Déjà que j'ai le moral dans les chaussettes, j'ai un problème relationnel avec une de mes collègues de travail...
Je suis enseignante et depuis la rentrée scolaire de 2014, nous avons hérité d'une collègue de travail insupportable de l'avis de beaucoup. Toujours est-il qu'avec moi, elle prend un malin plaisir à me rabaisser à la moindre occasion. Je vous prends juste un exemple : je suis allée défiler pour apporter mon soutien à Charlie Hebdo. Je ne vous dis pas ce que j'ai entendu de sa bouche. Je vous donne un aperçu : je suis un mouton de Panurge ! Elle peut aussi m'adresser des mots d'esprit qui sont à la limite de l'insulte et elle s'arrange bien sûr pour qu'il y ait du monde et ceux et celles qui la craignent car certains s'en méfient en disant qu'elle est capable de tout...
Savez-vous comment je dois m'y prendre pour qu'elle arrête ses sarcasmes car je n'en peux plus ?
Gilbert. R. Psy...
Ne pas alimenter sa recherche de conflit
Apparemment, votre collègue de travail, qui n'est en aucun cas votre supérieur hiérarchique, touche chez vous et chez d'autres, semble-t-il, ce que nous appelons des " affects ". Elle prend certainement la place (transfert) d'une personne de votre histoire en réactivant des situations que vous subissiez.
Dites-vous également que votre collègue doit avoir de gros problèmes psy pour agir de la sorte et qu'elle a trouvé la personne idéale pour déverser son mal-être. Aussi, je vous conseillerais de vous limiter strictement à des relations professionnelles (à minima) avec elle. Ne lui racontez plus ce que vous faites en dehors de l'école. Il s'agit de votre vie privée. Ce genre de personnes s'arrête lorsqu'elles n'ont plus de grain à moudre !
Pauline
"Prendre ses distances"
Je lis toujours avec grand intérêt les échanges que l'on trouve ici, parce que bien souvent, celà me permet de comprendre de façon pratique des situations que j'ai rencontré dans ma vie. Il y quelques années, j'avais une amie, bien plus jeune que moi, que je connaissais depuis longtemps, et que j'avais ébergée chez moi, durant quelques mois, alors qu'elle se trouvait en difficulté... Puis les années passant, elle a "fait sa vie" comme on dit... Pour faire simple, elle fut veuve assez jeune et éleva son fils encore très jeune, seule, à la mort de son mari. Jusque-là à mes yeux, elle se débrouillait plutôt bien, ce qui était d'ailleurs tout à son honneur. Lorsque beaucoup plus jeune j'avais un peu "servie" de grande soeur, c'était en grande partie parce que ses parents, mais particulièrement sa mère, l'avait mise à la porte du jour au lendemain (je précise la mère, parce que le père était très effacé et subissait une femme d'une jalousie maladive féroce qui la rendait particulièrement méchante)... La mère de cette amie décéda, et à partir de là, la relation amicale se transforma radicalement... Lorsque mon amie venait me voir, elle me demandait toujours à l'avance, de lui cuisiner tel ou tel plat... Je le faisais bien volontier, comme je le fais pour mes propres filles... Mais, et bien qu'elle se régalait de ma cuisine, puisqu'elle vidait son assiette, elle s'arrangeait toujours pour comparer avec un repas qu'elle avait fait auparavant dans un restaurant... et bien sûr jamais à mon avantage. Bizarrement, j'ai réalisé un peu tard il est vrai, qu'elle ne m'invitait jamais chez elle directement, et que les rares fois où elle me "rendait" une invitation nous allions au restaurant, mais qui si dans un premier temps devait être un "très bon" restaurant, au final aboutissait toujours à un restaurant "médiocre"... Elle s'attachait aussi à critiquer ma voiture, disant qu'elle ne voulait pas que quelqu'un de ses connaissances la voit à l'intérieur, qu'elle en aurait honte ! Des humiliations, si je devais toutes les racontées ici, j'en aurai une pleine page... Quelquefois, j'en parlais à mes filles, qui me répondaient invariablement, et parce qu'elle la connaissait, de stopper cette relation amicale, que je n'étais pas "sa serpillère"... Au fil du temps, j'ai fini quand même par réaliser que cette relation n'avait plus rien d'amical, et encore moins d'équilibrant pour moi ! J'ai de plus en plus "espacé" les rencontres, prenant divers prétextes pour ne pas être disponible, jusqu'à ne plus la voir... car un jour, elle me laissa un message sur mon répondeur, où elle m'insultait ouvertement... Ce que je comprends maintenant, c'est qu'elle me prenait pour sa mère, mais qu'en me donnant cette place, elle se comportait aussi méchamment que l'avait été sa mère avec elle... Et je crois que lorsqu'on est face à quelqu'un qui cherche à vous "rabaisser", il vaut mieux s'en tenir le plus loin possible et faire silence... D'ailleurs il y a une expression qui dit "prendre ses distances" je crois.
