corps et inconscient

Portrait de Isabelle Bey
Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

Bienvenue, Isabelle, sur le forum. Apparemment vous avez cliqué sur "  publier " avant d'avoir posé votre question sur l'espace commentaire. Les foromers attendent donc votre question pour se manifester. Bien à vous !

Portrait de Isabelle Bey

bonsoir 

désolé oui,  voila je suis nouvelle sur le forum et tres interressé par vos sujets ....car j ai un tres grand mal etre......tres dur de tout decrire mais la vie semble impossible car tout est tres dur ....manger, se lever, marcher meme parler.....apres avoir chercher pourquoi autant de mal a vivre j ai du faire beaucoup de therapie dont de l emdr il y a longtemps deja......et tout est avec le temps remonter a la surface....ce traumatisme infantile ou ma jeunesse se passait avec le valium....mais je me bat.....j ai reussi a faire un enfant j ai une famille et j aimerais essayer encore de vivre un peu ....avec et pour les miens.....voila j aimerais savoir si l inconscient ou le psychisme ou la tete....peut nous bloquer tout le corps et nous empecher de vivre alors que mon conscient a tres envie de vivre ?? j ai tjrs mon coté droit qui me dit tu peux avancer et mon coté gauche qui me torture de la tete au pied nausees vertiges..... l inconscient c est quoi ???

Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

L'inconscient c'est quoi ? Voilà une grande question ! Vous vous doutez qu'il est difficile d'expliquer cela en quelques mots. Tout ce que je peux vous dire brièvement, c'est que nous sommes soumis à une vie psychique inconsciente qui se manifeste dans les rêves et qui prend son origine dès le ventre de notre mère. Certains courants disent qu'il est même présent avant la naissance. Françoise Dolto, psychanalyste, disait par exemple que nous choisissons nos parents, ce qui sous-entend que l'inconscient existe dès la conception. Ce que je vous propose, c'est d'écouter gratuitement une conférence de Chantal Calatayud qui explique de façon compréhensible la formation de cet inconscient. Après écoute, revenez nous poser les questions qui vous viendront. Passez une bonne soirée Smile

Gilbert. R.

Cliquer sur le lien : http://www.signesetsens.com/conference-psy-audio-gratuite-comprendre-la-...

Portrait de nanou-69

Je ne suis pas une intello mais j'ai écouté cette conférence et même si je n'ai pas tout compris, je crois savoir maintenant comment ça fonctionne un inconscient. Et sans lire des livres compliqués. Je vais d'ailleurs en profiter pour la réécouter. Avec tous ces sujets psys sur ce forum, j'en ai plus appris en quelques mois  que ces dix dernières années. Les réponses sont à ma portée mais pas simplistes non plus... Merci le forum ! Et bienvenue à vous Isabelle.

Portrait de Isabelle Bey

Merci Nanou

moi non plus pas du tout intello mais interressée ....OUI j ai écouté plusieurs sujet c est impressionnant ce que l on entend ....moi je pense me connaitre au niveau de ma faiblesse et de mon corps mais ca me fait peur car j ai le sentiment que juste tenir debout et un effort considerable....d ailleurs j ai entendu dans les conferences que lorsque l inconscient n avait pas bien murit il y a echec....et ca me fait mal au coeur dans tous les sens du terme car enfant j ai vecu des choses pas normal on va dire.....et je le paie alors que ce n est pas ma faute......j imaginais qu on pouvais utiliser le mot VIVRE sans tjrs employé le mot SURVIVRE ... j ai entendu que le manque d energie pouvait venir d une lutte dans l appareil psychique.....a part essayer de vivre j arrive a rien !!!! tout ce que je fais ne sont que des essaies et je capote souvent....a chaque fois que je travail je me retrouve a l hopital,  quand je mange j ai envie de vomir....pffff vive la vie....meme respirer me donne la nausee....enfin  en apprenant j essaie de mieux comprendre et j essaie de me contenter....de juste pouvoir sourire......

