Depuis six mois j'ai refait ma vie avec un homme très gentil, mais il se plaint tout le temps et de tout. À la longue c'est pénible pour moi.
Il en a constamment après les politiques, ses collègues de travail, le coût de la vie. Il dit qu'il est fatigué... Moi ça m'use de l'entendre râler pour un oui et pour un non, surtout que je suis auxiliaire puéricultrice et que j'ai un boulot pénible. Lui aussi vous me direz parce qu'il est ambulancier et en même temps ce n'est pas une raison pour ne jamais être content.
Comme je l'aime, je voudrai le faire changer.
Est ce que vous pouvez me conseiller pour que j'y arrive?
Gilbert. R. Psy...
Soyez vous-même !
Tel que vous le relatez, le comportement de votre amoureux doit effectivement vous prendre beaucoup d'énergie. Prenez garde à ce que son attitude de victime ne se transforme pas en celle d'un bourreau. D'ailleurs, vous dites que " ça " vous use. Quant à vouloir le faire changer, je pense qu'il faut abandonner d'emblée cette idée. Personne n'a ce pouvoir - et heureusement ! Par contre, c'est peut-être à vous de vous positionner et de refuser d'être le réceptacle de sa plainte. Soyez donc vous même. Avec lui, vous n'êtes pas puéricultrice. Vous aimez, à priori, un adulte capable de vous prendre en compte. Dites-lui subtilement que ses plaintes vous " fatiguent ". Ses objets de victimisation ne sont que prétexte à un mal-être plus profond mais vous n'avez pas à en subir les conséquences. Vous n'êtes pas sa psy. D'ailleurs, s'il est fatigué, il devrait consulter un médecin. Vous pourriez déjà lui proposer cela.
ségo
Espérons que ça marche ...
Je vais suivre vos conseils mais quand à l'envoyer chez un psy ce n'est pas gagné...
La psychologue de l'hôpital où je travaille m'a dit que quand il râle, il faut que je fasse semblant de m'occuper de quelque chose, comme faire un gâteau, ou un peu de ménage...
je vais essayer d'appliquer tout ça mais je ne suis pas sure que ça marche...
Gilbert. R. Psy...
Bonne idée !
Le psychologue est de bon conseil. La plainte étant orale, en couple d'opposé il est intéressant de lui induire que vous êtes dans le " faire "... Vous vous rendez ainsi subtilement indisponible en vaquant à des occupations ménagères et ainsi, vous n'alimentez pas sa victimisation.
Par ailleurs je ne parlais pas de lui conseiller de consulter un psy, mais un médecin, pour vérifier s'il n' y pas un problème objectivable à sa sensation de fatigue. Je me doute bien qu'il n'est, pour l'instant, pas en mesure de parler à un psy.
Bon courage et n'hésitez pas à revenir nous tenir au courant !
linda
Le stress
Sego,je vois que vous et votre mari avez un travail qui vous demande beaucoup d'énergie. J'ignore si votre situation c'est amélioré depuis que vous avez écrit votre message,mais je dépose ici,un texte pour aider les gens qui vivent du stress face à leur travail
http://www.morethanmedication.ca/fr/article/index/stress_busting_tactics