voiture. Lui n'a rien eu mais elle est restée paralysée. Sa rééducation a été fort longue. Elle a mobilisé toute son énergie mais n'a jamais pu remarcher. Son fiancé l'a quittée, est allé vivre à l'étranger et n'a plus jamais donné de ses nouvelles... Entre temps et intensité des soins aidant, a jeune-femme est tombée amoureuse de son kinésithérapeute. Ils se sont mariés et ont eu deux filles...
J'ai souvent pensé à sa destinée... Elle qui voulait rester libre de ses mouvements et de ses engagements a appris à plonger et à nager... De l'avis de tous, elle a toujours été courageuse malgré son handicap... Avant cette épreuve, elle me plaignait d'avoir trois enfants à élever, ne se croyant pas capable de supporter mon destin... Et pourtant, le mien - à côté du sien - n'est rien et, sans le savoir consciemment, elle abritait des forces que je n'avais pas...
Je suis d'accord, mille fois d'accord avec ce que vous venez de dire Sofia M ! J'étais très "à l'envers" hier soir, suite à la rencontre parent/professeur et les résultats très peu glorieux de mon jeune ado... le professeur principal et le professeur d'arts plastiques m'ont décrit un jeune garçon je m'enfoutiste, ne pensant qu'à s'amuser et peut-être avec un problème de dyslexie (c'est d'ailleurs par là qu'à commencer l'entretien...). Plutôt en colère, au fil de l'entretien... je me suis bien garder cependant de dire quoi que ce soit aux professeurs d'autant que je savais que les notes ne plaidaient pas en la faveur de mon fils... et qu'après tout il avait sans doute "besoin" de "se faire secouer les puces" et d'un bon rappel à l'ordre en passant par la loi... Mais une fois rentré à la maison, même si je n'ai pas mâché mes mots... La seule chose qui m'a semblé un peu sensé à souligner c'est "ne laisse personne te faire croire que tu es nul !"... C'est vrai aussi, que je me suis sentie moi-même bien nulle en tant que mère... Au vue du discours de ces deux messieurs... En attendant, et même si je ne me sens pas particulièrement à l'aise, ce matin encore... Je sais quand même que j'assume mon rôle et ma place de mère autant qu'il m'est possible, même si je suis bien loin de la perfection... et tout autant, j'ai d'ailleurs déjà traversée des périodes bien plus difficiles... Je pêche toujours par orgueil en définitive... Ne pas m'accorder la confiance que je mérite un peu quand même...
Je voudrais intervenir en tant qu'ex-enseignant spécialisé ayant un peu prématurément quitté l'institution scolaire car le type de réaction proffessorale dont vous parlez ne me convenait plus... La dyslexie est l'arme favorite des enseignants désarmés... Et ne parlons pas de l'orthophonie dans les petites classes. En couple d'opposé, cela a fait le bonheur de ces professionnels qui n'existaient pas il y a 30 ans... Tout ça pour vous dire qu'un élève en difficulté est un élève bien vivant et qui ne s'en laisse pas " conter " ou " compter ". Il m'arrive, lorque quelqu'un me parle de ses " résultats soit-disant nuls à l'école ", de sortir mon vieux recueil de poème deJacques Prévert (un homme qui a bien réussi sa vie) et de lire et relire lentement sa poésie " Le cancre ". Et d'insister sur le passage où il efface le tableau noir du malheur... Alors pas de panique quant aux donneurs de leçons qui on oublié qu'ils ne sont pas les payeurs !... Amitié sincère !
Il s'agit donc que je continue mon chemin en me défaisant de mes vieux démons qui m'habillent encore trop souvent... J'ai bien noté le "désarmés" de ces professeurs... Et si je "rebondis" sur certains aspects, j'ai "relevé" en lisant attentivement les documents "bulletin scolaire" hier soir, que mon fils fait parti des 7 derniers de la classe... Que j'ai tout de même tenter de positiver comme je le pouvais à cet instant déjà... Et avec lequel je fais un parallèle sur la poésie "Le cancre"...
