Cancer du sein guéri

Portrait de Danièle-Dax

Je voudrais poster ce message d'espoir pour toutes celles qui souffrent d'un cancer du sein. Une amie, qui avait un cancer du sein, vient de me téléphoner : elle a vu hier l'équipe médicale qui la suit de près depuis quelques années et qui lui a dit qu'elle était guérie... Si certaines personnes veulent venir témoigner de leur côté, même s'il ne s'agit pas exclusivement de cancers du sein, je pense que ça pourrait contribuer à remonter le moral de ce type de patients qui, bien que souvent très entourés par leur famille, peuvent se sentir parfois très seuls. Les Fêtes de fin d'année approchent et si nous pouvions rassembler nos énergies pour leur apporter u peu de notre soutien, je crois que ce serait bien pour eux mais pour nous aussi qui, bien que n'ayant pas développé cette terrible maladie, ne sont à l'abri de rien...

Portrait de Gilbert

Votre post et sujet de discussion est plein d'espérance ! J'adhère d'autant plus que j'ai dans mon entourage une personne atteinte d'une forme de cancer. Comme votre amie, Danièle, à aujourd'hui ses analyses sont satisfaisantes. Ce qu'il y a de positif dans cette épreuve, c'est que cette maladie a eu du sens... Ce qui me rappelle les Evangiles dans lesquels Jésus affirme qu'une pathologie peut être un signe de la Gloire de Dieu... Oui, vous avez raison, nous ne sommes à l'abri de rien. Pour ma part, je remercie l'âme d'une personne atteinte d'une tumeur au cerveau qui m'a beaucoup enseigné et transmis. J'ai une pensée pour elle aujourd'hui ! C'est elle qui m'a accompagné pour la suite de mon voyage ici-bas...

Portrait de Juliette

Merci Danièle pour votre merveilleuse idée de transmettre de l'énergie positive à toutes et à tous ceux qui traversent cette épreuve douloureuse. 

Mon mari a déclaré une leucémie, cancer du sang, cet été et ses dernières analyses sont excellentes, il est sur la voie de la guérison. Cet épreuve a été difficile mais tellement riche d'enseignements, de rencontre et d'amour.  

Le plus compliqué c'est l'annonce de la maladie car on comprend vite qu'il va falloir l'accepter et la comprendre car elle n'est pas là par hasard, elle a du sens : elle est là comme un miroir pour le malade et sa famille. Tout le monde a quelque chose à comprendre.

Lorsque mon mari est arrivé dans sa chambre d'hopital, au bout de son lit, il y avait une inscription, surement la marque du matériel médical, était inscrit : évolution. Nous n'étions que tous les deux, nous nous sommes regardés et tout de suite nous sommes partis dans cette direction : la maladie pour évoluer. Cela rejoint certains post du forum : un mal pour un bien. A partir de ce moment là, nous nous sommes concentrés uniquement sur une énergie positive tout en éssayant de comprendre le sens de la maladie et petit à petit nous avons mis en place des changements. Je dis nous, ça peut peut-être surprendre alors que c'est mon mari qui a eu le cancer mais c'est parce que il nous a permis d'avancer tous les deux. Lui, qui n'avait jamais pris soin de son corps, a décidé en plus du traitement de chimiothérapie de prendre un traitement homéopathique pour accompagner sa guérison et, chose extraordinaire, il s'est inscrit à des cours de Qi Gong. C'est pour lui une révalation, il adore et est même devenu très adepte de la méditation. Il est aussi un enseignement pour moi car il me guide vers mon propre développement spirituel. Notre couple évolue, il a gagné en équilibre et en harmonie, tout en étant plus centrés chacun sur soi.

Nous avons apris a faire la part des choses, ce qui est important est devenu évident et nous avons pu aussi évoluer en tant que parent puisque jusque là nous étions trop sur le dos de notre fille.

La maladie nous a permis aussi de faire de belles recontres, par forcément de nouvelles personnes mais des personnes que nous avons pu vraiement rencontrer, porteuses d'une belle énergie et qui nous ont accompagnés. Nous sommes concentrés uniquement sur le positif, refusant tout contact avec du négatif. Dès le début, mon mari était persuadé de sa guérison et c'est ça qui a fait la différence, il est riche d'une belle énergie et comme me l'a dit une grande dame de coeur : "Nous avons la chance toutes les deux d'avoir un mari qui tient la route".

Tous les jours nous nous sommes répétés ses messages positifs transmis par les uns et les autres : "après le pluie le beau temps", "ce n'est qu'un nuage" et surtout vivre "ici et maintenant". Bien sur que sur la route, il y a eu des moments plus difficiles, mais il faut regarder plus loin, vers la lumière, ces moments difficiles ne sont que des étapes, Dieu nous offre la possibilité d'aller plus loin de grandir, de choisir notre voie. Par la maladie, il vient nous rappeler que nous avons pris le mauvais chemin, que nous nous égarons et il nous donne la possibilité de revenir sur notre route. 

Je voudrai remercier tous ceux qui nous ont transmis leur belle énergie positive, mon mari qui est un agent d'évolution pour moi et qui m'a permis de développer ma foi en Dieu. Grâce à lui, je sais que Dieu veille sur nous, qu'il est en chacun d'entre nous. 

Je voudrai transmettre à tous ceux qui sont touchés de près ou de loin par la maladie, qu'il faut garder espoir, que Dieu veille sur vous, que ce n'est qu'une étape et que si cette étape s'offre à vous c'est que vous êtes capable de la traverser, qu'elle n'est qu'évolution et n'oubliez jamais que Dieu n'est qu'Amour.

Portrait de Rose Crémière

Mais qu'en est-il des autres qui rechutent ou se battent?