cricri
Votre collègue est plus à plaindre qu'à blâmer...
À mon sens aussi, votre collègue de travail est jalouse de vous et contre ça vous ne pourrez rien...
Envoyez-lui des pensées positives, des pensées pleines d'Amour, et surtout, pardonnez-lui sa grande détresse morale et sa souffrance psychologique... Si vous êtes croyante, priez pour elle pour qu'elle découvre la gentillesse, l'accueil, l'empathie...
Ces simples atttitudes font des miracles et si vous acceptez de mettre en place ces simples procédés, il y a fort à parier qu'elle finira par vous fiche la paix...
gigi007
Ma collègue est systèmatiquement en désaccord avec moi
Bonjour,
Je viens vers vous car j'ai un problème relationnel avec ma collègue depuis longtemps, j'aimerais le résoudre, mais je ne sais pas comment.
Je m'explique, quand je suis arrivée dans cette société, il ya 3 ans environ, j'ai tout de suite sentie que je n'étais pas la bienvenue, j'ai été embauchée en cdi alors que d'autres avaient été embauchées quelques mois auparavant mais en cdd, donc je comprends aussi que cela ait pu créer une forme de jalousie ou une incompréhension.
Avec ma collègue, qui est aussi ma supérieure hierarchique, au début les échanges étaient globalement assez agréables, même si j'avais droit de temps en temps à de petites remarques du genre : "je ne comprends pas comment tu as pu être embauchée en cdi, alors que "machine" est en cdd, tu n'as rien de plus qu'elle" ou bien "ce que tu fais, tout le monde peut le faire".. Cela me blaissait,car j'avais quand même plusieurs années d'expérience dans mon domaine, alors que "machine" avait juste quelques mois d'expérience, mais je ne disais rien, j'étais tellement choquée qu'on puisse balancer cela à quelqu'un, que je restais sans rien dire.
Je me suis dis qu'il fallait que je fasse mes preuves, pour que l'on me respecte... j'adore mon travail, c'est une vraie passion pour moi, et je me donne à fond dans celui ci pour que tout soit parfait.
Malheureusement pour moi, j'ai l'impression que plus je montre que je suis compétente, plus cela dérange.
C'est de pire en pire, ma collègue me rabaisse systématiquement quand je réussis quelque chose, ou prend systématiquement un avis contraire au mien, elle est même allée dire des mensonges à mon directeur pour me discréditer, en disant que j'étais quelqu'un de très lent, et que je n'avais pas une bonne façon de travailler, selon elle, cela alors que mes résultats sont très bons, voire meilleurs que les siens. Quand j'en ai parlé à mon chef, celui-ci m'a même dit, qu'il était très content de mon travail, et que ma méthode de travail lui convenait tout à fait et qu'il ne comprenait pas les remarques de ma collègue à ce sujet. Ce qui m'a rassuré par rapport à mes compétences...
Malgré les remarques désobligeantes et parfois les disputes, les tentatives de division avec d'autres collègues avec qui je m'entendais bien, ce qui n'est plus le cas, car elle a semée la zizanie, et je sens bien que certaines se méfient de moi désormais, c'est bizarrement quelqu'un que je n'arrive pas à détester complètement, je dois être un peu "maso", mais j'aimerais qu'elle m'accepte et qu'elle me respecte.
On a eu plusieurs explications, et la dernière il y a quelques mois, m'avait laissé bon espoir, on avait réussi à discuter et 'bêtement' je pensais qu'on repartait sur de nouvelles bases..