Tout à fait Viviane... Le Christ n'a-t-il pas dit qu'il fallait abandonner le Vieil Homme pour que le Nouvel Homme advienne. Le Vieil Homme représente symboliquement ce " mauvais surmoi " qui se contente de juger tel Charlemagne (l'inventeur de l'école) qui mettait d'un côté les cancres et de l'autres les bons élèves. Conception qui interdit tout plongeon dans la vie. Le bon élève ne bouge pas une oreille et le cancre est le méchant... Cela va très vite lorsqu'un symbolique discutable " colle " des étiquettes. L'école n'est pas une compétition sportive qu'il faut gagner en étant le premier... J'ai été un très bon élève jusqu'au collège... Mais à quel prix pour la suite des événements ! Je ne suis bien sûr pas en train de relativiser de trop le non engagement scolaire de votre fils mais il ne sert à rien de dramatiser... C'est aussi sa façon d'aborder l'école de la vie... Je suis sûr qu'il bénéficie inconsciemment de l'énergie du forum de Signes & sens... Alors chantons lui " Rame, rame... " avec Alain Souchon. Je sais que vous aimez la chanson... Bonne journée !
Cricri,j'ai bien aimé l'histoire que vous avez raconté,au sujet de cette dame qui se retrouve handicapée,mais qui a rencontré l'homme de sa vie,et elle a maintenant 2 enfants.
Elle a découvert sa force intérieure,et elle a passé à travers des épreuves
Jean
Une once de pratique vaut mieux que des tonnes de théorie :-)
Votre question me ramène, chère Mireille, à mon prof de yoga. Il parlait très peu de cette discipline mais il m'a dit un jour que son maître spirituel lui disait souvent : " Mieux vaut une once de pratique que des tonnes de théorie ". Cela me rappelait toujours comment j'ai appris à nager. Je n'ai certes pas plongé tout de suite mais suis entré dans l'eau et me suis lâché. Auparavant, je m'étais entraîné avec un livre et un tabouret, exécutant tous les mouvements comme décrits sur les images. Mais j'avoue que si mon imagination travaillait, j'ai vraiment su que je ne coulais pas le jour où j'ai descendu les escaliers de la piscine et que je me suis lancé. Inutile de vous dire que mes séances de simulation, je n'y pensais plus du tout, en tout cas consciemment ! Autre exemple, j'ai fait des années d'anglais au lycée. Mais j'ai plus appris en passant deux mois en immersion en Angleterre que pendant toutes mes années sur les bancs de l'école. De toute manière, je n'avais pas le choix. Il fallait bien que je me débrouille pour acheter ma nourriture et demander mon chemin. A Newcastle où j'étais, personne ne parlait le Français, sinon l'ami que j'avais rejoint pour les vacances. Autrement dit, pour moi, cette expression véhicule le fait qu'il faut à un moment passer à l'acte si l'on veut vraiment savoir de quoi on est capable... C'est à dire prendre le risque de plonger !
Isabelle
Nous sommes riches de ressources intérieures
Je reviens encore (!) au petit enfant qui apprend à marcher... Si le langage n'est pas encore "présent", sur le temps de l'apprentissage de la marche, ce n'est sans doute pas un hasard en soi... On dit d'ailleurs, que les apprentissages liés à la petite enfance, ne peuvent pas tous se faire en même temps... Mais la marche en tant que telle, est une étape véritablement incontournable en soi, parce qu'elle génére une indépendance physique et morale déjà, pour ce tout-petit en devenir d'Homme... Et d'instinct, malgré des appréhensions conscientes et inconscientes parfois, il n'a pas d'autre choix que de "plonger" pour "vérifier" qu'il "sait nager"... L'apprentissage de la marche en tant que telle est extrêmement parlant à mon sens, puisqu'il a valeur d'un double mouvement en quelque sorte... Ce que signifie, à titre personnel, ce "plonger si on veut savoir si on sait nager"... qui traduit un mouvement interne et externe. C'est ce que génére la véritable mise en acte, qui permet tout autant un équilibre pulsionnel... Ce qui me vient à l'esprit en référence à mon propos, c'est également l'exemple cet homme handicapé physique à la suite d'un accident et qui témoigna en particulier par un ouvrage qui m'avait "marqué" à l'époque : "L'homme qui marchait dans sa tête" si ma mémoire est bonne... et qui avait "refusé" de ne plus être actif, sportif juste parce qu'il était sur un fauteuil... D'ailleurs, de mémoire là encore, je me souviens de cette citation à laquelle nous faisions référence au début de mon "parcours analytique" qui dit à peu près ceci : "l'analyse est un passage à gué que l'on traverse en se mouillant"... Toutes mes excuses pour mon "oubli" quant à l'identité de l'individu à qui elle appartient... Nous avons bien plus de ressources en nous que nous ne l'imaginons... D'ailleurs, avoir la Foi est aussi une très belle façon de nous permettre de les découvrir... Ne plus hésiter à "plonger" est tout autant un acte de Foi en soi... puisque que nous savons nager... Le Christ s'est Divinement appliqué à nous le démontrer...