C'est une maladie qui se soigne maintenant assez bien, mais pas pour tous les cancers. Elle reste mortelle, qu'on se le dise. L'intérêt d'avoir une maladie comme ça c'est d'expérimenter qu'on est mortel. ça ça vaut de l'or!

Car enfin on peut se mettre à vivre. Peu importe la durée, mais vivre, sans plus s'encombrer de tas de choses inutiles, ou de bla bla. Etre de fait dans l'essentiel. 

Or l'essentiel n'est pas fait de guimauve mais de vie, la vraie.

Portrait de Gilbert

Je suis étonné, Rose Crémière, de la virulence de vos propos. Où trouvez-vous de la guimauve dans ces lignes ? Bien sûr que le cancer nous rappelle que nous sommes mortels. Je ne crois pas que quelqu'un ici ait dit le contraire. Justement, il était question dans le post de Danièle-dax essentiellement de vie puisque le principe de guérison existe aussi. J'ai témoigné en ce qui me concerne de la mort d'un ami, qui se sachant condamné, n'éprouvait aucune colère, alors qu'il avait légitimement de quoi être révolté. Un grande leçon de vie pour moi ! Mais je peux comprendre aussi que certains soient choqués que certains guérissent et d'autres pas. Difficile de parler de choses que l'on n'expérimente pas dans son propre corps, je vous l'accorde, mais je ne saisis pourtant pas le sens de votre mot " guimauve ". Danièle-dax, vu ses différents posts, est bien loin d'en être là... Bonne soirée !

Portrait de David Ibanez

J'ai toujours aimé la guimauve et je demandais à ma mère de m'en acheter dans une jolie boutique du centre ville où elle allait faire des achats pour sa cuisine. Je vous dois d'ailleurs de me rappeler ce souvenir. Mais là où la surprise me prend, c'est quand je lis votre nom (ou pseudo) car la rose trémière est une variété de guimauve. Ma pensée rencontre un peu la votre car je réfléchissais ce soir à la couleur mauve. Bonsoir.

Portrait de Orlan

Sauf que le mauve c'est la couleur dite du demi-deuil !
No comment...

Portrait de Serge

Aller à l'essentiel quand on apprend qu'on est atteint d'un cancer David I, ça ne consiste pas à manger de la guimauve ni à fantasmer sur la couleur mauve : ça consiste juste à trouver la force de se relever, de mettre un pied devant l'autre alors que le sol semble se dérober à chaque instant sous ses pas... Et ça c'est déjà très dur car ce n'est jamais gagné... Il faut réapprendre à avoir du courage et ça ce n'est pas gagné non plus...

Portrait de David Ibanez

Bonsoir Serge, bonsoir Orlan,

Je répondais à Rose Crémière. Je respecte profondément les personnes atteintes de maladie. Je crois que la guérison convoque toutes nos ressources, même l'imagination lorsqu'elle permet de passer d'un sentiment pénible à un souvenir ou à une réalité agréable. Et cette imagination requiert autant de force, me semble t'il, que celle que vous évoquez pour mettre un pied devant l'autre. La guimauve est apparue avec un sens plutôt négatif dans cette discussion sur la guérison. J'ai trouvé ça dommage et j'ai voulu témoigner du sens positif que je connais, parce que ce sujet sur la guérison ne me laisse pas indifférent. C'est de la pensée positive appliquée au contexte.

Portrait de Sofia M

J'ai lu et relu votre post Rose Crémière tant il m'a étonnée, voire choquée par vos propos. Au point que j'étais même étonnée que personne ne vous ai répondu rapidement. En m'inscrivant, j'ai donc pu découvrir le commentaire de Gilbert que je partage à 100 %. À ma façon je vais insister
lourdement, en mettant mes gros sabots pleins de paille...
Tout d'abord nous savons tous que nous sommes mortels, en dehors bien entendu des malades souffrant de psychose qui ont quitté la réalité. Ensuite, tout un chacun sait aujourd'hui que le
cancer est une maladie mortelle et ce, quelle que soit sa zone d'élection. En outre, tout cancéreux
est aujourd'hui informé par le corps médical de la dangerosité de sa maladie et, pour être touchée
de très, très près par cette maladie dans ma famille, je peux vous dire que ces patients ont une
dignité et un courage exemplaires. Malgré la lourdeur de leurs traitements et leurs angoisses,
malgré la fatigue épuisante qui accompagne chaque journée, ils ne se plaignent jamais... D'autre part, depuis plus d'un siècle, et notamment avec les travaux de Sigmund Freud, nous savons
combien la pensée positive, qui contribue à la réactivation des pulsions des vie, est importante dans l'accompagnement de la maladie pour combattre Thanatos (la pulsion de mort). Personne n'a le
droit d'enlever aux malades ce type de médiation, y compris lorsqu'ils se rapprochent de la prière et de Dieu. D'autant que la guérison existe. Quant à votre phrase " Peu importe la durée, mais vivre,
sans plus s'encombrer de tas de choses inutiles, ou de blabla ", elle fait partie selon moi d'une
intellectualisation déplacée. Dites-vous bien que tout malade du cancer survit tant que les
premières cinq années cruciales ne sont pas passées car la sixième année peut annoncer une
récidive tant redoutée... Votre lucidité, tel un couperet, Rose Crémière, est dénuée du tact le plus
élémentaire et le plus altruiste. D'ailleurs, je rejoins encore Gilbert lorsqu'il explique qu'il est très difficile de parler de ce qu'on n'a pas expérimenté dans son corps, notamment au regard de métastases en particulier quand elles n'ont font qu'à leur tête, allant jusqu'à dérouter la médecine et la recherche. Je voudrais aussi vous parler de mon électricien, un homme charmant, 50 ans, gros
travailleur, belle entreprise. Il a appris il y a un an qu'il avait un cancer. Je l'ai vu la semaine dernière. Il m'a dit que l'année écoulée avait été plus que difficile, ne serait-ce que pour que ses
affaires ne périclitent pas mais il m'a surtout dit qu'il est très inquiet de ne pas pouvoir le cas échéant accompagner son fils de 13 ans jusqu'à sa majorité... Cet homme est complètement
déprimé. Son amaigrissement de 10 kilos, m'a-t-il dit, est lié à une perte d'appétit inhérente aux traitements mais surtout à ses angoisses. Alors vous savez Rose Crémière, lui conseiller de vivre et
d'aller à l'essentiel comme vous dites, je ne sais pas si ça le ferait... Personnellement, j'ai senti qu'il avait envie d'être écouté et je lui ai raconté mes ennuis de santé que j'ai depuis deux ans, même s'ils n'ont rien à voir avec un cancer, et j'ai senti que ce partage lui avait fait du bien... C'était juste le sens du post de Danièle-Dax : donner un peu d'espoir à des malades qui en ont besoin...
Sachez Rose Crémière que je n'ai pas voulu être désagréable avec vous mais je ne pouvais pas laisser passer...

