L'IVG banalisée ?

Portrait de cricri

40 ans que la Loi sur l'IVG est passée. 40 ans déjà que les femmes se disent devenues réellement propriétaires de leur corps. 40 ans que les femmes ne meurent plus en raison d'hémorragie ou de septicémie liée à des actes pratiqués sans hygiène ou par incompétence par celles qu'on appelait autrefois " les faiseuses d'anges ". Ça, c'est tout le versant positif. Mais, et comme toujours, le progrès amène systématiquement des dérives... Ainsi, je ne veux même pas retenir le nombre d'IVG pratiquées chaque année, ne serait-ce qu'en France, et sur des femmes majeures, donc au courant maintenant que la contraception existe et, celle-ci, depuis plus de 40 ans... Je ne sais pas si ces mêmes femmes, qui ont donc de quoi éviter de supprimer une petite vie, réalisent vraiment ce qu'elles font. Trouvez-vous qu'il y a un jugement moralisateur chez moi ou pensez-vous, vous aussi, que dans trop de cas l'IVG est devenue une sorte de moyen de contraception " facile " et irréfléchi ?

Portrait de Cécile

Il n'y a cerainement pas de hasard. Hier soir, j'étais chez une amie et on passait à la télévision un film de fiction sur Simone Veil. D'ailleurs, ce sujet à interpellé une de nos amies foromeuses quant au positionnement inconscient de cette grande dame.

Toujours est-il que nous avons discuté, mon amie et moi, sur les dérives d'une loi qui se voulait - comme vous le dites dans votre question - protectrice. Je suis d'accord avec vous, nous assistons, à mon sens, à une sorte de dérive qui consiste à faire d'un futur enfant un véritable objet sur lequel on a droit de vie ou de mort, alors que la contraception existe et est efficace. S'il y a un jugement moralisateur chez vous, ou considéré comme tel, sachez que je me range alors de votre côté en tant que femme consciente que nous avons suffisamment acquis de droit pour ne pas banaliser l'IVG. Il est vrai que j'ai la cinquantaine et que je ne suis donc plus concernée directement et que peut-être les plus jeunes ont d'autres arguments. Je serai ouverte pour les entendre !

Portrait de Juliette

Evidemment qu'il n'est pas question de juger les femmes qui ont recours à l'IVG comme vous le dites Cricri, cette loi est protectrice pour toutes les raisons que vous avez énoncées.

Je suis d'accord avec vous que l'on constate une dérive de l'IVG, utilsée comme moyen de contraception. J'ai une connaissance, une jeune femme de 20 ans qui a fait une IVG à 19 ans, elle ne se sentait pas prête. Trois mois après et malgré la contraception, elle est de nouveau enceinte et là, elle me dit c'est pas possible c'est un signe, je dois garder cet enfant, contre l'avis du compagnon de l'époque. Depuis la naissance de cette petite fille, toute sa vie a changé mais dans le bon sens : elle s'est autorisée une voie professionnelle qui lui convient , a rencontré l'amour, bref elle est heureuse et malgré son jeune âge, je trouve qu'elle s'en sort très bien. Pour elle, l'enfant surprise est un beau cadeau de la vie. Elle a accepté l'imprévu.

Portrait de cricri

Le témoignage de Juliette est magnifique. Il m'a laissée sans voix mais pleine d'humilité. Effectivement, quand la vie se fait plus forte que tout, elle passe par des interstices improbables...
Ceci dit, je pensais que cette discussion lancerait un long débat passionnant : que nenni ! Mais, malheureusement, le silence des foromers me donne raison : l'IVG est banalisée. J'aurais cru également qu'un médecin viendrait donner son point de vue mais ce fut un vœu pieux... Ainsi va la société qui préfère s'émouvoir, par médias interposés, de la soi-disant présence d'un tigre dans les rues et qui n'était en fait qu'un... chat ! Peut-être est-ce lié à mon âge qui avance à grands pas mais je trouve les réactions de beaucoup d'humains de plus en plus absurdes...

