J'ai lu un article qui conseille de bien regarder les signes qui nous entourent avant de prendre une décision (au moins 3 signes ). Et il faut que ces signes aillent dans le sens du changement qu'on veut opérer. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça et est-ce que vous avez des exemples ?
Cécile
L'apport de Serge
Bonjour Mireille,
Il va falloir que je réfléchisse à votre question avant de dire des bêtises. Et peut-être attendre que des psys viennent nous éclairer. Pour l'instant, cela m'a fait penser à une discussion où il était question de rendez-vous manqué. Serge conseillait d'attendre la troisième annulation pour prendre la décision de changer son point de vue sur la personne évoquée. Je vous recopie ce qu'il avait dit car ça me paraît très psy :
Nous fonctionnons en tant qu'êtres humains selon un processus " trinitaire " (le père, la mère, l'enfant + notre héritage cultuel), le rythme de trois temps est ainsi inscrit en nous...
Juliette
3 signes pour symboliser
Je pense Mireille, que pour qu'un changement tienne la route il faut passer par l'élaboration, la construction et la réalisation et les 3 signes viennent symboliser ces 3 actions.
Juliette
Changement de coiffeur
Désolée Mireille, mais j'ai mis beaucoup de temps pour trouver un exemple, ce n'est pas si simple et ce n'est quand même pas un exemple qui a bouleversé ma vie.Un ami m'a parlé d'une histoire de coiffeur et c'est cela qui m'a permis de repenser qu'après mon déménagement, en changeant de ville, je commençais à envisager de changer de coiffeur. La distance (quoique quand on a un bon coiffeur, on est souvent prête à faire quelques kilomêtres), mais surtout je trouvais que la qualité baissait et la coiffeuse qui s'occupait de moi devenait un peu familière. Donc j'étais dans l'idée de changer.
- La coiffeuse qui s'occupait de moi s'est bloqué le dos et était en arrêt maladie pour un long moment
- Quelques jours après, une connaissance, qui allait chez ce coiffeur, me dit qu'elle n'y va plus.
- Le seul jour où je peux aller chez le coiffeur c'est le jeudi matin et sur rendez-vous car je ne veux pas passer la matinée chez le coiffeur. Il y a un coiffeur à côté de chez moi et je décide de les appeler pour me renseigner. Je les appelle et on m'annonce que le seul jour sur rendez-vous c'est le jeudi. Alors j'ai pris mon premier rendez-vous et je suis satisfaite par ce salon de coiffure.
Danièle-Dax
Hasard ou coïncidence?
Encore un signe de plus pour moi! Je viens de découvrir la réponse de Juliette et j'ai cru que je lisais ma propre histoire de coiffeur!!!
Il y a une quinzaine d'années maintenant que je vais me faire coiffer chez un franchisé à la célèbre
enseigne. Il se trouve que cet établissement connaît des changements de personnel un peu trop important mais compte (j'ai envie de dire: comptait...) un excellent coiffeur. Celui-ci présente
toutefois la particularité d'être souvent absent ou, quand il est là, c'est genre tout ou rien: soit il est
d'une amabilité quasi familière, soit il dit à peine bonjour... Voilà des mois et des mois que des signes récurrents m'indiquent qu'il faut que je parte de ce salon (notamment un temps d'attente
trop long car injustifié: les coiffeurs parlent trop en coiffant), et pourtant je patiente, sûrement par
solution de facilité. Re-signe il y a quelques jours : comme j'ai de la route à faire pour rejoindre la
ville dans laquelle se trouve ce commerce, je compte toujours un peu large pour ne pas être en
retard. En arrivant, le fameux coiffeur me faire remarquer sur un ton désagréable que je suis en
avance (je n'ai que 10 minutes d'avance et le temps que j'enlève mon manteau, que j'enfile un
peignoir et que je m'installe au bac pour le shampooing, ça donne 5 minutes d'avance!!!). Je dis
que je le sais... Quelques minutes pus tard, une employée me met une serviette pour me faire le shampooing. Le même coiffeur arrive en me redisant que je suis en avance (!!!) et qu'il a une coupe
à faire avant de s'occuper de moi. Ce à quoi je lui réponds que ce n'est pas un problème. Il
explique à la shampouineuse qu'il faut qu'elle me mette très peu de soin sur mes cheveux, alors
que c'est tout le contraire et qu'il le sait: prenant un traitement médical, mes cheveux ont besoin d'être nourri abondamment... Il me dit sur un ton limite grossier que si mon brushing ne tient pas,
il ne faudra pas que je vienne me plaindre!!! Ce à quoi je lui réponds gentiment que je ne lui ai
jamais fait le moindre reproche (en sous-entendant: même quand il le méritait...)... Je pourrais
rallonger la liste mais là, la "coupe" est pleine...