Portrait de yamina.174

La réaction de Rose Crémière est difficile à lire pour toutes les raisons sensées qui lui ont été expliquées. Quant à celle de David I, dans ce contexte sérieux qui touche la fragilité de l'organisme et du psychisme du malade cancéreux, elle est carrément incongrue. Sauf que la banalisation de cet ordre peut cacher une angoisse de mort bien verrouillée... Ceci dit, je n'ai pas l'intention de me lancer dans une analyse sauvage dont s'empareraient possiblement des projections potentielles...

Portrait de Soso

Les " Il n'y a qu'à " sont déjà insupportables lorsque quelque donneur de leçons vient nous les asséner dans des domaines sentimentaux ou financiers par exemple. Mais balancés à des malades, et à des cancéreux en plus, ça n'a pas de nom...

À l'inverse, moi aussi j'affirme haut et fort qu'on peut guérir du cancer du sein : deux cas dans mon entourage proche et ces deux femmes n'ont pas développé de boulimie de la vie pendant leur maladie. Elles l'ont acceptée en suivant les consignes médicales. Ce qui n'est déjà pas si mal...

Portrait de Juliette

Bonjour Rose Crémière,

Comme le dit Sofia, mon mari et moi n'avons pas attendu le cancer pour savoir que nous étions mortels. Je ne reviendrai pas sur les angoisses, la réalité de la maladie qu'a si bien décrite Sofia car ce n'est pas le sujet que nous a proposé Danièle-Dax. Il est ici question de donner l'énergie nécessaire à ceux qui sont touchés de près ou de loin par la maladie pour avancer vers la guérison. Que ce soit le malade ou l'accompagnant, il se sent seul, démuni face au cancer alors ici sur ce forum c'est la possibilité de venir rechargé ses batteries car "l'espoir fait vivre" : seule la pulsion de vie (Eros) fait avancer. Mon mari et moi comme je l'ai dit dans mon précédent post avons écarté de notre route toutes pensées négatives, Thanatos.

L'humain pour avancer a besoin d'énergie, de pulsion de vie, qu'il trouve en ce faisant plaisir et par la pensée positive qu'il développe ou qu'il reçoit. Chacun d'entre nous avons ce résevoir plus ou moins plein. La maladie vide rapidement ce réservoir et c'est parce que autour de vous certaines personnes ont la générosité de vous donner de leur énergie que vous pouvez de nouveau remplir le votre. Nous avons eu la chance lui comme moi de beaucoup recevoir et ce qui nous a permis d'avancer. Aujourd'hui mon mari a récupéré son niveau d'énergie et moi aussi, je dirais même que le mien déborde alors il me semble plus que normal, à mon tour, via ce forum et ce sujet tout particulièrement de transmettre ce surplus d'énergie pour que quelqu'un puisse remplir le sien. Cela se traduit par des pensées positives, des prières, de l'espoir ...

On ne peut donner que ce qui déborde de la coupe, ce qui ne me semble pas être votre cas Rose Crémière vu votre colère. la colère consomme beaucoup d'énergie alors ne videz plus votre réservoir et acceptez la pulsion de vie.

Portrait de Isabelle

Dans mon entourage familial proche, ma grand-mère paternelle puis mon père, sont décédés d'un cancer à 2 ans d'intervalles… Il n’est pas question ici, de « projeter » une pulsion de mort « déplacée », juste de témoigner de mon « petit » cheminement personnel face à ce genre d’épreuves…

D’ailleurs, au passage, je remercie tous ceux qui se sont appliqués ici, à justement mettre de la pulsion de vie en première intention… Et particulièrement Danièle-Dax et Juliette pour autant de partage… C’est une des raisons fondamentales de l’existence des forums et blogs de Signes et sens !