Portrait de Sofia M

Je comprends tout à fait le coup de gueule de Cricri que j'approuve... Mais, pour ne pas apporter davantage d'amertume à la pertinence de ses propos, je voudrais juste dire que si une IVG s'impose à une jeune femme, ou à un couple, il m'apparaît important qu'elle ou qu'ils
s'interroge(nt) sur cet acte de façon à ce que la disparition prématurée de ce petit être en formation ne soit pas inutile... Et, indépendamment de cette éthique personnelle qui me semble
incontournable, je voudrais rappeler qu'on sait aujourd'hui que toute IVG laisse une sorte de " trou " dans la filiation que certains de la lignée, a posteriori dans la " descendance " (je dis bien " a
posteriori "), chercheront à combler mais aussi à mimer (et c'est bien là le drame) avec leurs moyens psychologiques. Les cas de " figure " seront légion mais je n'ai pas envie de donner plus de
détails car les individus concernés peuvent avoir recours à des ouvrages, notamment en Psychogénéalogie, qui leur feront comprendre qu'une IVG n'est pas un acte anodin puisqu'il
marquera au fer rouge les " héritiers " de la lignée pour longtemps s'il n'y a pas interrogation. Je me répète, je le sais mais un embryon qui ne se développe pas, au fallacieux prétexte que c'était
un " accident ", qu'il n'était pas désiré ou qu'il y a les traites du crédit maison à " régler " (ce que j'ai entendu de la bouche d'une relation), fera " parler " de lui un jour, à sa façon...
Malheureusement, ce sera ceux qui n'y sont pour rien qui " paieront "... Lire Françoise Dolto sur ce thème ou écouter certaines de ses conférences peut aussi aider à se responsabiliser...

Portrait de Juliette

 Je réagis Sofia M a ce que vous dites sur le prix à "payer" pour ceux qui suivent comme une difficulté à trouver sa place.

Mon beau-père, le second mari de ma mère est né après une grande quantité d'IVG de la part de sa mère (non-dites sauf à ma mère). Cette femme, aujourd'hui âgée de 90 ans, a eu recours aux  "faiseuses d'ange" au début de son mariage et ce plusieurs fois car son mari ne voulait par d'enfant. Puis elle a eu un garçon, suivi de nouveau par des avortements et un second fils, mon beau-père. 

A mon avis ses enfants sont des IVG "ratées" car je pense qu'elle ne voulait pas d'enfant, elle ne les a jamais supportés. L'IVG, pour elle, a été un moyen de contraception. Mon beau-père a  60 ans, il n'a jamais trouvé sa place, il est incapable de se faire plaisir, il se rabaisse en permanence et pense ne pas mériter grand chose : il se vit comme un "raté" alors que ce n'est pas le cas. Il est très angoissé comme si la vie et la mort était confondue. Il n'a d'ailleurs jamais eu d'enfant et a choisi une femme ma mère, qui en avait déjà deux.

Portrait de Isabelle

Toutes mes excuses à vous Cricri... J'avais bien lu votre question déjà hier, mais pour ma part, je souhaitais "laisser un peu murir" ma réponse... Je suis tout à fait en accord avec ce qui a déjà été dit ici, et notamment sur cette dérive d'une loi, qui au départ se voulait protectrice... Car effectivement, si j'ai bien suivi toutes les informations rappelées à propos de cette loi, elle a le mérite d'exister, au départ, sur l'aspect santé publique et tout autant humaniser la femme en tant que telle...