Ça y est: j'ai enfin pris ma décision et j'ai pris rendez-vous la semaine prochaine chez un autre coiffeur... Ça m'a libérée la "tête) et si je ne suis pas contente de ce nouveau coiffeur, j'en essaierai
un autre et ce, jusqu'à ce que je sois satisfaite!
Je voudrais vous dire, Mireille-cogolin, que je ne sais pas pourquoi il faut que je quitte maintenant ce salon de coiffure où je vais depuis longtemps mais ce salon s'est de toute façon "dégradé" au fil du temps et je n'ai pas envie de me dégrader, d'autant que je connais des ennuis de santé comme je le disais. Mais, de toute façon, je sais qu'en partant de ce salon je règle quelque chose, je "bouche" une "boucle" et qu'il me sera donné a posteriori la raison de la nécessité de ce changement. Quoi qu'il en soit c'est toujours protecteur... En revanche, où je suis très mécontente de moi c'est que j'ai trop attendu pour prendre ma décision: j'ai eu des dizaines et des dizaines d'occasions de le faire mais j'ai une faille au fond de moi qui me joue facilement ce genre de tour: je patiente, imaginant que les gens vont changer... Quand ça compulse comme disent les psys, et c'est valable dans tous les domaines, il faut partir... Trois signes c'est super et je vais retenir la leçon...
Gilbert
J'ai tendance à ne pas vouloir voir !
Votre post m'a encouragé, Danièle, a devenir plus vigilant et à apprendre à repérer ces trois compulsions. Lorsque j'effectue un changement, il faut toujours que j'attende la dernière limite. Cela se concrétise trop souvent par une perte d'énergie et une peur du changement. Heureusement, j'ai autour de moi deux amis (avec moi ça fait 3) qui me connaissent assez bien pour me bousculer dans le bon sens. Promis, désormais j'essaie d'ouvrir mes yeux avant qu'il ne soit trop tard... Merci à vous tous et à très bientôt !
Gilbert
Sofia M
Le changement réfléchi c'est que du bonus !
Je m'inscris un peu dans le registre des commerçants désagréables et non reconnaissants de l'argent qu'on leur laisse depuis des années !
J'ai eu le même problème avec un boucher. J'en ai tellement eu marre de ses erreurs de commande qu'il ne reconnaissait pas, de ses prix qui augmentaient allègrement, de la qualité de la viande qui baissait, du fait qu'il n'ait jamais un geste commerçant (et je passe sur les anecdotes pas très croustillantes mais je suis en pause au boulot et je manque de temps), que j'ai pris la décision de ne plus y mettre les pieds !
J'ai d'abord trouvé un excellent boucher mais très âgé déjà, qui a fermé et le commerce qui l'a remplacé n'est pas une boucherie. J'ai fait les villages alentour et j'ai trouvé un boucher adorable, dont la viande est de grande qualité. En plus, il a toujours une attention, genre il glisse une petite tranche de pâté dans mon sac qu'il m'offre. Sa femme est adorable également et les tarifs très corrects...
Je n'ai pas eu à regretter ma décision...
En ce qui concerne l'analyse de mon départ, j'ai compris que mes parents sont allés chez les parents de ce boucher dont j'étais très mécontente dès qu'ils sont arrivés en France, avec tout ce que le problème d'intégration dans un pays étranger a généré... Je sais qu'en quittant ce commerçant, héritier du commerce parental, j'ai tourné la page de l'immigration...
Orlan
Ces signes qui nous guident...