Danièle-Dax
L'histoire du paralytique et de l'incendie
Cette expression m'a beaucoup intéressée. Je l'ai lue et relue et voilà ce qu'elle a déclenché chez moi. Ma réponse peut sembler paradoxale mais la citation l'étant aussi, je me suis engouffrée dans cette brèche :
Dans la vie, nous sommes souvent obligés de plonger bien malgré nous mais le fait d'être obligés de nager pour ne pas couler à pic nous fait saisir que nous avons les capacités a traverser, comme l'on dit à leur manière Jean et Isabelle. Pour illustrer ma pensée, je peux vous donner un exemple que raconte le Docteur Joseph Murphy, Penseur positif et thérapeute mondialement connu et reconnu, dans son livre "Exploitez la puissance de votre subconscient": c'est l'histoire d'un homme paralysé qui se trouve dans son fauteuil roulant et seul dans sa maison quand un incendie violent s'y déclare. Il trouve alors soudainement l'énergie de se lever de son fauteuil et de... marcher et de se sauver dans la rue!!! Il n'a plus été un paralytique à partir de ce moment là...
Gilbert
Le docteur Joseph Murphy : se plonger dans ses travaux :-)
Ce n'est pas la première fois qu'il est fait allusion, dans les forums, au Docteur Joseph Murphy. J'encourage quiconque ne les connaît pas encore, à s'y " plonger ". En commençant par l'ouvrage cité par Danièle. Ils continuent, quant à moi, à m'encourager dans mes passages à l'acte évolutifs.
Mireille-cogolin
Ma difficulté c'est de m'engager
Vos commentaires m'ont permis d'affiner ma réflexion.
Je crois qu'une fois encore j'essayais de me défiler devant une pensée évidente: la nécessité de l'engagement... Je ne sais pas si j'arriverai un jour à me défaire de la peur que j'ai à ouvrir les portes. Pourtant, j'ai la conviction que ça vaut la peine et que c'est le seul moyen que nous ayons pour évoluer...
Hugo Natoli Psy...
Mes débuts de psychanalyste...
Cette expression me renvoie à mes débuts de psychanalyste. Bien qu'ayant suivi une formation sérieuse et une analyse personnelle assez poussée, je pressentais trés bien que le plus dur restait à faire... La seule façon de savoir si j'étais capable de guider une cure était de plonger dans le grand bain de la pratique : accueuillir une ou un premier analysant ! Autant vous dire que je n'en menais pas large et que mon inconscient avait quelques velléités à passer à l'acte. Je me souviens avoir gardé dans ma voiture pendant plusieurs jours le courrier destiné à l' urssaf pour m'inscrire en profession libérale... Jusqu'au jour où je me suis mis un coup de pied aux fesses pour enfin le poster. A ce stade là, je venais d'accepter de mettre le maillot de bain! Me restait l'étape suivante : le grand plongeon. Heureusement pour moi, mais il n'y a pas de hasard, quelques jours plus tard ma didacticienne a eu la gentillesse de m'adresser ma première patiente. Elle savait sans doute avant moi que je savais nager et m'a permis de le réaliser, à tous les sens du terme...
S'engager, Mireille, vous en faites régulièrement l'exercice sur ce forum, et vous permettez à d'autres d'oser plonger à leur tour... Merci pour ce sujet de réflexion !
Frédérique Tirt...
Je me plonge dans la réflexion...
Plonger, comme cela peux être difficile.
Mon expérience à commencé par la piscine en primaire, je ne savais pas nager, le maître najeur m’a poussée du plongeoir et m’a dit maintenant tu nages. J'ai cru qu’il y avait plus d’eau de larme de mes yeux que d'eau dans la piscine. Je me suis ressaisie et j’ai commencé à avancer vers la barre (du maître nageur) qui reculait au fur et à mesure que moi-même j’avançais.
Ce que je perçois maintenant, c’est l’aptitude que j’ai acquise à me mettre la barre haute afin de toujours avancer pour progresser.
