Je dis souvent à mon entourage que ma psychanalyse m'a appris à parler, ayant été très timide dans mon enfance et mon adolescence. Pourtant, je possédais, sans vraiment le savoir encore, un réel atout : l'écriture. Elève trop sage, il était plus facile pour moi de prendre la plume que la parole. Pour certains, c'est l'inverse. Chacun son histoire et ses blocages. Je vous propose donc, en préambule à cette discussion, un article signé Manuel Constanzo : " La thérapie par l'écriture ".
Je vous invite à le lire, puis à vous exprimer. Quel que soit votre niveau orthographique ou syntaxique, osez !
L'important n'est pas la forme mais le contenu... Et si on faisait un atelier d'écriture ici même... Chiche !
Voici le lien de l'article : http://www.signesetsens.com/psycho-la-therapie-par-lecriture.html
Non pas à vos plumes, Internet oblige, mais à vos clavier. Je languis de vous lire !
Virginie Roques
L'écriture se substitue
L'écriture se substitue souvent à la parole refusée ou muselée . Elle est une parole couchée, confiée au papier qui lui conserve la teneur des évènements commes des émotions sans risque de les voir éparpillés au vent .
J'ai commencé à écrire au départ de mon père et je confiais mon chagrin à de petits cahiers d'écolier . Puis j'ai poursuivi en réaction à un milieu familial culturel pauvre auquel j'ai voulu échapper et dont il m'a fallu me démarquer . L'écriture est un exutoire à la pudeur qui entrave souvent l'expression de mes sentiments . J'ai désappris à parler pour apprendre à écrire . Maintenant j'essaie l'inverse mais c'est ardu . Je peux tout écrire à quelqu'un sauf le regarder dans les yeux
Gilbert. R. Psy...
Merci Virginie
Merci Virginie d'être venue aussi vite. Je n'en attendais pas moins de vous : vous êtes l'initiatrice, la muse de cet espace J'espère que d'autres viendront nous rejoindre, nombreux. Je vous laisse aller les prendre par la main... Et à très bientôt ici même...
Cécile. G.. Psy...
Une sublimation !
Pour moi, c'est l'inverse de Gilbert. La parole est première et l'écriture m'a toujours posé problème. Ce forum permet donc d'oser l'écriture. De l'art thérapie en quelque sorte ! Une sublimation des mains dans une fonction positive de transmission...
Modérateur
Pour déclencher le désir :-)
Excellente idée, Virginie et Gilbert, que d'avoir créer un espace d'expression écrite. Voici, pour déclencher le désir, un texte signé Manuel Constanzo : " Suivre des ateliers d'écriture ".
http://www.signesetsens.com/crea-sens-mag-creatif-en-ligne-suivre-des-at...
Bon atelier à tous et à chacun !
Christiane Moreno
Une expérience d'ateliers d'écriture...
Pour ma part, j’ai participé à des ateliers d’écriture pendant plusieurs années avant de me former et d’animer moi-même des ateliers.
Malgré un parcours scolaire correct dans les matières littéraires, je peux dire aujourd’hui sans me tromper que mon inconscient m’a amenée à pratiquer l’écriture en atelier pour aller y chercher d’autres choses que celles apprises jusque-là.
Une première rencontre d’abord, avec moi-même, m’autorisant à « dire » par l’écriture ce qui ne se disait pas chez moi, dire l’amour, mes états d’âme, mes propres croyances, mes propres valeurs.
Une deuxième rencontre ensuite, avec l’autre, les autres, ceux issus, chacun, d’horizons tellement différents et réunis avec moi, pour vivre ensemble ces moments, offrir et partager, alors que rien de nos vies, apparemment, ne pouvait laisser supposer des temps d’échanges et de partage.
Une autre rencontre encore, laissant la part belle à l’imaginaire, la créativité.
Les faits ont eu lieu peu à peu, de séances en séances d’atelier d’écriture, jusqu’au moment où, le constat était fait que quelque chose d’indicible s’était bel et bien passé. J’étais différente, écrivant, m’autorisant par-delà les préjugés ou la crainte du regard de l’autre.
En me formant à l’animation d’ateliers d’écriture, j’ai pu mieux comprendre ce qui se jouait.
L’accueil, tout d’abord, se doit d’être bienveillant, sans préjugé ni jugement. Tout écrit a de la valeur, la valeur d’exister, car il a été posé pour soi, pour l’autre. C’est dans la confiance que l’on avance.