A titre plus personnel, des témoignages comme ceux-là, me font véritablement « avancer » aussi… Bien qu’étant en bonne santé physique, et mentale (enfin humblement… je le pense…), ces deux décès m’ont touché autant qu’ils ont généré, pour moi, une certaine réflexion… Ce que dis d’ailleurs Sofia à propos de son électricien, est très parlant également pour moi…

Pour des tas de raisons, j’ai la responsabilité de l’éducation de mon plus jeune fils… aujourd’hui âgé de 12 ans…

Ma grand-mère est décédée d’un cancer du sein, après l’ablation du sein gauche, à l’âge de 88 ans… Étant une dame âgée… Je pourrais dire que sa mort me semblait peut-être un peu moins « injuste » en soi… En comparaison de la mort d’un petit frère à l’âge de 11 ans…

Cependant, ma réflexion m’a tout de même « poussée » à tenter de comprendre, ce qu’il m’était possible, dans le sens d’une évolution… Il se trouve, que ma grand-mère paternelle, maîtresse-femme en soi, un peu « phallique » en somme, à tout de même eu le grand mérite à mes yeux, de se « dépatouiller » toute seule avec 2 enfants « à charge », et également sa grand-mère et sa mère… Mon grand-père ayant « pris la poudre d’escampette » lorsque mon père et ma tante avaient respectivement 13 et 12 ans… C’est elle qui s’est « battue » pour assurer et assumer, avec pratiquement son seul salaire, le quotidien familial… Même si sans doute, ce que lui « renvoyait » sa mère, a permis à mon père de se donner les moyens de devenir un adulte avec une excellente et confortable situation… Il n’empêche qu’il est mort d’un cancer déclaré du colon « guérit » qui s’est transformé en cancer du foie, mais lui beaucoup plus jeune, à l’âge de 67 ans… Ma grand-mère a été enterrée la veille des 65 ans de mon père, le 30 avril 2004... c’est vrai d’ailleurs, qu’être né un 1er mai, en soi ce n’est pas anodin… Ce dont je me souviens particulièrement, de ce temps d’obsèques, c’est toute la colère « rentrée » et tout autant, la détresse de mon père… Pour lui, sans aucun doute, sa mère était le « pilier » sur lequel il avait pu solidement « s’appuyer », qui lui faisait défaut…

Bien évidemment, ce n’est qu’un aspect très superficiel, que de le dire comme cela ici… Mais c’est quand même important en soi déjà… Deux autres aspects un peu particuliers, quelques années auparavant, m’ont laissé une empreinte réflexive de la part de mon père… Le jour de l’officialisation de son départ à la retraite, mon père m’a dit, « voilà, à partir d’aujourd’hui, je suis vieux »… à l’âge de 60 ans ! 1 an plus tard environ, au détour d’une conversation ou il était question de maladies graves, il a conclu celle-ci, par « personnellement, s’il lui arrivait d’être gravement malade, ayant toujours eu une bonne santé, il ne saurait pas se « battre », il serait anéantis »… Le cancer l’a terrassé, à peine 2 ans après avoir été dépisté le 12 novembre 2006… Outre le fait, que sur un plan familial et transgénérationnel, ces cancers renvoient à une névrose de guerre, entre autres, je crois aussi, qu’autant ma grand-mère que mon père, ont retournés contre eux-mêmes des culpabilités démentielles, qui les « rongeaient »…

Je pourrai développer, bien d’autres aspects que je pense avoir un peu « compris ». Mais ce qui me semble surtout important de dire ici, à l’instant « t », c’est le fait, qu’il m’arrive de « penser » (sans obsession de ma part…), que si moi-même, je devais « avoir » un cancer, comment faire face, y compris en prenant en compte, ma responsabilité de mère vis-à-vis de mon plus jeune fils… car bien sûr, son père est bien vivant, mais au vue de son positionnement, je pense que notre fils se retrouverait très seul…  Curieusement, je me suis surprise très récemment à « prier », en demandant pardon à mon fils, pour mes « positionnement » discutables quelquefois… Je vous rassure ! Point de masochisme ou d’autoflagellation pour moi ! Juste une « prise de conscience » plus en avant, de cette responsabilité qui m’incombe en tant que parent, aussi… De m’appliquer à faire de mon mieux autant qu’il m’est possible… En ayant bien à l’esprit, là encore, à ma mesure, que prendre en compte ce que mes positionnements peuvent aussi générer d’aspects culpabilisants pour mon fils, en tout cas pour ce qui m’appartient… Je suis persuadée, que « réfléchir » à ce « genre de chose », c’est important pour soi, pour autant que possible se « sentir » au clair avec soi… Et donc, par là-même, « lâcher » des culpabilités qui n’ont pas nécessairement lieux d’être « encore »… Ce qui potentiellement en tout cas, peut permettre aussi, pour ces propres enfants, de n’en pas trop accumuler non plus…

A titre personnel, là encore, c'est aussi une des grandes forces que donne un solide travail analytique... Etre le plus honnête possible avec soi sans jamais perdre de vue, que personne n'est immortel, mais tout autant que nul n'est irremplaçable non plus...

Portrait de Viviane

Un sujet très sérieux et délicat s'il en est, car dès qu'on parle maladie grave, je suis entièrement d'accord avec Juliette et Danièle-Dax les premières, il est d'autant plus important de remettre d'autant plus Eros en avant... D'ailleurs, si je ne m'abuse Eros symbolise la pulsion de vie tout autant que l'amour... J'avais en tête depuis 2 jours déjà, de vous proposer de "développer un peu" un sujet sur les "alicaments", dont on parle de plus en plus, notamment à propos du cancer dans toutes ses formes... Au vue, de ce que je lis ici, mes doutes sur le côté "sensé" d'un tel sujet sont levés... A demain donc pour ma "petite" participation vivante !

Portrait de Gilbert

Viviane, je ne doute en aucune manière que votre apport de demain sera une " grande " participation vivante. J'ai pu apprécié par ailleurs sur ces forums votre professionnalisme en la matière doublé d'une absence de prosélytisme déplacé. J'attends donc votre sujet sur les " alicaments " avec impatience. Bonne journée à toutes et à tous. J'ai trouvé cette discussion passionnante et pleine d'amour aussi...

Portrait de Ketty-Voyante

Que pensez vous des livres du Pr David Khayat, chef de service  d’Oncologie à l'hôpital de la à Paris.