Dernièrement, j'ai de nouveau eu droit à de petits pics blessants, me disant que de toute façon, elle n'avait de problème qu'avec moi, qu'on ne s'entendait pas du tout...etc... J'ai remarqué en fait qu'elle s'entend toujours très bien avec les personnes "plus faibles" qu'elle, ou qui ne lui font pas d'ombre, ou qui ne lui répondent pas, ou qui font semblant d'être d'accord avec elle. Mon tempéramment est tel, que si je ne suis pas d'accord avec quelque chose concernant le travail, j'ai tendance à le dire. J'estime qu'on ne peut pas être d'accord sur tout, mais c'est justement ce qui peut être positif dans une équipe, car chacun apporte sa touche personnelle. Mais ce n'est pas du tout son point de vue, elle considère que si je ne suis pas d'accord, c'est que je n'arrive pas à m'intégrer.
Je ne sais plus quoi faire, y a t il seulement quelque chose à faire? Est-ce juste de la jalousie? ou bien est-ce moi le problème comme elle me l'a dit encore dernièrement?
Sofia M
Ne rentrez plus dans son cercle !
Bonjour Gigi,
Tel que vous décrivez votre problématique, il semblerait que votre collègue soit effectivement jalouse de vous. Il se peut qu'inconsciemment vous lui rappeliez une personne de son enfance qui l'avait rabaissée (une femme de sa famille, une enseignante, une amie de sa mère...) et contre cela vous ne pourrez jamais rien. C'est ce que les psys appellent un mauvais transfert... Ce qui revient à dire que vous ne pourrez jamais la changer... Ce qu'il est important que vous fassiez c'est de ne pas tomber dans son piège séducteur lorsqu'elle semble bien disposée car chassez le naturel et il reviendra au galop ! Faites votre travail de votre mieux et restez sur votre sillon quoi qu'il arrive. Quand vous voyez qu'elle recherche le conflit, essayez de mettre une distance réglementaire mais comme c'est votre supérieure hiérarchique, ne lui manquez surtout pas de respect : elle n'attend que ça... Si elle insiste en utilisant un reproche, soyez plus maligne. Je prends un exemple : si elle vous reproche d'avoir mal traité un dossier, dites-lui que vous avez fait de votre mieux en appliquant la méthode qu'on vous a enseignée, que vous êtes désolée que ça ne convienne pas et que vous aimeriez qu'elle vous accorde un moment pour vous faire voir comment vous devez vous y prendre... Laissez-lui son illusion de supériorité qui cache chez elle un profond sentiment d'infériorité et d'insécurité et vous verrez qu'elle finira par vous laisser en paix... En ce qui vous concerne, vous n'avez pas attiré cette situation par hasard... Pour contribuer à éliminer votre souffrance, dites-vous, répétez-vous que vous avez la chance d'avoir un travail, luxe rare à notre époque, et qu'en plus il vous intéresse... Si elle continue à vous menacer implicitement de prendre la porte, développez la conviction que si vous étiez amenée à quitter votre entreprise, ce serait mieux ailleurs... Si vous vous positionnez de la sorte, vous constaterez rapidement une évolution faborable... N'entrez plus dans le jeu de cette grande névrosée et regardez votre salaire... Souvent ce genre d'attitude permet de lâcher prise... Et puis, petit clin d'œil satisfaisant : je pense que, malheureusement pour elle, vous la dérangez plus que ce qu'elle ne vous dérange... Ne vous prenez plus la tête Gigi avec cette hystérique : la vie passe si vite... Mettez des petites touches de ciel bleu dès que vous le pouvez jusque sur votre lieu de travail... Il y en a beaucoup plus que ce que l'on peut l'imaginer... Quand j'étais au CM1, j'ai eu un maître raciste qui détestait les arabes dont je faisais partie... Je n'ai jamais osé en parler à mes parents pour ne pas alourdir leurs difficultés d'intégration. J'étais bonne élève mais il fallait toujours qu'il rabaisse mes notes de façon injuste. Je n'avais plus envie d'aller à l'école. Un jour, on nous a changé les tables de classe. Quel bonheur pour moi ! J'ai retrouvé l'envie de retourner chaque jour dans cet établissement scolaire... Dans la vie, j'ai conservé ce réflexe facile : c'est mon anti-dépresseur !