Mais en définitive, on a véritablement banalisé cet acte, qui et je suis d'accord avec Sophia M, outre même le fait du geste en tant que tel, qui est tout sauf anodin pour celle qui le vit déjà, une IVG même légale, laisse des traces indélébiles en "héritage"... Et ne parlons même pas des "possibilités" proposées par certains pays, d'une IVG plus tardive... ce qui démontre, qu'au travers de ce genre de banalisation grave, l'être humain s'inscrit encore et toujours dans sa toute-puissance insensée d'un droit de vie et de mort... D'ailleurs, comment ne pas faire un parallèle, qu'une banalisation de cet ordre alimente et justifie aussi, les "actes" extrémistes qui sous prétexte de "religion" re-chosifie totalement la femme et se donne tout autant le droit de vie et de mort à leur tour...

Mais pour revenir à l'IVG en tant que telle... à ma connaissance (vérifiée), ma fratrie devrait être de 5 enfants au lieu de 3... 2 IVG maternelles, l'une avant mon frère (pour raison médicale), l'autre après mon frère (pour "confort")... Mais tout autant, ma fratrie de 3 s'est réduite à 2... suite à la mort accidentelle d'un petit frère de 11 ans...

Ma soeur à 2 enfants, et moi 3. Parmi ces 5 enfants, seul le premier arrivé est une fille... qui à 27 ans aujourd'hui... et qui se dit de plus en plus fréquemment qu'elle est tout à fait "anormale", parce qu'elle n'a aucun désir d'être mère, alors qu'elle est en couple, et que ses amies autour d'elle deviennent toute mère, certaines ayant déjà 2 enfants... et qu'en plus elle aime la relation aux enfants qui d'ailleurs le lui rendent bien... Une jeune femme intelligente, extrêmement cultivée notamment dans le domaine artistique... Et qui se retrouve dans un parcours de vie peu "évolutif" sur un plan travail et "rongée" par des tonnes de culpabilités injustifiées au regard de son éducation... Celà fait déjà un peu de temps, que la façon qu'elle a de "dérouler" sa vie m'interroge... Hors de tout jugement...

Alors bien sûr, il y a bien évidemment tout le schéma destinée, mais si on pouvait un tant soi peu, ne pas s'appliquer à systématiquement s'en rajouter "des couches"... Parce qu'après tout, les moyens de contraception sont suffisament à la portée du plus grand nombre... Et qu'utiliser la pilule ou le préservatif, par exemple, c'est quand même bien différent en soi... c'est s'autoriser un vrai "progrès" dans un sens liberté... Mais où est donc le progrès et la liberté évolutifs et nécessaires à l'Humanité, avec une IVG comme contraception ? Car à force de banalisation on déshumanise ce qui devrait pourtant être toujours un principe premier : la vie !

Portrait de Emma

J'ai bien lu vos posts et je vous rejoins sur le fait qu'il ne faut pas banaliser l'IVG, c'est une décision douloureuse, difficile, et l'on ne soupçonne pas les conséquences énormes en terme de culpabilité, consciente et inconsciente, qu'elle entraîne.

Je n'aurais jamais cru avorter un jour, surtout que je l'ai fait alors que je suis mariée, que nous avons déjà 2 enfants, et une maison suffisamment grande pour en accueillir d'autres. J'avais dû arrêter la pilule temporairement à cause de problèmes gastriques, nous avons utilisé le préservatif et n'avons jamais constaté de problèmes avec mais je suis tombée enceinte. Mon mari a tout de suite réagi comme si l'avortement était logique, pour lui c'était la même chose que de prendre la pilule, le résultat étant le même : ne plus avoir d'enfants. Pour moi, cela n'avait rien à voir, c'était déjà traumatisant. Il m'a dit qu'il n'était pas sûr de supporter une nouvelle grossesse et un nouvel enfant, que cela le ferait certainement partir. J'ai choisi de conserver ma famille, au détriment de cette nouvelle grossesse. Je pouvais faire un choix différent mais je ne l'ai pas fait. J'ai passé la pire semaine de ma vie, jusqu'au dernier moment j'ai pensé à changer d'avis mais je ne l'ai pas fait. 