Je confirme comme mon confrère, que lorsque j’ai commencé, je n’en menais pas large, que j’avais l’impression de me noyer avec tout ce que j’avais appris et qu’à un moment, où, j’ai compris, qu'en plus de ma solide formation et mon analyse très affinée, il me fallais avancer et me faire confiance …c’est en prenant conscience qu’il n’y a que nous-même qui pouvons éviter de nous noyer .
Un équilibre entre l’esprit et le corps pour garder la barre face au tempêtes que nous rencontrons.
En d’autres terme il ne faut pas rester figé car c’est là que nous pouvons nous noyer. Il faut se faire confiance, je suis convaincu qu’il y a une barre prête à nous être tendue…
Floriane
comme un poisson
Ce matin, j'étais à la piscine avec mes élèves de CP-CE1, comme tous les mardis matin. Mais ce matin, Samir, l'un de mes élèves, très anxieux, mal à l'aise dans l'eau, aggripé autant que possible à ses frites et au mur depuis 7 séances, s'est retrouvé "arraché" de ce mur sécurisant, mais "empêchant", par la "maître nageuse" qui l'a entraîné avec elle au milieu du bassin. Il s'est débattu, paniqué, a crié, pleuré, d'angoisse extrême, de stress, de manque de confiance aussi, s'est agrippé à elle.
Je n'en menais pas large au bord du bassin, pas certaine de la pertinence de l'initiative entreprise. Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir Samir, au bout de quelques petites minutes, nageant sans se tenir au bors, sans s'aggripper à la monitrice, porté par ses frites et sa bouée (quand même!), au grand bain.
Il a barboté comme ça un moment, félicité par tous, applaudi en fin de séance. Encouragé, valorisé.
J'ai pensé à cette discussion en le regardant faire. Et je me suis dit "oui, faut se jeter à l'eau des fois, pour se rendre compte qu'on sait nager, ou du moins, qu'on ne va pas mourir en y allant, quand on est sécurisé en plus". Samir n'était pas seul, il était accompagné, et il fallait lui prouver, l'aider à se prouver qu'il pouvait le faire.
Je n'aurais pas osé faire ce que la monitrice a fait. J'avais presque envie de l'en empêcher. Et finalement, je lui suis reconnaissante de l'avoir fait, pour Samir, et pour moi, pour m'avoir permi de le voir se "dépasser", dépasser sa peur. Son angoisse ne se sera probablement pas évaporée pour autant, mais au moins, il aura vécu cette expérience.
Jean
Petit Samir devient grand !
J'aime beaucoup l'histoire de Samir. Elle me paraît pleine d' " enseignement " ou " en-saignement ". Vous parlez d'angoisse en disant qu'elle ne " sera probablement pas évaporée ". Je n'en suis pas si sûr que cela. Au contraire, il me semble que celle-ci s'est au moins transformée (au-delà de la forme) à la lumière de son expérience. La vie en est ainsi. La septième séance me renvoie au septième jour de la création. Dieu se repose de ce qu'il a créé... Comme Samir se détend de tous les efforts qu'il a consenti pour devenir un être qui se meut au milieu des eaux... Merci pour ce partage, Flora. Petit Samir qui devient grand nous montre le chemin, grâce à sa maîtresse-nageuse et à sa maîtresse " décolle "...
Lili
"Si tu plonges!"
Merci à vous tous pour ce beau sujet que je me suis appliquée à lire et relire ces dernières semaines. J'ai personnellement plongé et commencé à barbotter dans le grand bain de ma vie, et je n'ai pas coulé !!! Je souhaitais juste ajouter modestement à vos merveilleux coms ma petite touche (pas très personnelle mais tant pis !) puisque pendant ces moments, la chanson de Michel Berger "Si tu plonges" m'a accompagnée presque quotidiennement . Je cite le lien: https://www.youtube.com/watch?v=htXfmY0MBeA.
Amicalement.
Sofia M
Nos angoisses ne nous servent à rien !