Je suis très sensible aux signes qui nous sont envoyés et j'essaie de les voir, des les observer et d'en faire quelque chose de porteur... Même si ce n'est pas toujours facile pour moi, les exemples concrets que vous avez donnés me poussent à davantage encore ouvrir les yeux. C'est vrai que
nous avons tout de même beaucoup de guides à disposition et qu'il serait dommage de s'en priver. En plus, qu'y a-t-il de plus passionnant que de se prendre en charge positivement en s'occupant
bien de soi ?
Une discussion passionnante que je vais suivre de près car je sais que les foromers ne sont pas
avares de belles confidences intelligentes...
Quant à moi, voilà ce qui m'a incité un jour à passer mon chemin...
Je devais éventuellement m'associer pour des raisons de facilité financière. J'étais encore très jeune et monter ma propre boîte n'allait pas de soi vu que les banques étaient timides... Un confrère me parle d'une de ses connaissances qui cherchait à s'associer aussi et dont le profil semblait convenir.
Nous nous sommes rencontrés deux fois : la première, il a passé son temps à faire l'éloge de Jean-Marie Le Pen (ce n'est pas ma tasse de thé !) et la seconde fois, il m'a raconté comment il faisait plier les commerçants pour qu'ils lui fassent des rabais systématiquement... Je n'ai pas attendu la troisième rencontre pour savoir que ça ne le ferait pas car je n'avais pas envie de m'associer avec ce type d'homme " limite "... J'ai donc pris la décision de me serrer la ceinture pour m'installer seul : j'ai commencé par vendre ma voiture et je me suis acheté un deux-roues à la place. J'ai pris un local très modeste que j'ai retapé de mes mains et que je suis arrivé à rendre accueillant. J'ai beaucoup bossé et les clients ont suivi... Avec le recul, j'ai pu constater à plusieurs reprises que mon chemin de vie ne passait pas par une association professionnelle...
Cécile
J'ai changé de garagiste
Jusqu'ici, j'avais un garagiste que j'ai connu petit enfant dans la première crêche où j'ai travaillé. Dernièrement il m'a vendu une voiture d'occasion car la mienne était HS. Jusque là c'était bien mais j'avais déjà remarqué qu'il m'avait un peu à la séduction sans trop assurer les réparations. Il m'avait promis (je ne lui ai rien demandé) de m'offrir les plaques d'immatriculation pour le changement de carte grise. Je lui téléphone une première fois, il me dit qu'il est débordé. Je rappelle le lendemain, même topo. Surlendemain, il me dit de passer en fin de matinée. Arrivé au garage, il me demande d'attendre car il a un dépannage urgent... J'attends 1/4 d'heure puis la décision vient instinctivement. Je démarre et décide d'aller " payer " mes plaques ailleurs. La voiture qu'il m'a vendue (une vieille clio pour 1100 euros) a commencé par " fuir " au niveau de la pompe à eau. Il ne fallait absolument pas que je retourne chez cet enfant devenu grand mais peu fiable au fond. J'ai trouvé un autre garagiste plus près de chez moi et je ne le regrette pas. Il me semble que j'ai lâché une part de mon passé et que j'ai payé une dette inconsciente par rapport à une personne avec qui je n'avais pas été très correcte moi-même. Je n'avais pas pris soin de sa voiture, qu'elle m'avait gentiment prêtée. Cette personne avait vécu au Maroc et mon ancien garagiste était... marocain !
Ugo
Une histoire de dressing...
Je me souviens d'un exemple, en apparence anodin, mais qui peut illustrer le sujet. Il y a quelques années ma compagne et moi avons vendu une maison pour cause de déménagement. Nous avions installé dans notre chambre de cette maison un grand meuble dressing que nous avions trouvé aux dimension de la pièce. Comme c'était un meuble à monter soi-même et quasi sur mesure, je pensais qu'il était préférable de le vendre avec la maison, d'autant que la chambre ne disposait pas de rangement. Ma compagne a insisté pour que nous le gardions pour notre future habitation me précisant qu'il y rentrerai. Je decidais alors d'accepter.