Le cadre est tout autant important. Dans les ateliers où j’ai participé, puis ensuite dans ceux que j’ai animés
* les ateliers se passaient à partir
d’une consigne proposée aux participants. Parfois perçue comme contraignante, la consigne libère toujours, elle mène toujours le sujet à se dépasser pour mieux se livrer et se délivrer. Dès lors que l’imaginaire se déclenche, tout est possible, l’écriture se pose, une histoire se crée, un texte s’articule autour d’une idée force.
* les ateliers se passaient en deux temps :
-
Le temps d’écriture, temps personnel, d’écriture personnelle, où tout pouvait être « dit » (avec même l’invention de vocabulaire, quand cela s’avérait nécessaire) dans le respect de l’autre et de la loi.
-
Le temps de lecture de son texte à voix haute, aux autres participants / Le temps d’écoute du texte de l’autre, dans l’accueil et le respect de sa vérité.
J’ai ensuite animé des ateliers d’écriture auprès d’enfants, d’adolescents ou d’adultes. Je garde le souvenir ému de superbes textes, de nombreux moments partagés et vécus avec profonde intensité.
Je pense également à un groupe de jeunes adolescents en très grande difficulté scolaire, en très grande souffrance, incapables apparemment de communiquer autrement que par la violence, ayant écrit des textes empreints de bonté, de beauté tout simplement, se renarcissisant et renouant de cette manière des liens corrects avec leur environnement éducatif.
Je vous ai fait part, là, d’une expérience d’ateliers d’écriture. Bien évidemment, l’accompagnement par un art-thérapeute, apporterait encore plus, à savoir une interprétation individuelle ou collective aux participants, ce qui permettrait d’aller encore au-delà de l’apport d’un simple atelier d’écriture, j’en suis persuadée.
Gilbert
Un atelier d'écriture pour redonner l'en-vie
Bonjour à toutes et à tous et merci pour le témoignage de Christiane Frésu...
Oui, merci Christiane pour votre témoignage. Cela m'a rappelé un épisode de ma carrière d'enseignant.
Malik, un enfant immigré en très, très grande difficulté scolaire, fréquentait un CM 2, ne sachant pratiquement ni lire ni écrire. Une discipline le fascinait cependant : l'atélier d'écriture poétique. Peut-être par son aspect musical, les mots étant plus considérés comme ayant une sonorité que par leurs significations. A l'époque, j'étais maître E, chargé de la difficulté scolaire. Je proposai donc à Malik d'appliquer les consignes données par la maîtresse, le cadre dont parle Christiane, sachant que c'est moi qui écrirait. Mon rôle ne se résumant qu'à celui de scripteur, de " secret-taire ". Il se passa une chose extraordinaire au fil des séances. Malik prit un grand intérêt à l'apprentissage de la lecture au point de s'intéresser de plus en plus à ce qui se passait en classe dans les autres matières. Il finit par ne plus avoir besoin de " secrétaire ". Même si son écriture était phonétique, peu importe, puisque le support écrit était destiné à n'être qu'une trace lui permettant de se souvenir... Il lisait régulièrement, avec une joie non dissimulée, ses productions à voix haute devant toute la classe. Cet atelier d'écriture poétique lui a redonné le sourire et l'envie de rencontrer les autres élèves, ceux qui étaient " supposés-savoir "... Jusque-là, il ne savait pas que lui aussi " savait "...
Christiane Moreno
Nous sommes tous des " écrivants " :-)
C'est, en effet, l'un des intérêts de ce genre d'ateliers.... Nous permettre de découvrir que nous sommes tous des "écrivants"... Merci à vous, Gilbert, pour votre témoignage!...
Franchounette
La thérapie par l'écriture
J'adhère à 200%! Oui à l'écriture qui libère, surtout pour tous les timides et les hypersensibles qui ne peuvent exprimer par la parole leurs émotions, leurs sentiments.
Les ateliers d'écriture bien sûr constituent une des formes de thérapie, mais le journal intime, tenu régulièrement, l'écriture individuelle de nouvelles, de romans en sont d'autres tout aussi pertinentes.