Portrait de Sofia M

Bonjour Isabelle,
Compte tenu des symptômes que vous décrivez, beaucoup de forums de Signes et sens vont pouvoir effectivement vous apporter une aide car ils fournissent, grâce à l'authenticité et à la compétence de beaucoup de foromers, des explications concrètes, accessibles, et des pistes intéressantes.
Ceci dit, le mal-être que vous décrivez, tout le monde sans exception l'a ressenti ou le ressent mais selon le profil de parents que nous avons eus, nous réagissons soit en nous identifiant à eux, soit en prenant le contre-pied inverse. Je peux prendre l'histoire de ma famille pour que mon propos soit plus clair...
Mes parents sont des immigrés maghrébins. Ce sont des personnes très fortes dans leur tête, qui sont venues en France pour fuir l'extrême pauvreté allant jusqu'à la famine. Ma mère et mon père ont toujours forcé mon admiration de par leur courage face à leur capacité d'adaptation. Ils ont très bien élévé leurs enfants et leur ont même permis, à coups de beaucoup de privations pour eu, d'accéder à des études universitaires pour ceux qui le désiraient ou qui en avaient les moyens intellectuels, ce qui fut mon cas. Je me suis identifiée à eux et, malgré un chemin de vie pas évident, j'ai toujours trouvé des systèmes pour tracer ma route car, même si je tombe, je sais que
je peux trouver en moinou sur mon chemin de qui me relever. Alors je finis toujours par me relever. Ma destinée m'a fait rencontrer la honte quand j'étais enfant car mes parents n'avaient pas l'apparence des parents des petits Français avec qui j'allais à l'école mais j'allais chercher chez mes géniteurs ce qui me rassurait chez eux : par exemple, ils ne buvaient pas d'alcool, alors que la maman de ma meilleure copine d'école était alcoolique et que ça se voyait... J'ai eu une histoire d'amour importante avec un homme brillant, chirurgien de son état, et j'ai appris un jour qu'il était marié et qu'il avait une liaison avec une infirmière avec laquelle il travaillait. Je l'ai laissé mais pour mettre en place une démarche de pardon et en faire le deuil, je me suis dit qu'il avait un métier stressant et une histoire d'enfance pas facile lui non plus, sa maman ayant quité définitivement le foyer pour un homme en laissant ses quatre enfants sur les bras du père... Actuellement, j'ai 36 ans, pas d'homme dans ma vie et pas d'enfant. Mon horloge biologique tourne mais je ne panique pas : je suis certaine que si je n'ai pas d'enfant, çe sera pour me protéger, surtout qu'un de mes frères en a fait voir de toutes les couleurs à mes parents à partir de l'adolescence et j'ai vraiment compris alors ce que voulait dire " Être parent "... Ce frère qui, lui justement, ne s'est pas identifié à mes parents. Il a toujours fait le contraire de ce que nos parents nous avaient transmis : élève lamentable alors qu'intelligent, arrêt de ses études en quatrième, petite délinquance, alcool, cannabis... Et maintenant c'est l'inverse : il est devenu donneur de leçons et il n'y a plus que la mosquée qui compte ! Quand il vient voir les parents, ils sont tétanisés parce qu'ils ont toujours peur de dire ce qu'il ne faut pas car Monsieur peut entrer dans de grandes violences et, pour tout vous dire, je pense qu'il est même candidat à l'asile car, selon moi, il est plus que parano, même si,mes parents ne sin t pas capables de mettre des mots sur ses maux, ils m'ont dit que leur fils n'était pas équilibré...
Je pourrais rallonger ma liste de soucis ou de drames personnels, Isabelle Bey, mais ce serait sans grand intérêt dans la mesure où comme le disait Jacques Lacan, tout le monde a sa part dans la vie et l'erreur que nous commettons consiste à croire que le fardeau du voisin est beaucoup moins lourd. Chaque fardeau qu'un être humain supporte est lourd pour lui mais ce qu'il faut avoir au conscient, c'est qu'il y a toujours un aspect positif pour compenser nos épreuves. J'en reviens à mes parents : ils ont eu plus de chance avec leurs enfants que de malchance mais leur fils difficile leur a fait voir que même bien installés en France, cette terre d'asile (tiens, je n'avais jamais fait le lien avec mon frère, sa paranoïa et... l'asile...) n'est pas la panacée parce qu'ils ont leur propre chemin à accomplir et sur lequel se trouvent des obstacles à franchir pour grandir et s'humaniser. Alors bien sûr que l'inconscient est aux commandes mais, fort heureusement, quand il nous empoisonne l'existence, quand il invalide notre santé, il faut aller chercher l'énergie de voir le petit coin de ciel bleu qui est toujours disponible. C'est quand on en a marre de se faire du mal qu'on se décide à changer. Une de mes relations de travail a été plaquée par son compagnon il y a un an. Elle a filé chez son médecin et elle est sous anti-dépresseurs. Non seulement elle ne redresse pas la tête, non seulement elle développe une haine pas possible vis-à-vis des hommes mais elle en même temps elle en veut à la terre entière de ne pas rencontrer l'homme idéal !!! Il n'y a aucune remise en question chez elle : c'est toujours de la faute à l'autre !!! Alors, oui, mûrir c'est avoir le courage de regarder quels sont nos défauts de moment pour les dégager le plus vite possible et adopter une attitude plus constructive pour soi et pour notre entourage... C'est le fait d'être honnête avec soi-même qui débloque nos situations les plus verrouillées. Il ne faut avoir aucune complaisance avec soi-même (et ce n'est pas du masochisme !) car tant que ça dysfonctionne dans notre existence, c'est que notre narcissisme nous joue encore des tours... Ceci étant, l'intérêt de tout parcours existentiel, c'est de " se " corriger grâce aux épreuves qui nous sont envoyées et qui, selon moi, sont liées à de graves erreurs que nous avons commises dans des vies antérieures et que nous avons à régler mais les régler repose dans un premier élan sur la nécessité de les accepter. Ce n'est qu'ensuite que les solutions viendront à leur rythme et en fonction d'événements extérieurs qui nous échappent mais les voies du Seigneur ne sont-elles pas impénétrables...

