Pourquoi les gens ont des problèmes ?

Bonsoir Claire-13, je vais vous paraître ridicule, je n'ai pas de réponse à apporter, mais votre post me rassure... car bien souvent je me dis qu'il doit y avoir quelque part des gens qui n'ont pas de problème!
Bon je vais quand-même essayer de trouver de quoi faire avancer ce sujet que je trouve intéressant et qui me parle bien. Je n'y connaîs pas grand chose en ésotérisme, même si je me cultive beaucoup dans ce sens depuis que je viens sur ce forum. Alors je me lance... je dirai que si tous les gens, sans exception, ont des problèmes, c'est bien qu'il doit y avoir une bonne raison à cela. Raison positive biensûr lagrès les apparences. Peut-être que nos problèmes nous sont envoyé pour que nous trouvions des solutions que nous ne pensions pas avoir en nous ??? c'est un peu simpliste comme raisonnement, alors je vais attendre d'autres avis de foromers et méditer la dessus...
En tous cas merci à vous, Claire, je me sens moins seul.

Le post d'Igor me fait penser à la bible. Je ne sais pas si vous êtes croyante mais vous pouvez le prendre comme une parabole : "A qui on aura beaucoup donné, il sera beaucoup demandé". C'est à dire que Dieu nous éprouve à la hauteur de ce que nous sommes capables d'endurer, dans le sens de trouver des solutions. C'est ce qui fait que certains ont un karma plus chargé que d'autre, c'est parce qu'ils sont capables de traverser cette épreuve et non parce qu'ils sont bon ou mauvais. Une histoire de talent ! Plus on en a, plus il faudra en faire quelque chose. Voilà mon interprétation mais elle n'engage que moi !

Je m'apprêtai à répondre à la solitude d'Igor lorsque j'ai lu le post de notre Juliette préférée. Il me semble qu'elle a dit beaucoup en peu de mots. Une superbe synthèse qui me donne la pêche ! C'est ce qui fait que certains ont un karma plus chargé que d'autre, c'est parce qu'ils sont capables de traverser cette épreuve et non parce qu'ils sont bon ou mauvais... Voir les choses de cette façon m'enthousisame. Je me sens incapable de rajouter autre chose alors que j'y avais réfléchi. Merci Juju ! 

Je me sens également tout à fait en accord avec ce qui est dit « plus haut »… Je voudrais juste répondre à ma mesure sur tout ce qui m’a été donné, et qui continue à l’être au quotidien, avec le travail analytique (un travail qualitatif cela va de soi…)… 

Comme tous les humains sur cette Terre, mon histoire n’est pas plus facile qu’une autre… Et comme il a été largement développé dans un blog récent, d’une réelle qualité également d’ailleurs, tout le monde ne relève pas d’une psychanalyse… Je fais partie de ces individus qui ont eu pour nécessité d’en passer par-là pourtant…

Cependant à titre personnel, je considère que j’en suis toujours l’heureuse bénéficiaire… et Dieu merci ! Je suis sûre que d’autres foromers ici, en ont la même approche… 

Sans doute parce qu’il m’aurait été impossible sans cela, de « voir en moi », toutes les ressources et les forces que j’avais à ma disposition, ne serait-ce que pour donner du sens et tout autant accepter mon chemin de vie…

C’est à ce titre qu’il m’est beaucoup donné, et qu’il m’est donc tout autant beaucoup demandé… déjà... Car pour moi, la dimension spirituelle va de soi avec la dimension analytique… D’ailleurs, c’est aussi comme cela que pour ma part je comprends ce que Jacques Lacan nommait « le grand Autre »… 

Hors si la psychanalyse fait partie de mon chemin de vie… Je considère tout autant qu’il est de mon devoir de transmettre à ma mesure et à mon tour… Remettons dans un contexte juste… J’ai découvert, il y a peu, et en lien direct avec la psychanalyse justement, que j’avais en moi cette possibilité de dire en écrivant ici… Mais je voudrais tout de même préciser, qu’outre le fait que c’est un vrai travail en soi, qui demande de l’énergie et du temps, autant qu’un véritable effort d’introspection, c’est aussi un vrai plaisir… Même si je ne me sens pas nécessairement « satisfaite » par ce que j’exprime… Il m’arrive aussi bien souvent, d’avoir la « sensation » de n’être pas réellement parvenue à « dire avec justesse »…