Viviane
Bonjour gigi007 et bienvenue
Bonjour gigi007 et bienvenue, car si je ne m'abuse, c'est la 1ère fois que vous venez vous exprimer ici... Déjà, en tout premier lieu, ôtez-vous de l'idée que c'est vous le problème... Il y a malheureusement certains profils qui sont "très forts", pour nous faire douter de nous-même... Mais, et je le dis parce que je pense que c'est véritablement adapté à votre témoignage, ce que dit Cricri un peu plus haut est la sagesse même. J'ajouterais que face à ces jalousies récurentes, il s'agit avant tout pour soi, d'avoir toujours en tête l'idée de persévérance, avec ce que celà implique de "travail fait aussi bien qu'il nous est possible", sans dévier de ce chemin, tous les jours... D'ailleurs vous dites, et même si cette collègue est votre supérieure, que votre chef, lui au-dessus, est content de votre travail... Vous aimez votre activité professionnelle ce qui est d'ailleurs fort important pour vous... C'est sans doute une des raisons aussi, qui "dérangent" certains des collègues qui vous entoure... Cependant, il me semble également que pour parvenir autant que possible, à vous protéger des positionnements discutables de votre collègue, il serait nécessaire que vous intégriez pour vous-même, que vous n'avez aucune reconnaissance à attendre de sa part... Tant que vous serez dans cette "demande", vous lui permettrez inconsciemment, une forme de "pouvoir" sur vous... Un peu comme si la petite fille que vous étiez attendait la reconnaissance d'un adulte face à un travail d'enfant que vous avez fourni, mais qui n'a pas été reconnu, en tout cas pour vous... mais ce que je dis-là n'engage que moi... Et je pense, qu'en fonction de leurs disponibilités, des psys vous répondront également.
Cécile. G.. Psy...
Le plaisir de travailler !
Bonjour Gigi, soyez la bienvenue.
Je n'ai pas grand chose à rajouter, Sofia et Viviane ont tout dit.
Juste une petite chose, vous éprouvez beaucoup plaisir à travailler, et bien, gardez le pour vous. Ne cherchez pas à le partager, ni à convaincre les autres, vous risquez simplement d'attiser les jalousies.
Ce sera votre touche de ciel bleu quotidien, celle dont parle Sofia !
Gilbert. R. Psy...
Pas de panique !
Ce qui vous a été transmis, Gigi, que ce soit par Sofia M ou par Viviane relève du bon sens. Votre collègue semble avoir un sérieux problème relationnel mais c'est son histoire et vous n'y pouvez rien. Croyez que vous êtes beaucoup mieux lotie qu'elle et certainement beaucoup plus mature. Continuez donc sur votre rail et suivez les conseils astucieux de Sofia. La vie se chargera de remettre les choses à leurs vraies places. Tout le monde a un " Surmoi " et un jour où l'autre, même si cela peut prendre du temps, tout comportement injuste se paie. Non pas qu'il faille le souhaiter mais le savoir permet de ne plus dépenser d'énergie à vouloir changer quelqu'un qui n'en a pas le désir... Alors, pas de panique et persévérez sur votre rail sans vous soucier de vous rabibocher avec une " histérique " ! Bonne journée à vous et merci pour votre confiance. Au plaisir de vous lire encore sur d'autres sujet...
gigi007
Merci infiniment à tous pour
Merci infiniment à tous pour vos réponses! Il y a des moments, certaines personnes par leur acharnement arrivent à vous faire douter de vous, même si au fond de moi je sais bien que c'est elle qui a un problème. C'est juste mon côté "prise de tête" effectivement (bien vu Sofia!), ou encore mon côté "petite fille en manque de reconnaissance" (encore bien vu Viviane!). Je me disais que peut être il y avait une solution qui pourrait arranger la situation, et qui permettrait de travailler dans une ambiance agréable pour tout le monde, (on passe une bonne partie de sa vie au boulot, et ce qui s'y passe peut avoir une influence sur le reste : vie de famille, quand cela ne se passe pas bien) mais je crois que dans son cas, je suis effectivement impuissante. Je me dis tous les jours qu'il faut que je l'ignore, qu'il faut que ça arrête de me toucher, que je me blinde et que je trace ma route, et que je me concentre sur ma vie à moi et ma famille, ce qui est vraiment important finalement. Pas si facile à appliquer, mais on va essayer!