J'ai senti beaucoup de culpabilité, au conscient, mais ma culpabilité inconsciente était bien plus grande. Grâce à mon analyse, j'ai pû identifier l'ampleur de cette culpabilité et la comprendre, la travailler, donner du sens à cette IVG, mais il subsistera toujours en moi une part de culpabilité. Mon mari qui croyait que cela serait facile (je rejoins sur ce point la banalisation de cet acte) a eu en fait beaucoup de culpabilité également et a changé d'avis, il me dit que s'il avait sû nous n'aurions pas eu recours à l'IVG (pour moi, le fait de parler d'"IVG" au lieu de dire "avortement" ou "interruption volontaire de grossesse" est déjà une banalisation d'ailleurs). 

Aujourd'hui, je me rends compte que cette IVG m'a permis de ne plus être dans le jugement face aux femmes, aux couples qui y ont recours. Quelle que soit leur histoire, cela leur appartient et fait partie de leur chemin de vie, aussi douloureux que cela puisse être. Tout ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui je choisis la vie mais cela reste mon chemin de vie.

Portrait de Viviane

Votre témoignage est très émouvant Emma... Merci du fond du coeur. Le mien va en sens inverse, mais n'y voyez aucune forme de jugement pas plus que de morale... C'est juste mon chemin à moi... J'élève de façon "assez solitaire", mon plus jeune fils... Pour des tas de raisons, la relation que j'avais à son père était très compliquée... Lorsque je me suis retrouvée enceinte, (ce n'était pas calculé, en tout cas au conscient...), même si le couple que nous formions n'était pas stable... pas une seconde je me suis demandée si je "souhaitais" cet enfant car celà me semblait évident. Son père lui s'est posé la question... et m'a proposé alors que j'étais enceinte de 4 mois d'avorter... Je m'y suis formellement opposée au cours d'une très vive dispute... Bien que nous nous soyons mariés durant ma grossesse, notre couple a explosé quelques mois après la naissance de notre fils... J'ai traversé un temps très "difficile"... Et puis je me suis quand même "reconstruite"... grâce aussi sans doute à la présence de cet enfant... Pour moi il n'y a jamais eu l'ombre d'un doute quand à accepter cette vie nouvelle... Comme si justement à l'inverse, d'une certaine façon, je n'avais pas d'autre choix que d'élever cet enfant... Mais sans aucun doute parce que dans mon parcours à moi, c'est par là que j'ai grandis... un peu... et peut-être que l'on peut aussi se demander... A quel prix (y compris égoïste aussi)...  A chacun son chemin... Je ne crois pas qu'il y ait de situations idéales de toute façon... Mais ce dont je suis sûre, c'est que l'IVG n'est pas un moyen de contraception en soi, et qu'y avoir recours doit être un acte murement réfléchis auquel il faudra donné du sens.

Portrait de Natalie

Bonjour,

je viens de lire avec attention vos messages et je pense que si les forumeurs ont mis un peu de temps à répondre c'est que c'est un sujet qui soulève beaucoup de résistances et de culpabilté consciente et inconsciente. Comme on a pu le voir aussi, au niveau du transgénérationnel beaucoup de familles sont concernées par l'avortement, qu'il soit clandestin ou pas.

Pour ma part, j'ai pu observer ma plus jeune soeur passer par un avortement et les conséquences que cet acte a eu sur sa vie . Lorsqu'elle avait 17 ans, elle était en couple depuis quelques mois avec un jeune homme un peu plus âgé qu'elle. Elle est tombée enceinte de manière inattendue. Elle était absoluement paniquée puisqu'en pleines études, contruction de son couple qui connaissait à cette époque des hauts et des bas et elle a donc pris la décision d'avorter. Il n'y a pas eu de suivi psychologique en amont de la décision. Elle était dans une véritable souffrance. Quelques années plus tard, toujours en couple avec ce même homme, ils choisissent ensemble de faire un enfant. La culpabilité inconsciente était si forte qu'ils ont mis des années et ont du recourir à la médecine pour y arriver. Du côté de ma soeur: problème au niveau de l'ovulation nécessitant un traitement et problème au niveau des trompes ( sans doute son inconscient lui disait qu'elle s'était trompée en avortant) relevant d'une opération chirurgicale . Du côté de mon beau-frère: problème de spermatozoïdes. C'était triste de voir durant toutes ces années ces deux jeunes gens qui étaient poutant capables de concevoir un enfant ensemble à la base en arriver un une fécondation in-vitro pour être parents. Ils le sont aujourd'hui mais c'est un exemple de force de la culpabilité inconsciente dont parle Emma. 