Lorsque nous avons trouvé des acheteurs pour la maison, ces derniers nous demandent si nous étions prêt à laisser le dressing sur place. Je repose la question à ma compagne qui insiste pour le prendre, compte tenu du prix qu'il a couté. J'en réfère au couple acquereur qui me propose de le racheter aux prix que nous l'avions payé. Je trouvait alors que ça commencait à être le signe qu'il fallait peut-être leur laisser. Ma compagne n'étant pas de mon avis, et n'ayant pas eu le courage d'imposer mon point de vue je l'avoue, j'informe les acheteurs que le dressing ne restera pas. La semaine suivante, le moment du déménagement arrive, et lors du démontage du fameux dressing par les déménageurs, ils nous préviennent que ça risque d'abîmer le dressing ( il n'y avait pas d'autres solutions pous le sortir de la pièce ). C'était là le troisième signe qu'il fallait renoncer à ce dressing. Signe que nous n'avons pas pris considération. Le lendemain, lorsque l'entreprise de déménagement réinstalle les meubles dans la nouvelle maison, je reçois un appel téléphonique de ma compagne, dans tous ses états. Elle me dit : " c'est du gachit, le dressing c'est abimé au démontage, et en plus il ne rentre dans aucune des pièces de la nouvelle maison, on aurai dû leur laisser "...
C'est un exemple banal, mais je sais qu'il était révélateur d'autres situations où les signes qui compulsent sont là et où, un peu comme Danièle-Dax, mon caractère jusque-boutiste va parfois me faire louper le moment juste.
Juliette
De la chaussure au livre
Sofia, votre post vient d'avoir un effet "boeuf" sur moi (surmoi) :
Jusque là, je m'achetais des chaussures de moyenne qualité et qui rapidement ne me convenaient plus ou pire me faisaient mal aux pieds et cela a bien compulsé et bien plus que trois fois. Cela fait quelques mois, j'ai trouvé un magasin de chaussures italiennes magnifiques, de très belles qualités mais certes un peu chères. La vendeuse qui est aussi la patronne est très agréable, elle est très commerçante mais sans séduction excessive, elle aime ce qu'elle fait et aime les chaussures. J'ai donc décidé d'acheter mes chaussures chez elle mais d'en acheter moins souvent pour ne pas exploser mon budget. Depuis je suis bien chaussée. Inconsciemment, je ne savait pas pourquoi je venais chez elle.
Samedi dernier, j'étais en ville avec mon mari, il avait besoin d'une chapka pour l'hiver. Il achète sa chapka et en sortant du magasin, nous passons devant le magasin de chassures. Cela faisait un moment, depuis la fin de l'été, que j'avais repéré une paire de chaussures mais mon budget ne m'avait pas permis de les acheter. Et là, je décide de rentrer dans le magasin en me disant que je me peux me faire plaisir et que ce sera mon cadeau de Noël. La patronne, il n'y avait que mon mari et moi dans la boutique, me voyant me propose tout de suite de me faire plaisir et m'offre une réduction de 30% sur ce que je veux car je suis une cliente fidèle (j'ai acheté chez elle 3 articles). Je vois le prix des chaussures mais avec 30% cela devenait abordable et cela correspondait pile au prix de la chapka que mon mari venait de s'offrir. Elle me dit qu'il lui reste peu de pointure, va en réserve et il lui reste seulement ma pointure. Là c'est sure, je me dit qu'elles sont pour moi.
Ce matin, j'ouvre un livre au "hasard", "Affirmer la sagesse divine" du Dr Emmet Fox, et la toute première phrase que je lis est "Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice" et je n'arrive pas en faire quelque chose, ça résiste. Et puis je vous lis Sofia et vous parlez d'immigration, je repense à mon grand-père maternel italien, que je n'ai pas connu, mais qui avait mauvaise presse dans ma famille. Il a quitté l'Italie pour le Maroc au début de la dernière guerre. Là je fais le lien avec les chaussures italiennes et je me rends compte que le prènom de la patronne est Danila, prénom italien et qu'en hébreu il signifie : "Dieu est mon seul juge". Et évidemment, je comprends que toutes ces années je me suis refusé ces chaussures italiennes que j'aime beaucoup parce dans ma famille l'italien était "persona non grata" pour ce qu'il avait fait mais je pense surout parce qu'il n'était pas un intelectuel mais un manuel (livre). Je ne suis pas une intellectuelle et j'avais jusque là ce complexe de ne pas avoir beaucoup lu, notament ce qui me serait utile dans mon travail : je comprends maintenant pourquoi le "manuel" était difficilement accessible pour moi (dans ma famille maternelle, tout le monde n'arrêtait pas de me dire qu'il fallait lire), ce qui a engendré un complexe d'inférioirté et le fait de toujours faire vérifier mon travail. Aujourd'hui, le changement pour moi c'est que "Dieu est mon seul juge". Je passe de la chaussure au livre, j'ai un livre de Ferdinand de Saussure sur la linguistique que je n'ai jamais réussi à ouvrir. Maintenant je sais pourquoi !