Mais qu’à cela ne tienne… J’ai toujours et encore cette magnifique possibilité d’affiner et réajuster ma réflexion et mes propos ! Ce dont je ne serais pas capable, sans avoir bénéficié, là encore… d’une solide formation dans laquelle ma également été transmis la « philo analytique »…  Pour des tas de raisons, en lien à mon histoire… Je n’ai pas développé de longues et brillantes études… Et bien que je n’en ai pas de réels regrets en soi, au tout début de mon analyse, avant même que de développer mon cursus d’élève, j’avais cependant verbalisé une petite part de « manque »… Le seul aspect que j’aurai aimé développer durant ma scolarité, c’était la philo… Ce qui m’a aussi conduite vers les études analytiques…

Ensuite, quelle importance en soi, de s’inscrire en tant qu’analyste à proprement dit… Ce n’est au fond qu’une forme possible, dans la mesure où pour certains en tout cas (mais là encore à chacun son chemin…), être analyste reviendrait donc à ne traduire qu’une « réussite personnelle » autrement dit un but anal et non le but de sa vie, autrement dit le sens… Mais le sens (n’hésitez pas à me reprendre si je suis dans l’erreur…) n’est-ce-pas avant tout le partage de l’ordre du don… 

N’oublions pas cependant qu’un inconscient n’étant pas philanthrope… Donner est tout autant à la hauteur de ce qu’on a reçu ! Nous y revoilà donc ! Mais pour que ce soit véritablement de l’ordre du don, il faut bien qu’y soit adjoins la notion d’humilité… Cette humilité que nous transmet tout autant toute recherche spirituelle… Autrement dit s’exprimer ici, autant qu’il m’est possible, surtout et encore plus dirais-je ! C’est quand même déjà répondre à ce qui m’est demandé en tant qu’individu !

N'étant pas Dieu Le Père, il est bien évident que je ne peux faire qu'une réponse d'être humain de base...
Tout d'abord, le fait que des enfants naissent avec des malformations, des handicaps, m'a fait adhérer au principe possible de vies antérieures car, effectivement, il n'y a pas plus innocent et pur qu'un
bébé.
Ensuite, en règle générale, je ne crois pas un seul instant qu'on puisse grandir et évoluer sans
difficultés : c'est notre tableau " noir " et souvent, comme vous l'induisez Claire, très et trop noir...
Après, et un peu dans le même ordre d'idée, les épreuves peuvent permettre de s'humaniser, bien
que l'on puisse constater que pour certains malheureux, c'est la voie royale de la vengeance, les difficultés étant alors utilisées comme prétexte explicable à leur méchanceté, entre autres...
Pour moi, la plus grande difficulté de compréhension et d'acceptation que je rencontre c'est face aux drames qui s'éternisent... Je pense à une de mes relations qui a fait un AVC à l'âge de 20 ans. Cette jeune femme est restée lourdement handicapée. Courageuse et intelligente, elle fait tout pour
ne pas se laisser invalider par son handicap. Je sais qu'elle a des joies mais quelle épreuve subit-elle... Quand je vais mal, je pense à elle et son courage est une grande leçon pour moi. J'entends
alors ses rires et elle me pousse (sans le savoir) à me détacher de ma difficulté en allant chercher ce qu'il y a de positif dans ma vie. En fait et heureusement, rien n'est complètement désespéré sur
cette terre. Je suis également très marqué par la destinée de personnes désocialisées et en état de clochardisation. Je me dis que leur incarnation est terrible et qu'il ne m'appartient pas de juger ou
même d'essayer de comprendre pourquoi ils ont refusé, et continuent à refuser, les mains secourables, mais ce qui m'émeut au plus haut point, c'est qu'il font leur boulot à leur façon et
aussi bien que quiconque : quand je vois une personne dans cet état, elle m'indique que ça pourrait m'arriver à moi aussi et qu'elle n'est pas là par hasard sur ma route. Ça signifie que j'agis mal dans
ma vie, qu'il faut que je cherche où je déconne, qu'il est indispensable que je comprenne et que je me ressaisisse pour me remettre dans le bon sens car une régression est vite arrivée... Respect donc au clochard qui devient mon miroir et merci à lui... Il m'éduque et chaque fois que j'en croise un à nouveau, je sais qu'il est là pour me rappeler à l'ordre... Après pourquoi couche-t-il dehors et pas moi ? Je n'ai pas de réponse objective... Mais je suis convaincu que la seule vraie liberté, c'est de ne jamais rien rejeter de notre vie, y compris les phénomènes de désespoir extérieurs, car ils ont leur raison d'être pour soi. Je ne pense pas non plus que l'existence soit un bain de guimauve mais c'est à chacun de nous d'en faire quelque chose d'intelligent...