Je crois de plus en plus que l'être humain souffre surtout de l'illusion de ne pas savoir nager... Or, il passe son temps à traverser des courants hostiles, voire des tempêtes, qui le poussent à se mouiller. Nos peurs sont, en revanche, terrifiantes et, la plupart du temps, nous voulons ignorer ce phénomène qui cherche à nous engloutir et à nous faire couler à pic... J'en veux pour exemple les angoisses d'une de mes collègues de travail. Déjà, c'est toute l'année qu'elle est angoissée mais, bien sûr, elle ne veut pas consulter (!!!)... Ensuite, quand les Fêtes de Noël arrivent, tous les ans c'est la cata ! Elle est au bord de l'asphyxie : elle n'a pas assez d'argent pour faire les cadeaux qu'elle aimerait faire à ses enfants, son amant marié va vivre un Noël de rêve dans sa famille (elle est divorcée), elle n'a pas envie d'aller réveillonner chez et avec ses parents car l'ambiance sera triste et qu'elle s'ennuie avec eux mais fille unique, elle fera encore son devoir (!), elle redoute que ses enfants sortent (ils sont ado) car la route peut être particulièrement dangereuse à ce moment, elle ne mangera pas de fruits de mer parce qu'elle craint d'avoir une gastro... Et tous les ans c'est la même rengaine. Pourtant, connaissant bien sa vie qui n'est pas vraiment une partie de plaisir, je constate qu'elle nage aussi bien que la famille Manaudou mais elle ne le sait pas consciemment. Quand la marée se déchaîne, elle assume, elle assure, elle garde son sang froid, et elle se débrouille très bien... Tout simplement parce que tout est écrit en matière d'événements personnels et collectifs... C'est pour cette raison que la seule chose qui nous soit demandée sur cette terre, c'est d'avoir et de garder confiance quoi qu'il nous arrive... D'autant qu'après la pluie vient toujours le beau temps et que les éléments déchaînés nous ont juste permis d'accéder à encore un peu plus d'intelligence du cœur...
cricri
Elle a dû plonger et a su nager...
Vos réaction Sofia m'a trotté dans la tête après l'avoir lue. Elle m'a ramené à une histoire personnelle, touchant douloureusement une de mes relations...
Je venais d'accoucher de ma plus jeune fille et je me rendais à la pharmacie. Pas très loin de ce commerce, j'ai rencontré une relation professionnelle, un peu plus jeune que moi, toute pimpante.
C'était au mois de Mai et le temps était radieux. Cette jeune-femme était célibataire et avait un amoureux qu'elle n'était visiblement pas pressée d'épouser. En me voyant, elle me félicite pour la naissance de mon bébé, se précipitant d'ajouter qu'elle ne savait vraiment pas comment je faisais avec trois enfants car, elle, elle serait incapable de la moindre maternité, voire du mariage... J'avais dû lui répondre que chacun vivait sa destinée avec ce qu'elle comportait mais, que pour ma part, j'étais ravie d'avoir ma troisième fille... Je garde le souvenir que cette relation m'avait un peu agacée sur le moment car, en guise de félicitations, elle cherchait à me saper le moral... Trois enfants ce n'est quand même pas le bagne ! Mais voilà la suite de l'histoire de cette relation...
Quelques mois plus tard, alors que son amoureux conduisait, ils ont eu un très grave accident de voiture. Lui n'a rien eu mais elle est restée paralysée. Sa rééducation a été fort longue. Elle a mobilisé toute son énergie mais n'a jamais pu remarcher. Son fiancé l'a quittée, est allé vivre à l'étranger et n'a plus jamais donné de ses nouvelles... Entre temps et intensité des soins aidant, a jeune-femme est tombée amoureuse de son kinésithérapeute. Ils se sont mariés et ont eu deux filles...
J'ai souvent pensé à sa destinée... Elle qui voulait rester libre de ses mouvements et de ses engagements a appris à plonger et à nager... De l'avis de tous, elle a toujours été courageuse malgré son handicap... Avant cette épreuve, elle me plaignait d'avoir trois enfants à élever, ne se croyant pas capable de supporter mon destin... Et pourtant, le mien - à côté du sien - n'est rien et, sans le savoir consciemment, elle abritait des forces que je n'avais pas...
Viviane
Oser la confiance !