C'est avec beaucoup d'émotion que je vous remercie tous et chacun d'entre vous.
Amitiés, Juliette
Jean
Véritablement passionnant et humanisant
Je suis de plus en plus passionné par ces forums. Une question, apparemment anodine, déclenche de magnifiques commentaire. Le vôtre, Juliette, m'a passionné. Il m'a remis en mémoire un livre, " Les Ritals " écrit par un humoriste qui raconte justement la difficulté d'adaptation de ces travailleurs manuels immigrés en France à une époque trouble... Je crois que l'auteur, c'est Cavanna, dont un enfant a eu des problèmes d'addiction. Nous sommes ici dans une véritable humanisation. Merci à Signes & sens d'exister !
Gilbert
Un grand-oncle italien
Votre post, Jean, me renvoie à ce grand-oncle italien qui n'était pas très bien perçu dans la famille, certainement en confusion au " Duce " qu'il a fui. C'était pourtant un homme très gentil et travailleur. Il avait une petite entreprise de balais dans un village de Provence et n'énnuyait personne. J'ai aujourd'hui une pensée pour lui.. Cela n'a rien à voir avec la question de départ mais, peu importe, cette question ouvre des horizons insoupçonnés via des foromers qui tiennent la route ! je me joins à Jean pour remercier les créateurs de ce site...
Viviane
Prendre son temps...
D'accord sur le fait que les signes y compris par le fait même qu'ils se répètent, sont les indicateurs fidèles dont il faut tenir compte quant à telle ou telle décision... Personnellement, même si je vois souvent les signes, j'ai tendance moi aussi, à attendre assez longtemps quant à la mise en acte... Mais au fond, est-ce qu'on ne peut pas envisager également qu'il y quand même aussi un "temps" propre à chaque individu ? Parce que les signes sont peut-être manifestes aussi en valeur anticipatoire, comme s'il fallait "se préparer", "se mettre dans l'énergie"... Je m'explique. J'ai depuis déjà plusieurs mois déjà, beaucoup d'indications qu'un changement de lieu d'habitation se "profile"... Mais, et même si cela peut-être une rationnalisation, il y a quand même des facteurs tout à fait objectivables à aujourd'hui... Hors, à changer de domicile, il est bien évident que c'est pour "mieux"... Ce qui dans l'immédiat est tout à fait inenvisageable... Donc je me dis, que le temps du changement est annoncé mais pas encore venu... Pourtant, je suis un peu déjà dans l'énergie d'une autre "maison", ne serait-ce que parce que je suis attentive (très instinctivement) au panneaux indicants locations et/ou ventes... Comme si pour moi, il fallait une latence conséquente jusqu'au jour où l'évidence est réelle et concrète, presque "servi sur un plateau"... Mais c'est vrai que je ne me vis pas comme quelqu'un de rapide et de vif dans ma façon d'être déjà... J'ai toujours eu cette nécessité à prendre mon temps...
Viviane
Merci 3 fois merci !
Alors que j'étais en train d'écrire mon post "prendre son temps", je viens de voir que Juliette écrivait le sien en même temps... A la lecture de celui-ci j'ai déjà ma réponse avec ce "Dieu est mon seul juge", très parlant pour moi, y compris sur la fait que c'est extrait du livre "Affirmez la sagesse divine" avec le quel je travaille également... Comme quoi, je devrais également faire un peu plus confiance à mon ressenti et stopper un complexe d'infériorité qui va avec mon HLM (sans jugement de ma part quant au HLM...) ! Merci 3 fois merci !