Je sais car je suis bien placée pour savoir que lorsqu'on pose ce genre de question c'est qu'on n'en peut plus...
Les commentaires sont tous bien explicatifs et ils contiennent de quoi comprendre l'incompréhensible apparent et donc de moins souffrir... Je n'ai donc rien à ajouter mais pour contribuer modestement à la levée de la peine, notamment quand elle dure (de trop?), je vous livre un passage de Philippiens 4 :
. " Soyez dans la joie du Seigneur ; soyez toujours dans la joie, Le Seigneur est proche. "...
Bon courage à toutes et à tous...
Mireille.

Comme vous le faites remarquer Claire-13, même les gens qui font le bien ont des problèmes, ce qui situe votre question dans un registre qui n'est pas celui de la morale et l'ouvre vers d'autres réalités. Cette ouverture, qui témoigne d'un intérêt pour les autres, peut vous orienter vers des discours humanistes, thérapeutiques ou philosophiques qui vous apporterons des réponses issues d'une véritable sagesse.

Vous dites que vous êtes croyante, Claire. Je crois que moi aussi, en tous cas j'essaie ! N'empêche que celui que je considère comme le plus fidèle des croyants a eu cette phrase avec ce " Pourquoi " au moment où les hommes ( qui a-t-il dit aussi, ne savaient pas ce qu'ils faisaient !) l'ont crucifié, lui qui n'avait fait de mal à personne. Un grand mystère pour moi aussi et je n'ai aucune réponse à l'injustice du monde. Il me semble en tous les cas que le " pourquoi " atteint toujours ses limites même s'il est important de s'en enquérir. Après sa question, Jésus s'en remet quand même à son père " Je remets mon esprit entre tes mains ! ". Il fait confiance au-delà de la " non réponse " de Dieu. Ensuite, c'est une question de véritable foi, et non d'une simple croyance ! Trois jours après, c'est " Pâques ", le passage, la passe à une autre réalité faite de joie et d'amour... J'espère que d'autres foromeurs seront plus inspirés que moi. Ma foi du charbonnier m'arrange bien comme ça, jusqu'à aujourd'hui ! Mais je sais que la Connaissance est importante aussi, alors j'attends des réactions plus savantes. amitiés à tout le monde !

