Je suis souvent injuste avec mon fils

bonjour zab 

tout d'abord bravo a vous pour venir parler ici de votre souffrance , et de votre comportement vis a vis de votre fils .

quelle maman ne se remet pas en question  sur l'education quelle donne a ses enfts ???? 

en vous lisant , en dehors de votre culpabilité et de votre questionnement je lis a travers vos ligne une grande souffrance , et pls questions me vienne a lesprit :  quelle enfant etiez vous ? quel amour avez vous recu de la part de vos parents ? quelle colere deposez vous sur votre fils ? peut etre celle que vous avez pour vous meme ? etes vous en colere pour qq chose ou contre qqun ? 

je sent aussi un manque de confiance , peut etre que je me trompe !  expliquez vous a votre enft pourquoi vous agissez ainsi ? ya til une histoire qui vous renvoie des choses negatives concernant cet enft ? 

un conseil peut etre si vous l'acceptez : prennez avec plus de legereté ces notes a l'ecole , certe il faut  s'en preocupper mais etre presente sans le reprimender ! (moi meme jai eu des mauvaises notes a lecole et a chaque fois ma mere me montrer combien cela l'a faisait souffrir !!!! du coup cela n'a fait qu'empirer car javais une pression monstre de ne pas reussir mon devoir et surtout lui faire plaisir !) bcp de parents pensent  qu'il faut bien travailler a l'ecole et avoir des bonnes notes pour reussir hors ce n'est pas vrai du tout ! einsten bill gates et bien d'autres on reussi sans avoir etaient bon eleve a l'ecole ! et d'autre on echoué dans leur vie apres avoir ete tres bon eleve!  on ne juge pas un enft sur ces notemais sur sa personnalité ! mais je suis certaine que vous en etes consciente !

prennez donc de la legereté , faites lui confiance , mettez le sur un pied d'estale et dites lui que vous etes fier de lui , quand a vos colere quand vous sentez que ça monte ouvrez la fenetre et soufflez un bon coup ou respirez profondement  afin de faire tomber cette colere qui monte en vous . sinn je vous conseillerez la meditation , sophrologie ..... mais SURTOUT  analysez au fond de vous POURQUOI vous etes en colere .... et pourquoi apres lui ! bonne continuation et legereté  amitiés krys

Je sais par expérience qu'il est difficile d'élever un enfant en l'absence du père. Il faut jouer le rôle de la mère et assumer la fonction paternelle. Vous avez beaucoup d'authenticité, comme le dit Kris, à venir déposer votre difficulté ici. Si je peux vous donner un humble conseil (les conseilleurs n'étant pas les payeurs !), évitez - autant que faire se peut - d'inverser les rôles en demandant pardon à votre enfant après l'avoir grondé. Surtout si c'est récurrent. Il pourrait ne pas comprendre et dépasser les limites, justement parce qu'il sait que vous allez faire amende honorable ensuite. Vous ne lui rendez - à mon sens - pas service, ni à vous d'ailleurs ! Je suis sûre que des foromers avertis - voire des psys - viendront vous livrer des astuces applicables au jour le jour. Votre question est déjà un super début pour avancer, Zab. Je crois en ce forum, tout comme vous il me semble... Alors cool ! Vous allez y arriver !

