J'ai un gros problème avec mon fils de 16 ans. Il a une adolescence détestable et il ne me rassure pas quant à son avenir. J'étais déjà venue en parler sur ces forums. Vous m'aviez donné de bons conseils que j'ai essayé d'appliquer mais j'ai très vite dérapé.
De façon insupportable pour moi et pour lui, je ne vois que les défauts de mon ado. Je suis certaine en plus que je les grossis et que ça lui fait beaucoup de mal. Même si je sais que j'agis comme ça parce que je suis une angoissée, en attendant je l'abîme et il me le fait encore plus payer par des conduites asociales et des mauvaises fréquentations...
C'est un SOS que je vous envoie.
Cécile
Inverser la vapeur !
Pour avoir eu un ado qui m'a inquiétée au même âge que le vôtre, je pense comprendre tout à fait les angoisses d'une mère. Lorsque que je me suis rendu compte, comme vous, que les choses empiraient à force de ne voir que les défauts, j'ai commencé à inverser la vapeur et découvert que mon fils, malgré ses attitudes révoltés et ses fréquentations plus que discutables - Il signait ses devoirs à ma place... Et j'en passe ! -. Je me suis occupée un peu plus de moi et de mon bien-être au risque de me juger et de me faire juger d'égoïste et de mauvaise mère... Tout en veillant à rester responsable d'un enfant mineur mais sans plus entrer dans ses recherches de conflits - enfin de moins en moins. Il s'est peu à peu rendu compte que son comportement me gênait de moins en moins, sauf lorsqu'il transgressait la loi, auquel cas il se prenait une bonne engueulade et sans état d'âme ! Les choses n'ont pas été miraculeuses mais ont évolué au fil des semaines et des mois. En attendant, il a aujourd'hui un métier (certes basique) mais auquel il s'accroche et il n'a pas de rancune envers moi. Il est autonome et je lui fais aujourd'hui entièrement confiance... J'ai compris qu'il avait sa propre destinée et que mes angoisses ne l'aidaient aucunement. Regardez les qualités de votre ado. Par exemple, ce qu'il est capable de faire et que vous ne faisiez pas à son âge. C'est déjà un bon début. Bon courage, Horia, mes pensées vous accompagnent. Vous pouvez sortir, j'en suis sûre, de cette dramatisation à outrance qui vous mine et qui ne le rassure pas. Amitiés
Gilbert
Le point de vue du moine indien !
Je sais bien qu'il s'agit d'un " tendre vers " est que la choses est extrêmement dificile mais, en tant que chercheur spirituel, cette instruction du maître indien Bhaktisvarupa Damodar Swami m'aide à ne pas m'attarder sur les défauts d'autrui :
" La qualité principale du spiritualiste c'est qu'il a le sentiment que tout le monde a des qualités et que lui-même n'en n'a ucune. Trouver des défauts chez les autres ne l'intéresse pas... "
Orlan
Vous avez déjà fait un sacré bout de chemin...
En lisant votre question, j'ai été très surpris par votre lucidité. Le fait que vous compreniez les erreurs que vous commettez vis-à-vis de votre fils donne à penser que vous avez déjà réglé une grosse partie du problème.