Gilbert

Je pense, Claire, que s'il suffisait de faire le " bien " pour que notre vie sur terre soit un paradis, d'une part ça se saurait, d'autre part ce processus linéaire et acquis une fois pour toutes ne nous permettrait pas d'évoluer... Et, par voie de conséquence, nous n'aurions rien à faire dans cette
dimension terrestre. D'ailleurs, le Seigneur nous a conçus avec nos différences qui finissent par faire loi comme le disent les psychanalystes car ce sont les certitudes qui rendent fou... 1 + 1 = 2
n'appartient pas au registre spirituel, ce serait - encore une fois - trop simple et, au final, dénué de sens. L'être humain est un grand randonneur qui s'égare souvent au cours de ses balades, c'est un
marcheur, un grimpeur, un chercheur... Il n'a pas d'autres moyens pour avancer, grandir et s'humaniser...
Par contre et en ce qui concerne votre réflexion sur l'injustice, il faut se méfier d'une certaine apparence. Je vais prendre un exemple de mon entourage pour illustrer mon propos :
. Mes parents connaissaient très bien un couple très engagé spirituellement, pas loin d'attitudes intégristes intolérantes. Ce couple avait plusieurs enfants, dont une fille, enfants qui faisaient l'admiration de tout le monde car rien ne dépassait : politesse, excellentes études... La famille
idéale en quelque sorte. Le père était médecin spécialiste et avait un gros cabinet. La mère passait beaucoup de temps à la paroisse. Un jour leur fille de 18 ans leur a annoncé qu'elle était enceinte.
Ni une ni deux, les parents lui ont dit qu'il n'était pas question qu'elle garde cette grossesse conçue hors mariage, que de toute façon elle était trop jeune pour se marier et qu'il fallait qu'elle finisse
ses études... L'IVG a donc eu lieu ! N'oublions pas le contexte : des parents " donneurs de leçons " quand il s'agissait de la famille des autres... Après l'IVG, cette jeune fille a dû continuer ses études
à Paris (elle habitait à l'origine le sud de la France !) pour des raisons d'anonymat car, dans les petites villes de province, certains médecins oublient le secret médical, c'est bien connu... Cette
jeune fille ne venait plus que rarement voir ses parents, juste rapidement aux vacances. Le temps a passé. Elle a fini par se marier avec un parisien, sa première histoire d'amour avec son premier
prétendant n'ayant pas tenu le coup de l'éloignement. Il est à noter que ce même prétendant n'a jamais su que son amoureuse avait été enceinte ! Elle a eu un mariage en grandes " pompes " et
deux enfants. À 35 ans, elle a découvert qu'elle avait un cancer du sein, dont elle est décédée 5 ans plus tard... Mes études de Psycho m'ont tout de suite fait faire le lien entre ce cancer et l'IVG " tue
"... La culpabilité a sûrement d'autant plus œuvré pernicieusement que cette jeune femme, étant donné son éducation religieuse rigoureuse, avait transgressé la loi du père et du Père, le sein étant le symbole par essence de la maternité...
Je vous raconte ce douloureux récit, Claire, pour que vous compreniez que l'on a souvent l'impression que d'autres ont plus de chance que soi et je peux vous assurer que c'est faux. Ensuite, qu'est-ce qu'un gentil, qu'est-ce qu'un méchant ? Je pense qu'il est très difficile de se faire une idée mais il y a un élément qui peut vous aider à ne plus voir la vie par la lucarne de l'injustice, c'est de vous dire qu'un être humain qui fait du mal, qui fait mal, qui se comporte mal, a mal au fond de lui et que par ses actes asociaux notamment, il cherche à se défaire de ce mal. Je sais que ce n'est pas terrible comme réaction mais qui peut prétendre a la perfection ? Personne. Il me semble que l'essentiel consiste à prendre conscience de nos réactions négatives vis-à-vis des autres, et donc de soi. Je suis certaine que faire le bien commence par cette attitude. Et si l'on trébuche, ce n'est pas grave. On se redresse, on analyse nos failles et on cherche à s'améliorer toujours davantage. Ce positionnement psychologique permet déjà de s'autodéculpabilser et d'être moins agressif vis-à-vis d'autrui car, contrairement aux idées reçues, la culpabilité - si elle est nécessaire - n'est pas non plus l'axe absolu de la philanthropie ! Et puis, surtout, que savons-nous du bonheur des autres, nous qui parvenons bien difficilement à être heureux ? Rien, nous n'en savons rien... Je crois, Claire, que la sagesse consiste à se centrer et se recentrer chaque fois qu'une souffrance nous arrive. Elle est là pour nous enseigner. Et c'est la seule façon de faire de nos douleurs des alliées intimes...

Complètement d'accord avec ce que dit Sofia M... Et je crois qu'accepter de voir ses propres comportements négatifs c'est déjà donner du sens à notre destinée, mais parce que je suis persuadée, que c'est avant tout pour tendre à "être mieux" que j'ai choisi de m'incarner ici... y compris et avant tout dans les responsabilités qui m'incombent... L'humain est ainsi fait, que sans épreuves, il me semble très difficile, pour ne pas dire impossible, de mettre en place une réflexion... Et puis comment "avancer" sans acceptation ? Y compris dans tout ce que nous ne comprenons pas... Je repense de temps en temps, à l'histoire de Job... Voilà quelqu'un qui n'a véritablement pas été épargné par les épreuves...