Ugo
Incroyable les liens....
C'est incroyable les liens que vous me permettez de faire aujourd'hui... il se trouve que j'étais justement en train de réflêchir à quel endroit allais-je pouvoir trouver une paire de chaussure pour l'hiver! de plus, mon grand-père paternel est d'origine italienne ( la botte italienne ), pays qu'il a quitté pour la France à la deuxième Guerre mondiale... et figurez-vous qu'il était coiffeur... est-ce une manifestation divine??? je pense qu'il est temps que j'arrête de me couper les cheveux en quatre, que je fasse confiance à Dieu qui me guide vers ce qui me convient, trouver chaussure à mon pied !
Merci!
cricri
Une organisation divine !
Comme le dit Ugo, Dieu nous guide mais à l'unique condition de le Lui demander car Il nous a donné le libre-arbitre... Un peu dans le registre des signes que l'on peut demander au Seigneur de nous rendre accessibles, voilà ce qui m'est arrivé aujourd'hui...
Je savais que notre maçon devait venir à 13 heures 30 pour voir un travail qu'il a râté malgré ses tarifs onéreux ! Bon, passons... Une de mes filles devait passer à 13 heures en sortant de son travail et comme elle ne travaillait pas cet après-midi, elle m'avait dit qu'elle resterait un bon moment... Et la femme de ménage, exeptionnellement, m'avait demandé si elle pourrait venir travailler entre midi et deux... Ne voulant m'opposer à personne car je sais que j'aurais déplacé le
problème qui serait revenu a posteriori sous une autre forme, j'ai dit oui à tout le monde en sachant que j'avais un gros travail de préparation à effectuer pour mon association... Ne sachant
pas comment j'allais pouvoir me débrouiller, j'ai demandé au Seigneur d'être là avec moi sur ce créneau horaire un peu compliqué de façon déjà à ce que je sois calme malgré la présence de
profils différents qui venaient pour des raisons très différentes. Le fait d'avoir prié m'avait tranquillisée mais, et j'espère que vous allez me croire car je peux vous assurer que je n'invente rien et que Dieu est un magicien plein d'humour, voilà ce qui est advenu :
. Le maçon a téléphoné pour décaler le rendez-vous à lundi !
. Ma fille a crevé et ne s'est pas sentie de venir après la réparation (je me suis dit tout de suite que Dieu lui a envoyé cette panne pour lui éviter un accident...) !
. La femme de ménage a téléphoné en me demandant si elle pouvait venir demain à la place d'aujourd'hui parce qu'il fallait qu'elle passe a la banque et que c'était compliqué de venir ensuite chez nous !
Alors que j'avais beaucoup anticipé mon travail en amont pour ne pas être prise au dépourvu, je me retrouve en avance sur mon planning, ce qui me permet de discuter avec vous... Je concluerai en disant que depuis quelques jours tout a tourné autour d'annulations de rendez-vous... Je ne suis donc pas étonnée de ma journée d'aujourd'hui...
Mireille-cogolin
Vous m'avez fait rire de bon cœur...
D'abord, compte tenu des exemples très clairs que vous avez largement développés et expliqués, je crois que je peux dire que j'ai bien compris le sens protecteur des signes qui se répètent. Ensuite, et avec tout le respect que j'ai pour vous tous, je peux vous dire que certaines situations m'ont fait rire, comme celle de Cricri aujourd'hui! Vous m'avez fait beaucoup de bien et vous avez illuminé ma soirée. Ce que je comprends aussi c'est qu'il faut que j'apprenne à mettre toutes mes journées en observation. Quant à demander au Seigneur de m'aider, il ne faut surtout pas que j'hésite, même si la situation me semble anodine...
rosaliehlene
un point de vue un peu différent
Moi aussi j'ai bien ri en voyant tous ces commentaires.
En fait j'utilise les signes d'une façon un peu différente.