- Prévenir le cancer ça dépend aussi de vous, éditions Odile Jacob, 2014

- Le Vrai régime anticancer, Odile Jacob, 2010

 

Portrait de Viviane

S’il est bien évident que pour une part en tout cas, « nous sommes ce que nous mangeons », il semble de plus en plus évident (démontré par de nombreuses et sérieuses études scientifiques à l’appui), que notre alimentation au quotidien, permet aussi une véritable prévention tout autant qu’un réel soutient en cours de traitement, en lien à toutes les formes de cancer… 

Pour répondre directement à la question de Ketty, je ne connais pas personnellement les ouvrages qu’elle cite, mais ce que j’écris aujourd’hui, s’appuie essentiellement sur un ouvrage, qui me semble tout à fait sérieux : « Les aliments contre le cancer ». Cet ouvrage est co-écrit par 2 docteurs canadiens (le docteur Richard Béliveau est une sommité dans le domaine de la recherche contre le cancer et le docteur Denis Gingras chercheur spécialisé en cancérologie), qui depuis une quinzaine d’années déjà, mettent en avant les bienfaits d’une alimentation riche en végétaux (fruits et légumes, aliments oléagineux, chocolat noir, thé vert… pour ne citer que ceux-là), et tout autant « limité » en viandes, notamment les viandes rouges. Ces aliments courants ont été appelé « alicaments » tant il semble, qu’ils aient un rôle prépondérant pour permettre à notre organisme de « lutter » vis-à-vis des cellules cancéreuses « en devenir » ou déjà développées… 

Ainsi, juste pour exemple, quelques chiffres avec une étude réalisée sur la population d’Amérique du Nord il y a environ 10 ans, démontre que bien évidemment, le tabagisme serait responsable de 30 % de cancer, mais également 30 % autre serait en lien direct avec une alimentation déficiente (allant jusqu’à 90 % pour les cancers spécifiques œsophage, estomac et côlon), 15 % aux facteurs héréditaires, d’autres pourcentages bien plus faibles comme les « expositions professionnelles » par exemple, complètent ces chiffres… Si à titre personnel, je ne peux réellement dissocier la part de « destinée », et bien entendu les  schémas psychiques de l’individu, il me semble tout de même important en soi, de prendre en compte ce facteur « alimentation », ne serait-ce que parce que, bien souvent, nous avons quand même un peu tendance à malmener, ce que nous avons pourtant de plus réel, le corps…

Selon cet ouvrage toujours, il y a tout une « liste » d’aliments essentiels à ne plus ignorer… Il est à noter également que ces deux chercheurs disent clairement, qu’il vaut bien mieux « opter » pour une véritable modification de notre alimentation, qu’user et abuser d’une complémentation en certains apports spécifiques. Tout simplement parce que lorsqu’on absorbe les aliments, cela produit toute une « réaction en chaîne naturelle » quant à une transformation moléculaire liée à la pluralité des nutriments contenus justement dans un aliment, contrairement à un complément alimentaire en tant que tel, qui la plupart du temps ne fournira qu’un type spécifique de molécules (je ne vais peut-être pas me faire que des amis… mais je crois que le bon sens sous-tend surtout, qu’une consommation ponctuelle n’est pas néfaste en soi, mais que cela doit rester véritablement épisodique). D’où l’intérêt de consommer des produits frais le plus possible…

Pour donner quelques idées à propos de ces " alicaments ", l’intérêt ici, est d’en mettre certains en avant, au vue d’une large liste trouvée dans cet ouvrage :

- Pour les légumes, tous les choux, qui sont des légumes crucifères, par exemple, sont extrêmement bénéfiques par leurs composés phytochimiques aux propriétés anticancéreuses. Citons également les propriétés de la tomate, mais paradoxalement de préférence lorsqu’elle est cuisinée et d’autant plus avec de l’huile d’olive… Tout autant, citons également l’aubergine, l’avocat, ou encore la laitue et le cresson, le céleri… entre autres.

- Pour les fruits la consommation de tous les agrumes autant que les fruits dits rouges, comme fraise, framboise, myrtille, mais aussi canneberge et cerise. Manger en abondance pomme, poire et raisin autant que consommer régulièrement des noix et noix de pécan, par exemple.

- N’oublions pas de largement « piocher » dans les condiments, comme l’ail, l’oignon mais aussi le basilic, la coriandre, le curcuma, le gingembre ou bien encore le poivre noir le romarin, le thym et le persil…

- Enfin, les chairs animales bénéfiques sont essentiellement les poissons comme le hareng, le maquereau, la sardine et le saumon…

- Ne sont pas en reste, un apport généreux des huiles végétales ou encore le cacao, choisir le chocolat noir à 70 % est préférable, et tout autant la consommation de thé, en privilégiant le thé vert… 

En fait, au vue de cette liste, que je n’ai restituée qu’en partie seulement, il s’agit bien d’une véritable « modification » de nos habitudes alimentaires en tant que telle, rien de plus rien de moins… en prêtant une attention particulière à certains aliments plus particulièrement, mais dont la richesse en quantité et en qualité, fait qu’il n’y a pas de véritable impossibilité à mettre en place ses modifications… Donc, ne nous en privons pas…  

Portrait de David Ibanez

Bonsoir Yasmina,

Je réponds tardivement à votre message parce qu'il m'a donné à réfléchir. J'ai hésité à vous l'écrire, mais votre remarque sur l'incongruïté de mon message ainsi que votre analyse ne me conviennent pas du tout.