Même si je comprends tout à fait votre question Claire, je pense qu'il ne faut pas mettre d'énergie là où nous savons intuitivement que nous n'aurons pas la réponse en tant qu'êtres humains. Ce qui, justement, nous donne à voir que nous n'aurons pas d'explication satisfaisante, c'est l'incompréhensible, l'intolérable... Prenons l'exemple de Pourquoi la guerre dans certains pays qui supportent l'insupportable ? Pourquoi des parents responsables perdent deux enfants tout juste sortis de l'adolescence (comme ça a été le cas chez deux couples amis), alors que la famille Manaudou - et je me réjouis pour ces personnes que je ne connais que médiatiquement - a ses deux enfants champions olympiques ? Je peux vous prendre un exemple très concret pour que vous ne vous tourmentiez pas inutilement... Un de mes oncles, très belle situation, une femme qu'il aimait, quatre enfants, s'est retrouvé veuf à 35 ans à la suite du suicide de son épouse qui se disait simplement très fatiguée depuis la naissance de son dernier bébé (qui n'avait que six mois lorsqu'elle s'est donnée la mort par défestration)... Mon oncle n'a rien vu venir, rien... Pendant un an, il a assumé ses enfants comme il a pu (heureusement, il a trouvé une excellente nounou), n'étant plus que l'ombre de lui-même... C'est lui qui racontait (j'étais jeune ado à l'époque) qu'il s'est abîmé pendant des mois en se posant cette question du POURQUOI ma femme s'est-elle suicidée ? Très croyant, il dit qu'un jour il a reçu la réponse : " C'est comme ça et c'est bien comme ça... "... Il a toujours expliqué que malgré la violence apparente de cette réponse, elle l'a libéré. Quelques années après, mon oncle a rencontré une jeune femme et s'est remarié. Je sais que sa première épouse a toujours été son grand amour, mais j'ai pu constater que mon oncle - décédé il y a quelques années - a été heureux dans sa seconde union. Ses enfants ont reçu beaucoup d'amour de la part de leur maman de substitution et ils ont grandi et réussi sans problèmes importants malgré leur incarnation difficile...

Difficile là aussi de rajouter quelque chose après le témoignage de Serge. Toutefois, il m'a ramenée au fait que son oncle a fait preuve d'une grande foi dès lors où, malgré l'épreuve qui lui était envoyée, il a fini - à bout de force - par placer toute sa confiance en Dieu, ce qui lui a permis de retrouver la paix et... l'amour...
Cet exemplarité m'a réchauffée le cœur...

Je sais que vous souffrez beaucoup, Claire, à cause de la maladie de votre maman mais comme votre âme est belle... Vous lancez toujours des discussions spirituelles d'un haut niveau et vous nous faites énormément avancer. De toute façon, soyez certaine que tous vos beaux engagements vous seront rendus et en attendant le moment de votre libération qui viendra de toute façon, vous grandissez psychologiquement dans la bonne direction et dans le bon sens. Je suis certaine aussi que vous êtes en train de bâtir votre existence avec les bons matériaux, c'est à dire avec des matériaux nobles, et que votre avenir sera heureux car vous le méritez...

" Ton ennemi est ton meilleur maître ", enseigne la sagesse bouddhiste...
Certains me diront que ce n.est pas facile à accepter comme précepte mais, si on est un peu honnête avec soi même, on le vérifie dans sa propre existence...
Pour avancer solidement et en confiance, àchacun d'entre nous de noter chaque événement négatif qui s'est vérifié positif a la sortie...

Oui, iverlaine " Ton ennemi est ton meilleur maître ". Le Christ vient d'ailleurs confirmer cette vérité en proposant d'aller encore plus loin et d'aimer ses ennemis... Encore moins facile bien sûr. C'est pourtant l'adversité qui nous permet d'avancer... J'ai du pain sur la planche mais je remercie mes angoisses car elles m'ont donné le coup de pied aux fesses qu'il me fallait à un moment.

J'aime bien ce passage de " L'audace de vivre " d'Arnaud Desjardins dans un chapitre intitulé " Pour un christianisme libérateur " : Plus vous pouvez vous ouvrir, plus vous vous rapprochez de Dieu.

Ouvrez toujours, c'est toujours Dieu qui frappe, même sous la forme d'un ennemi. D'où ces paroles " Aimez vos ennemis ", " Pardonnez aux offenses ", Priez pour ceux qui vous persécutent. " Ouvrez toujours. On frappe à la porte, à la porte de votre être, ouvrez toujours, cest Dieu qui frappe. Voici la Vérité ultime...