Généralement il y a au départ une situation qui m'est devenue inconfortable. Par exemple il y a quelques années j'ai trouvé que la clientèle de mes stages avait changé et que je ne me sentais plus en harmonie avec mes stagiaires. Je me suis demandé s'il fallait que je change ma façon d'enseigner pour résoudre le problème, mais je ne me suis pas sentie non plus capable d'être heureuse dans la façon de faire qui aurait convenu. Bref je me sentais désemparée et hésitante. Parce que rester en activité fournissait à la sauvage que je suis une source importante et chaleureuse de contacts humains et je redoutais de les perdre. Cela a duré deux ou trois ans. Prendre ma retraite ou pas, telle était la question.
J'ai donc mis en place mon calendrier en disant à l'univers de m'indiquer la meilleure voie. Et les signes sont arrivés: des élèves se sont désistés au dernier moment sans explication. Je suis tombée malade. Et lorsque en Janvier la série de stages qui constituait l'essentiel de mon revenu a du être annulée, je me suis dit que cette fois il fallait arrêter de s'entêter. A l'évidence le moment était venu de partir.
J'ai souvent procédé ainsi. Lorsque je ne parviens pas à prendre une décision, je regarde ce qui se passe avec plus d'attention et si trop de choses ne fonctionnent pas je considère que cela indique que le changement est devenu indispensable.
Moyennant quoi j'ai observé que lorsque je me lasse d'une situation je m'y investisavec moins d'enthousiasme ce qui entraîne je crois les dysfonctionnements qui amèneront à changer. Donc ces signes ne seraient peut être que la manifestation de mon propre désir de changement....
Sofia M
La nécessité de changer
L'avis de Rosaliehlene rejoint les autres commentaires mais, à mon sens, le désir de changer est rarement le moteur car l'être humain est, par essence, velléitaire, paresseux et abandonnique. Il se cache la plupart du temps derrière le pratique " un tiens vaut mieux que deux tu l'auras "... Par contre, la répétition de signes négatifs dans un même secteur est le miroir envoyé par l'inconscient (ou par Dieu pour les croyants, ou par l'Univers pour les penseurs positifs) pour prendre la décision de préparer une modification qui sera de toute façon inéluctable. Malheureusement, quand nous nous obstinons à rester dans une posture inconfortable à coups de " ce n'est pas bien grave ", c'est là où les inconvénients s'accumulent, se renforcent, finissant par engendrer potentiellement des drames. L'inverse est vrai... Ainsi, une de mes soeurs avait loué un appartement à un propriétaire détestable, une vraie caricature le Monsieur ! Elle n'était plus chez et il venait même voir si elle aérait suffisamment !!! Elle a fini par développer des maux d'estomac et s'est mise en quête d'un autre appartement qu'elle a trouvé. À côté de son appartement vivait le petit-fils de son propriétaire, un homme charmant. Au détour d'une conversation, elle lui a dit qu'elle aimerait faire construire compte tenu du prix des loyers : il lui a alors expliqué que son grand-père vendait un terrain qu'elle a acheté quelques mois plus tard !
rosaliehlene
précision
Je rejoins ton commentaire mais il me semble malgré tout que le désir du changement fait partie de l'homme quoiqu'il soit aussi "velleitaire, paresseux et abandonnique" ce que j'exprimerai en disant qu'il a besoin de se sentir en sécurité et que la routine lui apporte cette sécurité.
Ce que je voulais souligner c'est l'aspect énergétique de la chose: notre succès ou notre confort dépendent souvent de la quantité d'énergie que nous investissons dans la situation ou la relation qui nous procure ce succès et/ou ce confort. Lorsque pour une raison ou une autre nous cessons de déployer la même quantité d'énergie, la situation se dégrade progressivement et ces inconvénients nous poussent bon gré mal gré à changer les choses. Naturellement nous n'en avons pas conscience, mais si nous analysons ce qui s'est passé nous pouvons souvent retracer l'histoire de ce désinvestissement.
Moyennant quoi dans le cas que tu cites il n'y avait probablement rien d'autre à faire que fuir! Des amis à moi ont du faire face au même genre de situation: le propriétaire habitait l'appartement du dessous et laissait ses poubelles dans la cour. Ils ne pouvaient plus ouvrir les fenêtres et ont du changer d'appartement! Dans les deux cas il semble que le problème soit venu de l'extérieur.