Portrait de yamina.174

Figurez-vous que je suis très contente que mes propos ne vous aient pas convenu. D'ailleurs, vous ne dites pas pourquoi, me laissant le soin de me demander de quelle façon j'ai bien pu vous blesser... Ce que je ne ferai pas dans la mesure où c'est mon éthique personnelle qui m'a fait réagir : non, Monsieur, avec la maladie on ne fait pas dans la guimauve. Non, Monsieur, avec la maladie - et quelle qu'elle soit - on ne badine pas. Très jeune, j'ai été amenée à comprendre que toute maladie est mortelle. Je dis bien " TOUTE " car le symptôme traduit un dysfonctionnement interne (dixit Sigmund Freud) dont on ne peut pas mesurer l'ampleur. On peut mourir de la grippe, comme d'une septicémie, comme d'une crise d'asthme, comme d'une appendicite. Autant dire que la moindre approche superficielle de la maladie traduit une immaturité de la part de celui ou celle qui l'aborde comme il le ferait en regardant une série télévisée qui se veut médicale. Le même constat existe pour des émissions qui se veulent " Psy ", conduites (eh oui !) par des animateurs - et le plus souvent par des animatrices - dont ce n'est pas la profession et qui répondent n'importe quoi aux personnes qui sont sur le plateau avec leur détresse, le pire étant les émissions de radio où les réponses téléphoniques nullissimes pour la plupart ne peuvent faire que des dégâts a posteriori. Non Monsieur, je suisnau regret de vous dire que télévision, radio, presse, livres, forums, blogs, prêches, ne doivent pas permettre de dire N'IMPORTE QUOI. Chacun a la responsabilité de son interlocuteur, même s'il ne le connaît pas... Nous assistons actuellement, y compris hors des frontières de l'Hexgone, aux dérives mentales d'une ex-première dame et aux conséquences républicaines possibles de son hystérie : voilà encore de quoi s'interroger individuellement pour ne pas faire de même dans notre " propre " sphère. Pour en revenir à votre étonnement, David I, j'ai juste envie de vous rappeler que foromer sur des sujets sensibles et terribles comme le cancer du sein, est une opportunité pour véhiculer de l'empathie, de l'aide, de l'Amour et non des réactions déplacées et décalées. Par contre, il existe des sites " poubelle " qui permettent la détestation et s'ils plaisent à certains, c'est leur histoire dans une époque où l'abominable retour de la décapitation par quelques Français de souche devrait nous faire prendre conscience qu' " Aimer son prochain comme soi-même " est la seule base de réflexion quotidienne à avoir, mais encore faut-il s'aimer un peu soi-même pour y parvenir... Je voudrais encore vous relater un épisode de ma vie qui raisonne en moi chaque fois que nécessaire, comme un rappel à l'ordre, David I : à 18 ans, j'hésitais quant au choix de mes études au point d'en être arrivée à ne rien faire en fac. Un membre de ma famille, médecin, sentant que j'étais assez sensible à la détresse humaine, m'a fait faire un stage dans la clinique de cancérologie où il travaillait. Là, j'ai découvert l'atrocité du cancer qui frappe aussi bien les nourrissons, que les ados, que les adultes, que les personnes âgées, dont la souffrance psychologique et les douleurs atroces sont " tues " à l'extérieur de l'établissement, ce qui est bien normal. Et sachez aussi David I que même la fameuse pompe à morphine que le malade est censé utiliser s'il le désire est bien entendu réglementée et peut ne pas suffire à calmer la violence des douleurs... Je pense que si vous aviez la possibilité, vous aussi, d'aller faire un stage dans un centre anti-cancéreux, ça vous permettrait de voir la réalité bien en face...

Portrait de Gilbert

David I, pour être un fan de ces forums depuis plus de 6 mois, j'ai beaucoup appris de ces échanges qui permettent, comme vous le précisez, de réfléchir sur soi-même. Je peux comprendre que vous vous soyez senti quelque peu destabilisé par les propos de Yasmina quant à votre intervention. Cependant, ils font suite à une réaction pour le moins " inconvenante " de la part d'une foromeuse qui n'a d'ailleurs même pas daigner revenir s'exprimer de nouveau. Il est vrai qu'il n'est pas question ici de langue de bois et les profils psychologiques qui ont du mal à s'interroger préfèrent aller sur des espaces où leur ego ne prend aucun risque. Pour ma part, et m'étant parfois fait remettre à ma place, j'ai beaucoup avancer sur ces forums. Beaucoup avancer car je crois avoir lâcher-prise sur ma  " parano ". Et je reviens avec encore plus de joie me confronter à moi-même. Lorsqu'il est question d'un sujet aussi grave que le cancer, cela soulève des réactions qui, effectivement, ont à voir avec la pulsion de mort inhérente en chacun de nous. Que cela nous convienne ou pas, nous sommes tous confrontés à cette angoisse. A nous de faire qu'elle ne prenne pas le dessus dans des conflits de surface stériles. Encore merci à Danièle-dax d'avoir osé ce sujet douloureux, qui comme à l'accoutumé, ne m'a pas ménagé aussi, tant le cancer m'éffraie aussi. Mais j'y ai trouvé un fabuleux message d'espoir et n'est-ce pas cela l'essentiel, nos petites égratignures à l'ego n'étant que " pipi de chat " face à l'ampleur de l'angoisse des personnes étant confrontés directement ou dans leur entourage par ce " crabe " sournois que représente cette maladie ?

Portrait de David Ibanez

Bonjour Gilbert,

Je suis d'accord avec vous sur l'aspect positif de ce forum qui permet d'échanger, de réfléchir et de faire des liens, beaucoup de liens. C'est très intéressant de pouvoir communiquer de la sorte, de se confronter aux textes des autres, d'être surpris par certaines idées, et même d'aborder des sujets difficiles. Je veux continuer de participer à ce forum et de répondre aux autres participants dans la mesure de mes possibilités.