Bonne soirée à tous, encore merci!
Sapri2
Je me retrouve tellement dans
Je me retrouve tellement dans ce que tu dis Gigi. Ce n'est pas facile, mais je crois qu'il faut en effet couper le côté affectif et émotionnel avec ces personnes et malheureusement en arriver à ne plus parler de rien que boulot. Faire copain copain avec ces personnes leur donne le droit de vous traiter comme ils en ont envie. En mettant une barrière, ça devient très difficile pour eux de continuer.
Sapri2
J'ai un problème similaire
Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur le forum et je viens vers vous parce que j'ai des problèmes avec une collègue depuis 20 ans. J'ai perdu toute la confiance en moi que j'avais eu du mal à gagner après mon enfance et mon adolescence.
J'ai été engagée dans un hôpital au service accueil, ce travail m'épanouissait, j'étais très appréciée par toute le monde et je m'y sentais bien. J'ai ensuite adopté deux filles et entre la 1e et la 2e, j'ai demandé à changer de poste pour avoir des horaires plus réguliers afin de pouvoir aller chercher mes enfants à l'école et les y conduire. On m'a trouvé une place à la pharmacie au service encodage. Au bout d'une semaine, j'ai failli faire demi-tour car je me suis retrouvée avec deux colllègues néfastes et malheureusement ce travail étant très monotone ne me convient pas très bien car j'ai des problèmes de concentration. Ma collègue directe n'a pas cessé de "m'engueuler" comme si c'était ma boss et me rabaisser pendant longtemps, jusqu'à ce qu'on change de chef et que celui ci m'a défendue car il a remarqué son manège. Ce qui a provoqué chez elle de la colère et une ambiance de "merde" pendant au moins un an. Et puis tout à coup, son attitude à changé mais sur la forme seulement. Elle a commencé a être plus gentille mais me rabaissait toujours de façon plus sournoise et indirecte. Il faut dire que j'ai un caractère à ne pas répliquer et pas rancunière du tout ce qui l'arrange bien.
Aujourd'hui (vous allez me dire qu'après 20 ans c'est un peu tard), je ne peux plus supporter ça et j'ai décidé que je ne voulais plus être sous son emprise ! Je crois l'avoir cernée et je pense que sous ses dehors de fille sûre d'elle cache quelqu'un qui doute d'elle et qui doit toujours prouver qq chose.
Depuis une semaine, j'ai décidé de prendre des distances et de ne parler que boulot avec elle. Je reste sympathique, mais je ne lui parle plus de rien d'autre. Elle a l'air interloquée.
Ma question est : "est-ce que je dois avoir une explication avec elle pour lui expliquer pourquoi j'ai changé de comportement ? (ce qui implique qu'elle va me couper la parole sans arrêt pour me destabiliser, me faire comprendre que le problème vient de moi et pas d'elle et que finalement je n'aurai pas pu dire ce que j'avais à dire).
Merci à vous.
E.psy84
Ne lui fournissez aucune explication
Cette personne est systématiquement en projection avec vous - et peut-être d’ailleurs avec d’autres - pour des raisons que seul son inconscient, analysé, pourrait dévoiler. Si vous vous adressez à elle avec authenticité, elle reprendra le dessus et arrivera à vous blesser. Tenez-vous-en à des échanges professionnels dans lesquels affects et affectif ne peuvent pas s’immiscer. Si vous persévérez dans cette attitude, vous n’alimenterez plus sa névrose et elle finira par accepter la distance protectrice que vous avez décidé de mettre.
Sapri2
Merci pour votre réponse.
Merci pour votre réponse.
Je ne lui fournirai pas d'explication, si elle me pose des questions, je dirai juste que je me sens mieux en prenant mes distances Entre temps, nous avons eu une troisième chef à qui j'ai un peu parlé de la situation en lui expliquant ce que j'avais mis en place pour assurer mes arrières, car j'ai peur qu'elle se pose en victime pour me donner le mauvais rôle. Elle m'a dit que si j'avais des problèmes qu'il fallait que je lui en parle et qu'elle interviendrait.
Allain
Votre troisième chef peut
Votre troisième chef peut changer positivement la donne car le simple fait de se savoir épaulé le cas échéant évite souvent (les mystères de l’inconscient...) que le problème se pérennise.