Isabelle
L'identité...
Je fais moi aussi des liens avec les origines italiennes... Il se trouve que mon patronyme est d'origine savoyarde... la frontière italienne se trouvant très proche...
En lien à mon patronyme justement... J'ai découvert il y a quelques années qu'une grande brasserie parisienne porte ce même nom (qui s'orthographie à l'identique) et appartient toujours à la même famille depuis plusieurs générations... Et bien que l'origine soit également savoyarde, au départ, cette famille était à l'origine italienne...
Dans mon histoire familiale, pour ce que j'en sais et parce que je suis allée un peu "fouiller" autant qu'il était possible, mon arrière-grand-père paternel serait un enfant abandonner probablement adopter par la famille qui lui a donc donné ledit patronyme... (non-dit familial... qui plus est "entretenu" par le fait que cet arrière-grand-père est mort prématurément à Verdun en 1917...).
En tant que femme, je croyais lorque j'étais plus jeune, que mon "type d'homme" était plutôt blond aux yeux clairs... Bizarrement je me suis mariée à 2 reprises avec des hommes au physique très nettement méditéranéens, et avant même mon premier mariage, ceux qui m'ont "marqué", étaient également bruns aux yeux foncés... Au lycée, pour le peu de temps que je l'ai fréquenté, ayant opter pour le littéraire, j'avais choisi en 3ème langue l'italien... dont j'ai d'ailleurs "conservé" en mémoire quelques bases (et qui "chante" véritablement toujours à mon oreille), alors qu'en parallèle ayant aussi fait de l'anglais et de l'espagnol, plus longtemps, comparativement je m'en souviens bien moins... Et d'ailleurs depuis mon adolescence, s'il y a un endroit en Italie que j'aimerais voir en particulier... c'est Florence... Et le seul "devoir" durant mes études analytiques, où je me sois autorisée une bonne note était en lien avec une Florence qui souffrait de stérilité...
David Ibanez
Reconnaissance
Bonjour Mireille,
Cette discussion est très intéressante, car si j'ai pu faire l'expérience d'attendre d'avoir plusieurs avis, conseils ou diagnostics avant de prendre une décision, je ne l'avais pas reliée à une philosophie du bon sens dans les termes qui ressortent ici (processus trinitaire et élaboration-construction-réalisation). Pourtant, j'avais déjà entendu ces mots là. Voilà de belles réflexions en perspective. Merci.
Nathalie-73
Une énergie protectrice pour soi
Bonsoir et merci pour vos témoignages qui me ramènent à cette vérité en psychanalyse que les inconscients communiquent. Il y a quelques années ayant des soucis gynécologiques, j'ai consulté une praticienne, puis un second, puis le troisième gynécologue a été le spécialiste qui me convenait. Et en qui concerne la coiffeuse dont j'étais satisfaite de ses services elle a fermé, le deuxième salon prennait des tarifs élevés pour des prestations médiocres que j'ai quitté assez vite et enfin le troisième salon a répondu à mes attentes je reste encore aujourd'hui une fidèle cliente...
Ces expériences pour faire le lien avec mon cursus analytique -aussi pas plus tard que ce matin- et les étapes d'élaboration-construction-réalisation d'un inconscient et dans notre vie quotidienne où faire établir 3 devis pour réaliser de gros travaux, prendre les avis de 3 spécialistes avant de se décider à un acte chirurgical, faire 3 visites à des concessionnaires différents pour l'achat d'une voiture, etc. sont autant d'exemples qui conduisent à l'émergeance de la bonne différence et donc au bon choix pour nous "puisque charité bien ordonnée commence par soi". Merci au hasard qui n'existe pas...
Bonne soirée à tous. Nathalie
Gilbert. R. Psy...
Les inconscients ont " sacrément " communiqué.
Comme le souligne Nathalie-73, les inconscients communiquent et ils l'ont sacrément bien fait dans cette discussion que j'ai pris un grand plaisir à lire de bout en bout. De la psychanalyse appliquée comme je l'aime.
Bonne soirée à tout le monde !
Gilbert. R.