Oui, Christiane, nous sommes tous des "écrivants" potentiels, même ceux qui s'en défendent, arguant de leur mauvaise orthographe, de leur difficulté à trouver les mots...Si l'on ne pratique pas, on ne peut pas savoir mais il suffit d'OSER et l'on est bien vite surpris par les résultats : se relire quelque temps par exemple nous révèle nos talents cachés...
Et l'inconscient, le malin, adore cette forme d'expression...
Oui, comme le disent si bien les différents participants au forum, on peut considérer l'écriture comme une "art-thérapie" : notre enfant intérieur trop longtemps étouffé, ("muselé" comme le dit Virginie) ENFIN va pouvoir se manifester, se livrer, s'amuser, ETRE.
Seul ou en groupe (au sein d'un atelier), chacun de nous peut être créateur et ainsi s'épanouir.
Un crayon, un stylo, peu importe, du papier (carnet, cahier, feuilles volantes...), il suffit de si peu pour être soi...
Loin de moi l'idée d'empêcher l'utilisation de l'ordinateur, mais les effets ne sont pas les mêmes. L'écriture manuelle, par les connexions neuronales qu'elle implique, est beaucoup plus efficace...La main, on le sait, est le prolongement du cerveau et les signes qu'elle trace échappent à notre contrôle. Chacun d'entre nous a son écriture, à nulle autre pareille, et jamais la même parce que chaque personnalité est unique. Elle suit nos humeurs, les aléas du quotidien, les frustrations mais aussi les petits bonheurs. Notre écriture VIT et vibre comme chacun d'entre nous. Ne nous privons donc pas de ce merveilleux atout.
Floriane
La mort du père
Mercredi 11 avril
7h54 ce matin-là. Le téléphone sonne. Me réveille en sursaut. Panique. Oh non, Oh non, Oh non !, dans ma tête. Mes premiers mot de ce jour si particulier. La lumière orangée du petit écran carré de mon vieux téléphone indiquent l’heure, et le nom de l’appelant : Fabien. J’ouvre le clapet, la peur au ventre, l’angoisse qui monte. Je sais ce qu’il va me dire, ou du moins je crois savoir :
- Allô ?
J’entends sa voix, grave, de par les circonstances, mais qui essaie de me ménager aussi en douceur :
- Salut, c’est moi. Maman vient de m’appeler. Son état s’est aggravé cette nuit, l’hôpital vient de l’appeler. Il faudrait qu’on y aille. Il ne faut pas trop traîner.
Ma première idée est de lui demander :
- Tu es où toi ? Tu es déjà en route ? Tu crois que j’ai le temps de prendre une douche et de manger ou pas ?
Stupide quand on sait que… personne ne sait combien de temps il reste ; encore moins mon frère. Il me répète simplement de ne pas perdre de temps, qu’il va déposer Noah chez sa nounou et qu’il y va directement ensuite. Je lui dis que j’essaie de faire vite. Je raccroche. Robb me demande ce qu’il y a. Je lui explique en quelques mots, et je saute du lit, en essayant de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller Ava qui dort en faisant ses petits bruits de bébé près de nous. Je file sous la douche et me dépêche. Je pense à lui, je pense à ma mère qui est en chemin. Je ne sais pas qui a prévenu ma sœur. J’enfile un jean, un T-shirt à col roulé noir, et un gilet noir. Mal à l’aise dans ce jean avec mes kilos en trop que je n’arrive pas à perdre depuis la naissance d’Ava. Tant pis. Pas le temps de réfléchir.
Je descends à la cuisine, me verse un bol de céréales, un verre de jus d’orange, en pensant Il faut que je mange quelque chose sinon je vais tomber. Mais je n’ai pas faim, je n’arrive pas à manger vite. Je vois le soleil levant envahir la pièce par la fenêtre Est. Et soudain les larmes coulent, les sanglots m’envahissent, et je pleure, ma cuillère à la main Aujourd’hui est le jour où mon père va mourir. Voilà ce que je pense, ou plutôt, ce qui me saute au visage. C’est insupportable. Impensable. Inimaginable. Robb m’entend sangloter si fort, il descend, nu, à peine séché, sortant de sa douche, pour venir me prendre dans ses bras.