Bonne journée.

Portrait de Danièle-Dax

Je me permets de vous dire, David I, combien votre réaction positive m'a émue.
Personnellement, je serai très heureuse de découvrir à l'avenir vos commentaires, l'essentiel étant - comme vous le dites - que nous échangions et quand nous ne sommes pas d'accord entre nous, il faut se le dire (comme dans un vieux couple!) pour que nous puissions éventuellement revoir notre copie ou, au contraire, fortifier notre position avec des arguments objectifs à l'appui...

Merci encore David I et bonne journée.

Danièle.

Portrait de David Ibanez

Danièle, je reçois votre salutation avec un grand plaisir. C'est aussi pour moi la satisfaction de rencontrer, après quelques méandres, la personne qui a initié cette discussion. Je vous remercie pour votre encouragement à m'exprimer dans ce forum.

Je remercie Gilbert de m'avoir montré ce qu'il y a de positif dans ces discussions et pour ses encouragements aussi.

A bientôt sur ces forums.

David

Portrait de Gilbert

Je ne suis pas étonnée de la réponse de Danièle, preuve s'il en est que les qualités humanistes authentiques ne sont pas de vains mots sur ces blogs et forums. Je me joins donc à elle, tout d'abord parce que vous m'avez interpellé directement, et d'autre part pour votre com plein d'humilité, pour vous encourager à vous exprimer ici sans fard ni faux semblant. Je réitère ce que j'ai dit plus haut. J'ai beaucoup avancé ici, et ce grâce à la pluralité des foromers. Pas de pensée unique mais véritable dialectique dans le respect des personnes. Et ça, c'est toujours évolutif ! Je vous souhaite une très agréable journée et un bon début de semaine en espérant vous lire très bientôt !

Gilbert

Portrait de Ketty-Voyante

 C'est  écrit Cremiere pas  Tremiere

Juste pour info ! aucun rapport avec la guimauve ......

Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

Je viens de lire avec intérêt toute cette discussion. Comme le dit Ketty, ce sujet et les réactions de nos foromers avertis n'ont absolument rien à voir avec  de la  " guimauve ". Jouer avec les mots de manière inconsidérée revient à jouer dangereusement avec les " maux ", surtout si l'on n'est pas concerné directement. D'où l'intérêt de ne pas écrire n'importe quoi pour ne pas rajouter des erreurs aux douleurs, qui, comme le rappelle fort justement Yasmina, ont à voir avec un principe de réalité et ne doivent pas être prétexte à fantasmer. Sigmund Freud a suffisamment expliqué que certains mots d'esprit peuvent être destructeurs, l'inconscient projetant  à tout va sa propre pulsion de mort. Le dessein de Danièle-Dax étant, à l'inverse, d'impulser une belle pulsion de vie. Je confirme ce qui a été dit par un foromer : le principe de guérison est inhérent en chacun de nous mais encore faut-il que les choses ne soient pas prises à la légère. Bon après-midi à toutes et à tous.

Gilbert. R.

Portrait de gwenn8212

Bonjour à toutes, je vais vous raconter le parcours de ma maman :

En 2004 : ma mère a une tumeur cancéreuse au sein droit, elle a 48 ans. Après plusieurs opérations les médecins décident de lui faire une mastectomie. S'ensuit alors des séances de chimio et des rayons.

Après cet période difficile, ma mère a été tranquille pendant 12 ans (bien sûr avec des examens réguliers pour vérifier que tout va bien).

En juin 2014 : ma mère se plaint d'une douleur sous le bras droit au niveau de l'aisselle. Elle fait donc des examens, sa prise de sang est bonne, la scintigraphie aussi.

En septembre 2014: après un scanner, son oncologue qui la suit depuis son premier cancer lui annonce que ce sont les ganglions axillaires qui sont touchés et qu'il s'agit d'une récidive de son premier cancer, elle a 60 ans aujourd'hui.

A partir de ce moment-là elle commence un traitement : mais grosse déception pour elle (et pour nous) on nous annonce que ce n'est pas opérable. Elle commence alors une première chimio trop forte, une seconde qu'elle ne supporte pas non plus (trop d'effets secondaires). Elle perd beaucoup de poids et l'oncologue lui programme alors des rayons. Mais la tumeur est mal située et pour ne pas toucher les poumons, ils ne peuvent en irradier qu'une partie. Après les rayons, elle continue alors avec une chimio plus supportable mais les douleurs sont toujours présentes. Je précise que depuis le juin 2014, elle prend du doliprane toutes les 6 heures pour soulager ses douleurs et de la morphine également et je pense que s'il n'y avait pas ces douleurs au quotidien ce serait plus facile pour elle de supporter son traitement.

En septembre 2015, quasiment un an après l'annonce de sa récidive, elle en a tellement marre de ses douleurs qu'elle en parle au remplaçant de son oncologue qui lui prescrit alors des anti-inflammatoires. Et cela la soulage radicalement, clairement elle revit, mais nous on ne comprend pas pourquoi on ne lui en a pas prescrit plus tôt. Alors, à ce moment-là on a besoin d'un deuxième avis médical et on transfère donc son dossier dans un autre centre plus reconnu pour le traitement des cancers.

Depuis octobre 2015, elle est donc suivie dans ce centre par un professeur : il regarde son dossier et nous dit que sa première oncologue lui a donné le traitement approprié et qu'il ne comprend pas pourquoi ça n'a pas marché. Il tente donc une thérapie ciblée, une chimio qui n'agirait que sur les ganglions.

