Grosse prise de tête quotidienne avec un collègue homophobe

Nous avons souvent l'occasion de croiser nos avis ici... Et c'est toujours constructif, me semble-t-il... Vu mon prénom et mon intérêt pour la spiritualité, peut-être est-ce un début de réponse :-)... Et je précise que je suis loin d'être homophobe, la fille de ma meilleure amie est homosexuelle et je m'entends à merveille avec elle

Ce collègue est homophobe et se comporte mal avec vous parce que l'homosexualité doit venir touché un affect. On fond, il souffre. Peut-être qu'en accueillant sa souffrance par la pensée, c'est à dire chaque fois qu'il envoit un message négatif, lui renvoyer un message positif et bienveillant. A force, il lâchera son agressivité. Je pense que pour vous cela vous permettra d'être en harmonie, dans le sens d'une humanisation : son intolérance vous obligeant à être plus tolérante ?

Même s'il est sans doute plus facile de le voir côté "extérieur" que pour soi-même, je trouve personnellement qu'il vous renvoie quelque chose de très positif en soi, en vous nommant Jean... Car dans le Nouveau Testament, Jean est l'apôtre de l'Evangile de l'Amour...

Ceci dit, cette citation que vous avez trouvé, prouve aussi, que contrairement à ce que vous pensez au "conscient", c'est-à-dire que vous souffrez du racisme à votre encontre de la part de votre collègue de travail, je pense que votre "inconscient atteste" avec cette citation, que vous avez les ressources et l'énergie en vous, pour "transformer cette agression"... afin d'être plus en accord avec vous-même justement... Je m'explique... Comme le principe de vie dans son sens universel, fonctionne en "couple d'opposés" il s'agit dans ce cas précis, de voir ce qui n'est pas véritablement en équilibre pour vous, quand à votre homosexualité... Car si bien évidemment, votre collègue doit avoir un affect "douloureux" à propos de l'homosexualité, qu'il vous projette, en définitive c'est qu'il y a en vous, en-corps, un "désaccord" vis-à-vis de vous-même... Hors tout agresseur, est "précieux" en lui-même, si j'ose m'exprimer ainsi, parce qu'il est un "signal" fiable, à valeur de "révélateur" comme dans le processus photographique... C'est à mon sens ce que dit cette citation justement... Et pardonnez-moi d'être aussi directe... Mais êtes-vous "sûre" de faire preuve vous-même d'une "grande tolérance" quand à la différence... qu'elle quelle soit ? Au fond, le proverbe "on a toujours besoin d'un plus petit que soi" est juste...

Comme vous demandez une interprétation de cette citation de Dugpa Rimpoché, je la remplacerai - pour répondre à votre interrogation - par deux points de vue qui peuvent sembler contradictoires et qui pourtant, selon moi, se rejoignent :

. " Nos ennemis sont nos meilleurs amis " (Omaraam Mikhaël Aïvanhov) et voilà son explication : " Il y a des êtres que vous considérez comme vos ennemis ? Efforcez-vous de les voir désormais comme des amis déguisés. La Providence vous les fait rencontrer pour que vous progressiez dans la voie de la maîtrise et de la libération. Ils vous obligent à trouver des solutions aux problèmes qu'ils vous posent. Grâce à eux, vous devenez plus perspicaces, plus résistants, et vous découvrez en vous des ressources encore insoupçonnées. "

. " Ce qu'on te reproche, cultive-le : c'est toi. " (Jean Cocteau... Homosexuel...).

Bonne méditation et belle journée...

Excellent ! Je vais relire Aïvanhov et arrêter de faire la " bête " (cfs Cocteau). Merci infiniment, Orlan, et merci aussi,  Jeanne, vous  qui avez permis ces deux magnifiques citation qui vont m'accompagner aujourd'hui !

Merci Orlan,  j'avais oublié cette phrase de Cocteau. Elle donne une énergie formidable. S'assumer dans sa différence et en faire un plus ! Merci à vous aussi Jeanne qui en est à l'origine !

Une belle journée à vous tous !

Je ne résiste pas, grâce à Orlan (il faut toujours un responsable !), à répondre à votre problématique par une citation de Xunzi :

- " Si, aujourd'hui, nous ne sommes pas " gais " (!!!), quel jour devons-nous attendre pour l'être ? "... 

Personnellement, je peux y voir un lien avec la phrase de Jean Cocteau qui savait de quoi il parlait...

Bon week-end les amis...

Je rebondis sur le jeu de mots de Ludo pour dédramatiser un peu les contrariétés de notre amie Jeanne...

C'est l'histoire de Toto, que j'ai trouvée " par hasard " sur Internet :

- Toto rentre de l'école avec une tête pas possible !

Son père lui demande ce qui lui arrive...

Toto de lui répondre, en baissant la tête et pas fier de lui, qu'il a eu un 0 !

Le père, furieux, lui demande pourquoi il a eu un 0...

Toto, encore plus penaud et craintif, de préciser qu'il n'a pas su répondre à une question...

Laquelle, demande le père en haussant le ton ?

Et Toto de lui expliquer qu'il n'avait pas su dire qui était Saint-Exupéry...

Le père lui vocifère alors : " File dans ta chambre et révise ton catéchisme " !!!

Je pense, Jeanne, que les projections de votre collègue traduisent un problème intrinsèque sérieux mais qu'il n'est pas par hasard sur votre route... Essayez de voir systématiquement ce que cet homme vous apporte de positif et vous constaterez que tout ira mieux dans vos échanges... C'est même magique !