Mon téléphone sonne à nouveau. Maman. A nouveau la peur ; déjà ?! Je décroche. Elle me répète ce que m’a dit Fabien : l’hôpital, l’état qui s’est dégradé, qu’elle est en chemin, qu’il faut y aller… Avec tout ce que cela suppose. Me demande si je suis en état de conduire. Sinon Laëtitia pourrait peut-être passer me prendre. Je réponds que oui. Je ferai attention. Et, à elle aussi, je demande si elle pense que j’ai le temps de terminer mes céréales ou si je dois partir tout de suite. Elle n’en sait rien, à moi de faire comme je sens… Sa voix aussi est grave, et douce. Elle essaie de me ménager dans ce moment.
Il est mort à 9h50. Nous étions tous présents : ma mère, ma sœur, mon frère et moi, et ma tante. Nous avons parlé au chirurgien du jour, compris qu’il n’y avait vraiment plus aucun espoir. Espoir que l’on ne nous avait pas beaucoup laissé entrevoir la veille déjà. Que ses organes lâchaient tous les uns après les autres, depuis le milieu de la nuit. Les médecins lui avaient « dopé » l’organisme au cours des dernières heures, mais chaque organe se mettait à dysfonctionner l’un après l’autre.
La veille, son cerveau s’était empli de sang peu après le réveil suite à la rupture d’un vaisseau dans le tronc cérébral ?, le cœur s’était arrêté pendant près d’une heure. Il s’était recouché avec de violents maux de tête, pour ne plus jamais se relever. Ma mère m’avait appelé alors que son cœur était reparti et qu’il allait être transporté à l’hôpital. Mon frère était avec elle sur place. Une heure. Je savais ce que cela signifiait. Je ne me faisais pas d’illusions. La difficulté était d’encaisser la nouvelle, de l’appréhender. D’entrer dans cette nouvelle réalité. Papa partait. De façon aussi inattendue que soudaine. Mais nous avons pu lui parler, chacun. Lui dire ce qui nous semblait si important qu’il sache. Tous les trois, mon frère, ma sœur et moi, l’avons remercié de qui il était, d’avoir joué son rôle de père protecteur : avec son alcoolisme destructeur, il nous a sauvés. Il est parti avec.
Nous l’avions vu deux jours plus tôt, pour le dimanche de Pâques. Il avait fait des « brrrr » avec la bouche en écho aux « brrrr » d’Ava. Je m’étais agacée qu’il ne trouve pas le cadeau pour Fabien, dont on fêtait l’anniversaire également, dans le placard de l’entrée, alors que ma mère lui répétait, depuis le salon « en haut à gauche », et qu’il regardait en haut à droite. Rien que de très habituel qu’il m’agace. Et puis, le reste de la journée, nous ne nous étions pas adressé la parole plus que ça. Comme d’habitude.
Arrivés dans la salle 12, j’ai moi-même rapidement demandé au médecin qu’ils cessent les transfusions, arrêtent leurs machines. C’est ce que le médecin nous avait suggéré. Rappelant bien qu’il n’y avait plus rien à faire. Qu’il était plus que probable que son cerveau soit endommagé. Son cœur s’était arrêté plusieurs fois, de longues minutes. Certes, il n’y avait pas eu d’IRM pour vérifier l’état du cerveau, mais nous ne l’avons pas demandé. Nous avions compris.
Lorsque les machines ont été débranchées, nous avons attendu. 15 minutes de « bip, bip… » se sont déroulées. J’ai regardé de nombreuses fois le cadran indiquant pulsation, rythme cardiaque et autres. Les courbes chutaient, lentement. La fréquence cardiaque diminuait. Je jetais aussi régulièrement un œil à la pendule. Je ne voulais pas qu’il meure à 9h51. Jusqu’à ce long « biiiiiiiiiiiiiiiiiip », et le tracé plat. Là, alors que son cœur venait de s’arrêter, j’ai regardé l’écran, comme pour avoir la confirmation de ce que je venais de comprendre, puis je l’ai regardé, lui, de nouveau, j’ai fermé les yeux, tenant toujours sa main gauche, j’ai inspiré profondément, par réflexe, et mon cœur a bondi dans ma poitrine. C’est là qu’est venu le moment le plus insoutenable. Le médecin est entré pour éteindre le bip. Je me suis retournée, les mains sur la bouche, j’ai à nouveau fermé les yeux, et j’ai étouffé le cri, dans un spasme violent. Je voulais hurler la douleur qui jaillissait partout en moi, en partant du ventre, se diffusant dans ma poitrine, ma gorge, mes membres. Les larmes ont jailli. Ma mère, qui se tenait à côté de moi, m’a attrapée par les épaules, pour me serrer dans ses bras. Puis nous avons fait le tour du lit, pour enlacer ma sœur. Et j’ai tendu la main à mon frère pour que le cercle se referme. Ses bras puissants nous entouraient toutes les trois. Nous étions tous si petits face à la douleur de la mort du père et mari. Mais unis.