Mais le 1er janvier 2016, elle a son bras qui gonfle, elle est hospitalisée pendant quelques jours car elle fait une lymphangite (infection de la lymphe) et heureusement avec des antibiotiques, son infection est traitée et son bras n'est plus enflé. La semaine dernière elle a eu son RV avec le professeur et après comparaison des 2 derniers scanners, il nous dit que rien n'a bougé, il est déçu et nous tous par la même occasion.

Ma mère va commencer le 9 février une nouvelle chimio mais je vous avoue que c'est dur d'avoir tout le temps des mauvaises nouvelles. Nous aimerions vraiment qu'un traitement puisse agir sur les ganglions, faire en sorte qu'ils diminuent pour que ça appuie moins sur les nerfs et que ça atténue ses douleurs du quotidien. Mais pour cela il faut trouver la combinaison de molécules la plus efficace...

Quand je lis tous vos messages, je me rends compte que vous êtes nombreuses à vivre cet épisode douloureux (tant sur le plan physique que sur le plan moral).

Ma mère nous préserve beaucoup mais je sais qu'au fond d'elle ce n'est pas facile et nous ça nous fait mal de la voir s'affaiblir de jour en jour.

Voilà son parcours et si je me suis inscrite sur ce forum c'est parce que je recherche une personne qui pourrait avoir un cas similaire au sien et qui pourrait échanger avec elle et lui remonter le moral. Je vois bien qu'elle en a besoin et même si on est présent pour elle, partager son ressenti, son parcours avec quelqu'un qui traverse la même chose qu'elle c'est quand même rassurant.

Alors n'hésitez pas à me contacter.

Merci et bon courage à toutes !

Portrait de Younes

Bonjour Gwenn et bienvenue sur ces forums. Je ne peux pas vous aider directement par rapport à votre demande mais j'ai été touché par votre récit. J'espère de tout coeur que les choses vont aller dans le bon sens. En tous cas je pense à vous et à votre maman.

Younes

Portrait de Charles

Je me joins à Younes pour vous souhaitez aussi la bienvenue, Gwenn. Le fait que vous ayez pris le temps de ce partage va certainement vous aider et aider votre maman. Je ne suis qu'un musicien mais je crois au pouvoir des vibrations. Et ici, elles sont très belles. J'espère que votre demande aboutira. En attendant je vous envoie toutes mes meilleures pensées.

Charles

Portrait de Gilbert

Je suis sûr effectivement qu'il existe des associations qui vont dans ce sens de l'échange. Tenez-nous au courant, Gwenn. Cela peut aussi aider d'autres personnes dans votre cas. Recevez tout mon soutien !

Gilbert

Portrait de Isabelle

J'y ai fait allusion dans d'autres post, j'ai dans mon entourage proche, quelqu'un qui vit en ce moment avec un cancer grave. Pour ce que j'en sais, il semble que dès que les traitements ont commencé, ont lui ai proposé "divers soutiens", y compris, par le biais de personnes bénévoles, qui se rendent chez les malades en cours de traitement, pour "parler" de leurs expériences réciproques... Avez-vous chercher du côté associatif ? En passant par le Centre de traitement où votre mère est soignée ? De tout coeur avec vous Gwenn8212... et je suis d'accord avec ce que dit Charles aussi...

Portrait de Thierry

Pour rejoindre les propos d'Isabelle, je vous confirme que normalement chaque établissement ou service d'oncologie dispose d'un espace de parole / dialogue dédié aux patients afin qu'ils puissent échanger sur leur quotidien, leurs expériences, leurs difficultés...
Pour résumer, l'objectif et les bénéfices d'un groupe de parole c'est : "à la fois écouter et parler, être écouté et se parler."   Je vous communique le lien ci-après qui précise un peu mieux ce qu'est exactement un groupe de parole : http://www.docvadis.fr/cabinetduliondor/page/nos_conseils_pratiques/votre_vie_quotidienne/cancer_je_rejoins_un_groupe_de_parole_pour_sortir_de_mon_isolement.html

Informez vous auprès des infirmières ou de la psychologue du service où se trouve votre mère pour savoir si l'établissement dispose de ce type de groupe. D'autres sources d'informations sur ces groupes sont disponibles auprès auprès de votre médecin, auprès de l’Espace Rencontre Information ou du Kiosque Information de votre établissement de soins, ou bien encore auprès de la Ligue contre le cancer.

Je souhaite que la nouvelle chimiothérapie de votre mère lui permette de réduire ses douleurs et ses ganglions afin qu'elle reprenne gout à la vie et aux bonnes nouvelles !

Bravo gwenn8212 pour le soutien psychologique et affectif que vous apportez au quotidien à votre mère.

Bien à vous.
Thierry

Voici quelques liens utiles avec des adresses d'associations par exemple :
- Annuaire des adresses utiles pendant un cancer : http://www.le-cancer.com/annuaire-des-adresses-utiles-pendant-un-cancer/annuaire-ressources/groupes-de-parole/

- http://www.chimio-pratique.com/category/les-soutiens/

- Vidéo: http://crtt.net/unite-oncologie/soins-complementaires-et-aide-au-patient/soutien-psychologique-2/cancergroupe-de-parole/

- Information et soutien, malades ou proches d'un patient, découvrez les liens utiles pour vous informer et échanger. : http://www.unicancer.fr/patients/information-et-soutien

Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

Bonjour Gwenn,

Soyez la bienvenue sur ces forums d'entr'aide. Et merci à nos amis internautes qui ont réagi avec leur coeur. Je tiens à remercier tout particulièrement l'apport humain et surtout pro de Thierry. Les informations qu'il donne sont concrètes et peuvent certainement faire avancer les choses dans le bon sens. Je suis sûr que vous allez trouver l'espace de parole que vous cherchez.

Bien à vous,

Gilbert. R.