Pour aller un peu dans le sens de ce que vous a dit Cécile, si vous vous appliquez à observer la façon qu'a votre fils de respecter la loi à la maison, même dans des situations banales, je parie que vous allez changer rapidement de comportement ! Comme j'ai fait un peu d'Analyse transactionnelle, j'ai acquis ce bon réflexe face à mon propre ado, même si sa crise d'adolescence ne passe pas pour l'instant par de mauvaises fréquentations (il n'en aura d'ailleurs peut-être jamais...) mais, comme il est très calme, très velléitaire, très passif et très paresseux, je me méfie de l'eau qui dort... Mais quand je le vois dire à sa mère que le repas est bon ou finir par ranger sa chambre alors qu'il déteste le faire, je constate que son juge intérieur lui fait encore prendre en compte les autres et sait le rappeler à l'ordre (à tous les sens du terme). En plus et comme d'après les psys, les inconscients communiquent, tout ce que vous pensez de positif quant à votre ado est capté par son psychisme personnel et vous le renarcissisez de la sorte. C'est comme ça qu'il reprendra peu à peu confiance en lui. Vous dites tout quand vous soulignez que vous ne voyez que ses défauts car, comme il le ressent et que vous avez du pouvoir sur lui en tant que mère, il devient le " mauvais " que vous avez dessiné. En fait, il ne peut pas s'opposer à cette image, à cette étiquette, puisque - encore une fois - vous êtes sa génitrice, donc celle qui le connaît mieux que tout le monde par essence... Mais je suis certain que vous allez vous mettre à la tâche tout de suite car c'est un beau projet, fait d'actes pleins d'amour... Ceci dit, je ne vous jetterai pas la pierre car on peut énormément aimer son enfant, trembler pour lui, pour son avenir (ce qui - rappelons-le - ne sert strictement à rien) et l'aimer " mal "... Sachez, Horia, que je suis de tout cœur avec vous et que je vous accompagne en pensées...
Très belle Année à vous et à votre fils et beau dimanche....
Horia
Le problème c'est mes dérapages
Je vous remercie pour vos témoignages mais, quand je les lis, je les comprends, je les ressens comme justes mais à la première mauvaise attitude de mon fils, tous ces bons conseils s'envolent. C'est comme si je ne les avais pas intégrés suffisamment... J'aimerais arriver à ne plus avoir d'angoisses ni de colères après lui parce que j'ai bien compris que même si je ne les lui fais pas voir, elles arrivent jusqu'à son subconscient. Et puis de toute façon, je vais finir par tomber malade si je continue à me faire de la bile comme ça. Est-ce que vous pourriez me conseiller pour que j'arrive à accepter que mon ado soit inquiétant sans que je gâche ma vie ?
Gilbert. R. Psy...
Installer un peu de distance
Bonjour Horia,
J'adhère évidemment à tous les conseils qui vous ont été donnés jusqu'ici et notamment aux explications d'Orlan étayés sur son expérience au niveau de l'analyse transactionnelle.
Pour appuyer ces dires, je confirme que vous êtes sur la bonne voie puisque que la prise de conscience est là. Vous savez que vous prenez le risque de vous rendre malade, et c'est une très bonne chose. A partir de là, vous continuez à vous interroger vous manifestez le désir de poursuivre la discussion, ce qui prouve que votre inconscient a pris le bon chemin. Il veut aller plus loin et vous êtes en train de mettre un peu de distance entre l'histoire de votre fils et la vôtre. De fait, vous bâtissez une autre relation beaucoup plus évolutive. Certes vous dérapez (nous dérapons tous à un moment !) mais ce n'est pas grave, le tout étant de vous faire confiance toujours et encore, donc de faire confiance dans les qualités de votre fils. Je suis sûr que vous aidez beaucoup de mères dans votre cas, qui je le sais, n'osent pas intervenir mais qui lisent nos propos. J'en profite pour vous adresser à vous et à toutes ces mères une excellente Fête de l'Epiphanie, fête (faites) de l'Espérance !
