Comment respecter sur la durée ses bonnes résolutions ?

Bonjour Lilou,

Forte de vos expériences des années précédentes, vous pourriez cette année faire différemment. Au lieu de partir de « bonnes » résolutions  et de vous « détester » ensuite, vous pourriez commencer  par partir de vous-même, c'est-à-dire de ce que vous savez être capable de faire , en ayant un regard sans complaisance mais réaliste,  et ensuite seulement  élaborer vos résolutions afin qu'elles soient en accord avec vous, avec ce que vous êtes et en acceptant vos limites. En prenant votre réalité en compte, peut-être serez vous plus apte à  "faire avec" ces résolutions.

Je vous souhaite donc une année 2015 pleine de réussites personnelles.

Spécialiste des résolutions non tenues et de la culpabilité qui va avec, j'aime bien cette approche plus réaliste expliquée par Claire M. Psy... Je vais y travailler et arrêter de me lancer des défis imaginaires. Merci !

Je me retrouve tout à fait dans cette difficulté à tenir ses bonnes résolutions. Toutefois, je constate que j'ai fait des progrès ! Tout d'abord, j'ai stoppé cette espèce de rituel qui consiste à se lancer des défis au mois de janvier. Je ne m'occupe donc plus du calendrier et lorsque j'ai l'impression, par exemple, que je craque trop facilement sur les biscuits, je restreins ma consommation tranquillou et j'en supprime un tous les deux jours. En fait, je fais en sorte de me déshabituer...

En fait une résolution n'a de sens uniquement lorsqu'il y a un changement à mettre en place quant à soi et cela ne coïncide pas forcément avec le 1er Janvier de l'année. En se donnant des résolutions en début d'année, on se met une pression tellement forte qu'il est impossible de tenir la route. 

Nos petites habitudes, mauvaises de surcroît, qui entraînent de la culpabilité, sont liées à une tentative de transgression de ce qui ne se fait pas, et ce quel que soit le registre et en règle générale. Il est vrai qu'à la sortie nous sommes notre propre victime... Une fois qu'on a compris le processus inconscient, le plus simple, du moins pour moi, consiste à dédramatiser. C'est ainsi que, lorsque je constate que j'ai un comportement genre fièvre acheteuse, ce qui pouvait m'arriver assez
fréquemment mais ça s'est calmé comme je vais vous l'expliquer, je dédramatise. C'est-à-dire que je me pose en m'asseyant. Une fois bien installée, je laisse vagabonder les pensées et en général,
voilà ce qui surgit : j'ai 36 ans, je suis célibataire sans enfant et je gagne bien ma vie. Où donc est le problème ? Si j'ai envie de m'acheter une nouvelle paire de chaussures non indispensables,
pourquoi ne le ferais-je pas ? Qui ça peut bien déranger ? Et la suite est curieuse : mon envie irrépressible de courir les magasins n'est plus. Elle chute lamentablement comme un ballon de
baudruche qui se dégonfle ! Cette dédramatisation, sur fond d'acceptation légitime d'un plaisir tout aussi légitime, suffit à calmer mes élans les plus débridés. J'ai aussi un autre truc qui marche super bien avec l'argent quand je sens que je vais casser ma tirelire : je retire une jolie somme d'argent à la banque et je pars en ville. C'est curieux mais, en faisant comme ça, je ne trouve jamais rien qui me convienne...
Pour répondre à votre question, je pense qu'il est nécessaire que vous réfléchissiez à vos propres astuces. Ce qui marche pour certains peut être un échec pour d'autres... Je vous ai juste indiqué une direction mais, j'insiste, l'inconscient a ses raisons que la raison ne connaît pas...