Il faut savoir aussi que notre arrière grand-mère selon ma grand-mère, "aidait à accoucher les femmes". Si l'on resitue cela dans les années 20 à 40, on peut se demander si elle n'était pas aussi une "faiseuse d'anges". 

Quoiqu'il en soit, je tricote beaucoup. J'ai commencé par faire des bonnets ( beaux- nés?) pour les enfants de mes amies, puis pour moi et maintenant pour mon fils et mes neveux. Je me dis que c'est peut-être une sublimation ( par rapport aux aiguilles à tricoter utilisées pour ces avortements clandestins) de cet héritage transgénérationnel.

Quant au suivi psychologique des femmes qui décide de faire un IVG il est assez particulier. Je crois qu'un délai de réflexion est nécessaire et qu'un entretien avec un psychologue également. Pourtant, au final, il semblerait qu'il n'y ait pas de vrai accueil ou d'aide à la prise de décision et les femmes se reçoivent des réflexions blessantes, humiliantes ou malhonnêtes. Ainsi, une amie me rapportait que lors d'une échographie passée avant l'IVG l'échographiste lui avait dit que ce n'était pas nécessaire de recourir à une IVG car l'embryon n'était pas viable et qu'il ne tiendrait pas. Ce n'était pas vrai et apparement cette personne essayait simplement de faire dépasser le délai légal pour qu'elle ne puisse plus avorter. J'ai l'impression que certains professionnels de santé cherchent à faire culpabiliser une femme qui souhaite avorter pour la faire changer d'avis au lieu de l'accueillir, l'écouter. Cet façon de culpabiliser la femme comme mauvaise femme ( voir femme de "mauvaise vie" parfois) ne peut pas laisser la place à cette femme de s'envisager comme une future mère suffisament bonne pour accueillir un enfant. C'est logique que la plupart du temps aucune d'entre elles ne reviennent sur sa décision . 

Portrait de fluorite

a  47 ans,je suis a nouveau tombée enceinte;et je me suis rendue compte que je ne pouvais envisager une IVG ,sauf anomalies génétiques;j'ai cherché des excuses pour justifier mon choix,comme Allan Khardec.Bref,c'est au ressenti,que l'on choisit .Je pense qu'ôter la vie n'est pas anodin ;après la loi le permet.Mais les lois ne sont pas toujours justes;elles ne sont qu'une expression humaine.J'apprends ici,que ces actes s'impriment dans l'héritage générationnel;donc,ce qui n'a pu aboutir,se perpétue a l'insu des descendants...

 

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Portrait de yamina.174

J'aime bien votre commentaire Fluorite car il laisse les choses à leur place selon l'angle de gravité avec lequel nous regardons une décision à prendre...
Je vais élargir le débat au risque de choquer...
Certains hurlent en voyant des femmes porter un manteau en vraie fourrure mais ils oublient juste que leurs chaussures, leur ceinture sont en cuir - et non pas en plastique - et que certains d'entre eux mangent du poisson et de la viande !!! Jésus lui-même encourageait les pêcheurs, mais pas les pécheurs, bien entendu...
Tout est subjectivité et c'est aussi comme ça que le monde tourne... Et puis il est toujours facile de juger quand on n'est pas concerné soi-même et ce, dans quelque domaine que ce soit...