Sofia M
Des réflexes pour être zen
Partez déjà du principe que vos réactions sont normales : un ado qui donne à voir qu'il n'est pas dans la bonne direction ne peut qu'inquiéter ses parents et a fortiori sa mère. Ensuite, essayez de vous dire que si vous avez la charge de ce type d'être humain, c'est que vous avez les capacités pour supporter ses perturbations psychologiques. Mais, selon moi et mes petites expériences de vie, l´erreur à ne surtout pas commettre c'est d'anticiper sur l'avenir, même si son avenir ne se borne pour vous parfois qu'à quelques heures. Je veux dire par-là que n'imaginez pas maintenant que cet après-midi, il va voir quelque mauvaise fréquentation parce que d'ici cet après-midi, il peut y avoir du changement... Vivre l'instant présent est très important d'autant qu'il ne reviendra jamais ce fameux instant présent. Donc profitez-en tout de suite... Il faut également que vous acceptiez que votre fils va être majeur un jour et que vous ne pourrez pas le surveiller à longueur de jour et de nuit, d'autant qu'il a sa propre destinée à accomplir. N'oubliez pas non plus qu'il a, comme chacun d'entre nous, son juge intérieur - comme le dit Orlan - qui est un bon guide qui sait agir quand il y a déroute et que ce guide est donc en permanence avec votre fils. N'oubliez pas non plus que vous avez très bien élevé votre fils et avec amour, et ça ce sont des valeurs que votre fils a en lui. Là encore, vous avez tout intérêt à laisser défiler le plus de positif possible dès qu'une angoisse arrive. D'ailleurs, sachez qu'il s'agit du même type d'angoisse qu'abrite votre fils et que quand vous ressentez une angoisse par rapport à lui, c'est sa propre angoisse que vous captez... En lui renvoyant du positif, c'est comme si vous instauriez un dialogue avec lui, mais muet, ce qui évite les drames car la parole peut vite dégénérer avec un ado épidermique... Quoi qu'il en soit, chaque parcours existentiel est jalonné de leçons dont nous avons besoin et auxquelles nous ne pouvons échapper. Essayez de faire de vos difficultés, tout aussi douloureuses soient-elles, un solide enseignement. Exemple : votre fils vous fait comprendre qu'il va voir tout à l'heure quelqu'un que vous n'appréciez pas ? Travaillez sur cet aspect. Pourquoi n'aimez-vous pas son compagnon de route ? Qu'est-ce que ça évoque en vous, qu'est-ce que ça remue, qu'est-ce que ça touche chez vous, qu'est-ce que ça bouscule ? À tous les coups vous allez retrouver un très mauvais souvenir de votre enfance. Mais, c'est une évidence, votre fils n'a rien à voir avec tout cela... Et puis, cette difficulté vous l'avez dépassée... Travaillez continuellement sur cet axe d'auto-training, sans relâche... Au moins vous aurez la satisfaction de vous occuper un peu de vous... Une chose importante aussi : ne vous occupez plus des " mauvaises " fréquentations de votre fils car il fait en sorte de vous punir en les voyant davantage encore... Sans le lui dire, cherchez et trouvez quelques qualités à ses copains et envoyez-leur des pensées positives et de pardon... Ce sont tous ces outils qui vous feront avancer progressivement dans la confiance en vous et dans la sérénité... Ce sont là mes vœux les plus sincères que je vous adresse pour 2015...
cricri
Et si vous confiiez votre ado au Seigneur ?
Comme je suis vos posts, il me semble - si je ne me trompe pas - que vous êtes croyante.
N'hésitez pas à confier la garde et la surveillance de votre fils au Seigneur et de Lui demander qu'Il lui accorde Sa protection 24 heures sur 24... Indépendamment des superbes conseils de sagesse qui vous ont été donnés et qu'il est nécessaire que vous appliquiez (" Aide-toi, le Ciel t'aidera "), vous allez ressentir une grande force dans la mesure où personne ne peut protéger votre fils comme le fera Dieu mais à la condition que vous le Lui demandiez car Il nous laisse toujours une grande part de libre arbitre... Essayez et vous verrez comme vous allez vous sentir bien... Et recommencez chaque jour, y compris les jours où votre fils ne vous inquiète pas...
Je vous adresse tous mes vœux pour que votre Année 2015 soit placée sous le signe de la confiance mutuelle avec votre fils...
Jean
Un atout de plus !
Je crois sincèrement que la Foi en Dieu est un atout de plus lorsque les difficultés existentielles résistent même si nous faisons de notre mieux en tant qu'humain. Au delà de notre humanité, c'est Lui, quelque soit le Nom qu'on lui donne, qui est la Vie. Pour ma part, je lui fais confiance car il m'a toujours porté lorsque j'étais dans la détresse. Et je me souviens toujours de ces moments là. Je suis sûr que vous avez traversé des épreuves aussi grâce à vous mais à Lui aussi. Il suffit de se remettre en mémoire ces bienfaits pour reprendre courage. Bien à vous ! Et merci à cette piqure de rappel de Cricri
Jean
Isabelle
Notre courage de parent guide aussi nos enfants...