Portrait de Isabelle Bey

bonjour Sophia

merci oui pour toutes les explications ....je suis entierement d accord avec vous sur le point de vue de la bataille dans la vie.....moi mes parents jamais eu de gros soucis ils ont travaillé et maintenant vive tres bien leur retraite sauf que.....pas de chance  car moi et mon frere avons eu le meme sorts enfants donc sommes des adultes plaignants....ce qui pour les parents est vraiment triste .....moi triste 24 sur 24  et tres mal construite au point au l hivers dernier j ai perdu mon seul frere et j etais dans un telle etait que j ai jamais pu parler pu lui dire combien je l aimais combien je me sentais mal et impuissante meme face a ses medecin je ne dialoguais pas....du coup j ai fait un enfant apres avoir ete interné je suis heureuse de lui mais j ai beaucoup de regret kan meme.....j espere que tout le monde n a pas autant de blocage et de mal etre a ce point...mon mari lui est metisse algerien et il a du tout apprendre dans la vie tout seul....il m a sauvé la vie et me la sauve encore...bien qu aujourd hui j en ai marre j ai le blues et j ai pris un somnifere....rester au lit....puisque je ne vis rien.....ou tout est que douleur  c est pas interressant on est plus au moyen age et je ne comprend pas que le corps médical nous laisse comme ca...sauf les entendre dire que c est la fin....pfff c est vraiment rassurant je vis rien dans mon corps ni dans ma tete et pourtant j ai tjrs essayer mais l hopital est l aboutissement alors j attend tranquillement les anges je crois bien......mais pour mon mari et mon fils je fais des efforts j essaie de plus me plaindre et cacher mon mal.....pour communiquer c est trop compliquer alors je reste chez moi  la neuroloque ma dit que je faisais des cephalees de tensions ce qui me provoque vertiges et nausees mais qu il ne savait pas les guerir le cardio me dit que tout va bien......donc  voila  mais rien ne marche ....J AI GRANDIT EN FAISANT MA PRIERE TOUS LES SOIRS A GENOUS AU BOUT DE MON LIT..... c est devenu inné de me coucher en etant dedans.......