Le long bip a repris, confirmant ce que nous savions. Le médecin est revenu, nous a parlé. Nous avons quitté la pièce pour retrouver papa quelques minutes plus tard dans une autre salle, débranché, étendu sur un lit « normal ». Nous avons accepté la demande de don de ses cornées, malgré la soudaineté et la rapidité de la demande. Il était mort quelques minutes plus tôt, encore chaud, « presque vivant » près de nous. Et puis, nous avons été emportés dans les démarches administratives et les préparatifs des obsèques.
J’ai trouvé du sens à cette mort. Ça a pris du temps. Arriver à poser ces mots (maux), en est la preuve. La douleur ne s’efface pas. Mais aujourd’hui, j’en suis capable parce que j’ai avancé. Accepté peut-être. Ces moments si particuliers, hors norme, si intenses me reviennent régulièrement depuis. J’avais besoin de les sortir de moi, de les exprimer, de les sublimer (?) par l’écriture.
Le début de ce texte a été écrit il y a 2 mois environ. Je l’ai poursuivi hier, terminé ce matin. Entre le début et la fin je suis passée du présent au passé dans la narration… Je n’ai pas voulu le changer.
Cécile
Emotion, accomplissement... et sérénité
Ce sont les 3 mots, Flora, qui me viennent après la lecture de votre beau texte... Un principe de réalité sublimé par l'écriture... qui me ramène au décès de mon père que je n'ai pu accompagné comme je l'aurais souhaité moi aussi (pour répondre à Isabelle). Mais, finalement, en avait-il besoin ? Merci d'être venu déposer et partager ici vos mots (maux) qui sont aussi un peu les nôtres désormais...
Isabelle
Bonjour Flora
Juste ce petit post, pour vous remercier de votre témoignage. J'aurais aimé "accompagner" le mien de père. Celà ne s'est pas présenté comme ça dans mon histoire, pour des tas de raisons... Mais je crois que quelques mois après sa disparition, il est venu me dire au revoir en passant par un rêve... Il me disait que je ne devais pas avoir de chagrin, qu'il était bien, là où il était... Est-ce que ce n'était qu'une production de mon inconscient ? Peut-être... Mais je crois depuis fort longtemps maintenant, que cette forme de communication existe... Merci...
linda
Écrire un peu chaque jour
Bonsoir
En 1989,j'ai commencé à écrire un journal,ça me faisait du bien d'écrire mes émotions,un peu plus tard,j'ai commencé également à noter certains rêves dans un cahier,parfois,je comprenais la signification,et d,autres fois,pas du tout.
Quand je lis un livre,j'aime bien noter ce que je ressens suite à une phrase qui me touche,parfois,il m'arrive de relire ces notes,plusieurs années plus tard,et ça m'aide à comprendre bien des choses.
Donc,à chaque jour,c'est important pour moi de mettre sur papier ce que j'ai vécu,il y a les beaux moments,aussi,les épreuves,tout y passe,et ça m'aide grandement dans ma vie.
Sylvie-0570
Pas très fan de cette méthode
En ce qui me concerne et étant quelqu'un d'assez secret, je n'ai pas très envie de faire un journal dans lequel tous mes faits et gestes seraient mentionnés, accompagnés de mon état émotionnel du moment. Tout simplement parce que tout cela ne regarde que moi... En outre, comme j'ai une excellente mémoire, j'arrive à travailler sur moi même en reprenant des souvenirs assez lointains et, en règle générale, je constate que j'ai plutôt évolué ! Mais, encore une fois, je n'ai aucune envie - le jour où je ne serai plus sur cette terre - que certains membres de ma famille lisent mes écrits intimes... Ainsi n'en trouveront-ils pas !
Charles
Assez secret aussi
Ce n'est pas mon truc non plus. Et ce d'autant plus que maintenant que je vis en couple, je n'aimerais pas que ma compagne tombe sur des pensées qui n'appartiennent qu'à moi.