S'il m'arrive encore de m'inquiéter moi aussi en tant que mère, notamment pour le plus jeune de mes fils (mais pas que lui...), et même si les deux autres sont de jeunes adultes, je sais par expérience déjà, que ça ne change rien, bien au contraire... Au fond, effectivement personne n'avance en définitive... C'est effectivement, un vrai travail sur soi que de s'appliquer à rester centrer pour ne s'attacher qu'à voir et recevoir le positif en chacun et plus particulièrement chez nos enfants... Cependant, bien souvent quand je sens que je dérappe encore, je pense en réflexe maintenant, à mon vécu durant ma propre adolescence... et Dieu sait ! que je me suis particulièrement appliquée à chercher les limites ! Pourtant, et même si ça peut être reçu (vu par l'extérieur) comme peut représentatif (ce qui aujourd'hui m'importe peu !), je sais pour moi-même que je m'en suis bien sortie ! Et bien souvent, celà m'a permis et me permet encore de relativiser vis-à-vis des rébellions de mes fils. Et je dirais aussi, que celà m'a permis également de reconnaître les qualités d'éducation aimantes de mes propres parents... C'est aussi une excellente façon je crois, "d'aider ses propres enfants"... Car cette reconnaissance des valeurs inculquées permet de fait, à un moment où à un autre de prendre en compte ses propres qualités... inconsciemment nos enfants le savent et peuvent s'ils le désirent faire avec plutôt que sans... Autrement dit, croire en soi, c'est croire en l'autre. Un chemin ardu certes, mais pas irréalisable ! Notre courage de parent guide aussi nos enfants... De tout coeur avec vous Horia ! Courage !
Mireille-cogolin
Faites comme si...
Je n'ai pas d'enfant mais la vie m'a bien éprouvée. Aussi je pense que je peux vous assurer que je suis en empathie avec vous en raison de la période difficile que vous traversez Horia.
Pour contribuer modestement à vous aider, j'ai envie de partager avec vous un passage des Évangiles, qui est très pertinent et que je confie aussi aux personnes démunies dont je m'occupe en tant que bénévole associative. Parmi elles, certaines ont été tellement abîmées par la vie qu'elles peuvent être très rapidement sur la défensive. Pourtant, aucune d'entre elles n'a jamais rejeté ce merveilleux passage plein de d'optimisme et de certitude positive quand un proche nous échappe (Luc 15) :
. " Il faut se réjouir car ton frère qui était mort est revenu à la vie ; lui qui était perdu, il est retrouvé "...
Essayez de toujours voir Le Christ dans votre fils. Et comme l'écrit si bien le Docteur Emmet Fox dans son merveilleux ouvrage " Affirmez la sagesse divine ", " nous n'avons jamais à convaincre Dieu de nos besoins, mais, au contraire, nous devons être convaincus que, déjà, Il y a pourvu "...
Si vous parvenez à faire vôtres ce genre de phrases, votre angoisse va s'alléger et comme vous ne donnerez plus à votre ado de quoi vous tourmenter, vous constaterez qu'il cherchera de moins en moins à vous rendre malade... Sans vouloir paraître déplacée, j'ai presqu'envie de vous rappeler que l'ignorance est le plus grand des mépris... Essayez de ne pas trop vous opposer à ses recherches de conflit. Souvent ça suffit à ce que la personne étant alors face à elle-même se rende compte de ses erreurs et les corrige toute seule. De toutes les façons, vous ne risquez rien d'essayer. Il se peut qu'il soit plus qu'étonné et qu'il commence à se poser les bonnes questions quant à lui et quant à vous...
Tous mes vœux les plus chaleureux vont vers vous, votre fils et votre famille...
nanou-69
Emmet Fox : une découverte !