Je suis d'accord, mille fois d'accord avec ce que vous venez de dire Sofia M ! J'étais très "à l'envers" hier soir, suite à la rencontre parent/professeur et les résultats très peu glorieux de mon jeune ado... le professeur principal et le professeur d'arts plastiques m'ont décrit un jeune garçon je m'enfoutiste, ne pensant qu'à s'amuser et peut-être avec un problème de dyslexie (c'est d'ailleurs par là qu'à commencer l'entretien...). Plutôt en colère, au fil de l'entretien... je me suis bien garder cependant de dire quoi que ce soit aux professeurs d'autant que je savais que les notes ne plaidaient pas en la faveur de mon fils... et qu'après tout il avait sans doute "besoin" de "se faire secouer les puces" et d'un bon rappel à l'ordre en passant par la loi... Mais une fois rentré à la maison, même si je n'ai pas mâché mes mots... La seule chose qui m'a semblé un peu sensé à souligner c'est "ne laisse personne te faire croire que tu es nul !"... C'est vrai aussi, que je me suis sentie moi-même bien nulle en tant que mère... Au vue du discours de ces deux messieurs... En attendant, et même si je ne me sens pas particulièrement à l'aise, ce matin encore... Je sais quand même que j'assume mon rôle et ma place de mère autant qu'il m'est possible, même si je suis bien loin de la perfection... et tout autant, j'ai d'ailleurs déjà traversée des périodes bien plus difficiles... Je pêche toujours par orgueil en définitive... Ne pas m'accorder la confiance que je mérite un peu quand même...
Gilbert
Votre fils est " unique "
Bonjour Viviane,
Je voudrais intervenir en tant qu'ex-enseignant spécialisé ayant un peu prématurément quitté l'institution scolaire car le type de réaction proffessorale dont vous parlez ne me convenait plus... La dyslexie est l'arme favorite des enseignants désarmés... Et ne parlons pas de l'orthophonie dans les petites classes. En couple d'opposé, cela a fait le bonheur de ces professionnels qui n'existaient pas il y a 30 ans... Tout ça pour vous dire qu'un élève en difficulté est un élève bien vivant et qui ne s'en laisse pas " conter " ou " compter ". Il m'arrive, lorque quelqu'un me parle de ses " résultats soit-disant nuls à l'école ", de sortir mon vieux recueil de poème deJacques Prévert (un homme qui a bien réussi sa vie) et de lire et relire lentement sa poésie " Le cancre ". Et d'insister sur le passage où il efface le tableau noir du malheur... Alors pas de panique quant aux donneurs de leçons qui on oublié qu'ils ne sont pas les payeurs !... Amitié sincère !
Gilbert
Viviane
Laisser nos vieux habits
Il s'agit donc que je continue mon chemin en me défaisant de mes vieux démons qui m'habillent encore trop souvent... J'ai bien noté le "désarmés" de ces professeurs... Et si je "rebondis" sur certains aspects, j'ai "relevé" en lisant attentivement les documents "bulletin scolaire" hier soir, que mon fils fait parti des 7 derniers de la classe... Que j'ai tout de même tenter de positiver comme je le pouvais à cet instant déjà... Et avec lequel je fais un parallèle sur la poésie "Le cancre"...
Jean
Les derniers seront les premiers
Tout à fait Viviane... Le Christ n'a-t-il pas dit qu'il fallait abandonner le Vieil Homme pour que le Nouvel Homme advienne. Le Vieil Homme représente symboliquement ce " mauvais surmoi " qui se contente de juger tel Charlemagne (l'inventeur de l'école) qui mettait d'un côté les cancres et de l'autres les bons élèves. Conception qui interdit tout plongeon dans la vie. Le bon élève ne bouge pas une oreille et le cancre est le méchant... Cela va très vite lorsqu'un symbolique discutable " colle " des étiquettes. L'école n'est pas une compétition sportive qu'il faut gagner en étant le premier... J'ai été un très bon élève jusqu'au collège... Mais à quel prix pour la suite des événements ! Je ne suis bien sûr pas en train de relativiser de trop le non engagement scolaire de votre fils mais il ne sert à rien de dramatiser... C'est aussi sa façon d'aborder l'école de la vie... Je suis sûr qu'il bénéficie inconsciemment de l'énergie du forum de Signes & sens... Alors chantons lui " Rame, rame... " avec Alain Souchon. Je sais que vous aimez la chanson... Bonne journée !
linda
La force intérieure
Cricri,j'ai bien aimé l'histoire que vous avez raconté,au sujet de cette dame qui se retrouve handicapée,mais qui a rencontré l'homme de sa vie,et elle a maintenant 2 enfants.
Elle a découvert sa force intérieure,et elle a passé à travers des épreuves