Bonjour Zab. Votre témoignage d'une grande sincérité m'a permis bien des réflexions à titre personnel ! Cependant, je commencerais par vous répondre que si la perfection existait sur Terre, ça se saurait depuis longtemps, et qui plus est à mon sens, ce que nous vivons durant notre séjours ici-bas serait à proprement parler insensé... En tout cas, c'est comme ça que je vois les choses... Ce qui peut tout à fait "me servir" à me rassurer, j'en conviens ! Mais peut-être qu'il s'agirait déjà, lorsque le moment propice se présentera, et en maman attentive et aimante que vous êtes (n'en doutez pas !), vous saurez le "détectez"... vous pourriez amener une discussion sur toutes les difficultés que nous sommes amenés à gérer lorsqu'on est adulte, "la vie n'étant pas un long fleuve tranquille"... et sans vous excusez aucunement, dire que vous vous inquiétez un peu trop, de son devenir d'adulte... Que vous avez en tant que mère vos limites mais que vous aimeriez, parce que vous l'aimez justement votre fils... faire mieux et que vous ne savez pas non plus toujours comment... Que c'est "normal de s'inquiéter" en tant que parent (même si bien entendu, ça ne change rien...) de "l'avenir de son enfant" et que le fait qu'il prépare déjà son chemin de "grand", vous rappelle à vous, que le temps où il quittera le "nid familial" est déjà proche et que vous espérez que ce soit dans les meilleures conditions possibles pour lui... En somme parlez-lui de vos "propres peurs de parent"... Ensuite, et tout en restant à votre place de mère, dites lui tout autant, tout ce que vous pensez de positif de lui-même, mettez ces qualités en avant, qui sont aussi ces atouts personnels pour bien se débrouiller dans la vie et que votre rôle de parent est aussi, autant que possible, qu'il puisse d'autant plus compter sur lui-même lorsqu'il devra s'assumer à son tour, et que malgré toutes vos inquiétudes, vous savez au fond de votre coeur de mère, qu'il "saura faire" parce qu'il en a déjà les capacités, mais que ses capacités, c'est là aussi votre rôle qu'il les développent... mais que bien souvent les mères croient et se trompent un peu quand même, qu'elles ont le "pouvoir" de toujours protéger leurs enfants... Mais que ce n'est pas la réalité... qu'il lui appartient déjà de prendre soin de lui-même... et qu'accepter aussi les "règles de vie à la maison, au collège" par exemple, c'est aussi déjà assumer ses responsabilités de jeune ado et prendre soin de lui, car personne, pas même vous !, ne vivra sa vie à sa place en définitive... Je ne sais pas si ce que je viens de vous dire sera d'un grand "secours"... Je vous ai parlé avec mon coeur, tout comme vous l'avez fait vous-même... Mais pour être passée par certains chemins que les vôtres me rappellent un peu, j'ai appris "à moins abîmer" oralement, y compris vis-à-vis de mes enfants, lorsque j'ai appris peu à peu, à me reconnaître avec aussi mes propres qualités et à ne plus m'attacher à ne voir que mes travers... Amitiés Zab.

Les communications par psychisme interposé avec un enfant fonctionnent beaucoup mieux que ce qu'on pourrait le croire... Fort heureusement d'ailleurs ! Je veux dire que votre fils, s'il lui arrive de ressentir que vous êtes injuste avec lui, sait inconsciemment que votre énervement est dû à d'autres raisons mais qui concernent une problématique adulte et, de fait, il n'en souffre pas au point que vous le pensez. Ainsi, je rejoins tout à fait ce que dit Cécile : le lui demandez plus pardon à tout moment parce que vous allez faire grossir une espèce de toute-puissance en lui... D'autre part, je trouve le post de Krys très intéressant et qui, à mon sens, soulève des questions pertinentes...

Voilà une discussion qui m'a fait du bien et qui m'a fait mesurer les conséquences négatives de la culpabilité maternelle.

Pour la première fois, je viens de comprendre aussi l'intérêt de ne pas inverser les rôles adulte-enfant, ce que j'ai fait avec mon ado dont les conduites non seulement ne me satisfont pas mais m'inquiètent. En fait, je viens de comprendre que cette culpabilité que certaines mères peuvent avoir vis-à-vis de leur fils ou de leur fille abîme leur enfant.

Je vous assure que je vais prendre le temps de lister tout ce que j'ai fait pour mon fils depuis sa naissance, même quand ce n'était pas facile... Je ne crois pas que je lui doive quoi que ce soit mais lui, il a juste tendance à oublier qu'il me doit le respect. Mais je suis sûre que je vais arriver à y remédier, même sans avoir à me fâcher, parce que mes comportements avec lui vont changer dès maintenant !

Vous lire, ça me fait toujours beaucoup de bien ! Et je suis entièrement d'accord avec le fait qu'il faut que les parents arrêtent, et plus particulièrement ici les "mères isolées" de se sentir toujours coupables et de croire qu'elles n'en font pas assez pour leurs progénitures ! Parce qu'en plus, ces mères culpabilisent par "société bien pensante interposée"... Je crois quand même, que la plupart d'entres elles, assument aussi... Y compris dans l'éducation... Il n'y a pas de quoi pavoiser... Mais pas plus qu'il n'y a à culpabiliser... C'est quand même on ne peut plus normal et je dirais même normalisant, qu'un ado respecte son ou ses parents, ne serait-ce que parce qu'ils subviennent à ses besoins... Dans quel monde vit-on ?