Je vous avais déjà dit que je fréquente assidûment la bibliothèque de ma ville très bien achalandée et depuis que je viens sur les forums, je me dirige plus souvent vers le rayon psy mais aussi spiritualité, voire ésotérisme. Et c'est pour moi une véritable découverte à chaque fois ! Figurez-vous que j'ai emprunté la semaine dernière un livre d'Emmet Fox : " Changez votre vie ". Ce n'est pas le même que celui dont on parle souvent ici mais je le trouve très instructif. Moi qui avais rejeter la religion parce que je prenais tout ce qui était écrit à la lettre, je découvre avec Fox que la Bible nous parle par allégories et paraboles. Ainsi, comme le dit Cricri, Emmet Fox affirme, en commentant le Psaume 18 : Le dix-huitième psaume est un puissant traitement spirituel contre la peur. Lorsqu'elle nous tient sous son emprise, lisons ce psaume, en partie au moins, avec soin et réflexion, en prenant conscience de la signification spirituelle de chaque verset, et bientôt nous sentirons notre peur diminuer, puis se dissiper complètement... Je sais que j'ai une Bible quelque part chez moi, que je ne lisais pas... Emmet Fox est celui qui me fait signe de l'ouvrir... Grâce à vous Horia et à votre fils !
Horia
Je vous ai écoutés et ça a marché mais...
Cet après-midi en partant vers 14 heures, mon fils m'a dit qu'il allait faire un tour et qu'il rentrerait en milieu d'après-midi pour faire ses devoirs. Je ne lui ai rien dit mais il serait temps qu'il s'en préoccupe car demain il retourne au collège ! Mais au moins en ne m'opposant pas j'ai évité le conflit... Évidemment, la nuit commençait à tomber et il n'était toujours pas là. Je faisais des efforts mais je sentais l'angoisse m'envahir. N'y tenant plus, j'ai prié Le Seigneur pour que mon fils me donne de ses nouvelles. Je vous assure que je n'exagère pas : 5 minutes après, il arrivait et il est allé faire ses devoirs...
Vous voyez, j'ai beau savoir que la prière est efficace quand on prie Dieu pour des choses graves ou importantes pour soi, mais j'ai du mal à le faire. Depuis que je suis calmée, je me dis qu'il faut que je me laisse carrément habiter par Dieu pour que les frayeurs me quittent. Je pense que si j'acquiers le réflexe de prier dès que ça ne va pas, je vais progresser mais c'est vrai que j'ai été élevée à l'ancienne : ne pas déranger, se débrouiller seul(e)... Ce sont les principaux commandements que j'ai reçus de mes parents et surtout de mon père... C'est ce qui fait que je ne me sens pas toujours à l'aise avec ce recours à la prière. Pourtant, je sais que prier, quand le fardeau est trop lourd, est une attitude d'humilité... Pour tout vous dire, j'aimerais vraiment que la prière soit mon credo et je sais que c'est une prise de conscience que je dois garder à l'esprit constamment...
Isabelle
Dieu Sait Lui !
Pour des tas de raisons personnelles, je comprends très bien ce que vous dites Horia, au sujet de "ne pas déranger, se débrouiller seul(e)... Je sais qu'il y a chez moi beaucoup d'orgueil (et je ne parle que pour moi...) à être de cette façon là... Cependant, avec mon petit recul de vie, lorsque je sens que "je résiste" à prier, je "m'oblige" à ouvrir mon regard sur l'extérieur, et/ou tout autant, à chantonner ou chanter (selon les possibilités)... Je m'applique toujours en fonction des possibilités du moment, à lire quelques lignes "au hasard"... Ce sont des "petits trucs" qui me permettent de me recentrer et ainsi "me mettre en prière"... Et très souvent maintenant, je remercie en priant, quelles que soient mes angoisses, car je sais, que ça m'est donné pour avancer... Surtout, si je puis me permettre, ne lâcher pas ! Continuer encore et toujours... Dieu Sait Lui, que vous y mettez votre coeur et votre âme... avec ce que vous êtes !