Bonjour,
Cela peut vous sembler paradoxal que ce soit un homme qui pose cette question. En fait, j'ai été sensibilisé à ce problème, que nous ne connaissons pas, nous le mâles, grâce à des témoignages radiophoniques de femmes évoquant ce passage souvent tabouisé. Etait évoqué le traitement médical, avec des avis partagés. Il semblerait que le pour ou contre est à envisagé au cas par cas. Certaines y sont opposées, d'autre non. Le médecin (une femme) invité était plutôt pour mais acceptait aussi le traitement homéopathique, l'acupuncture, la relaxation, voire la méditation. Des femmes ont témoigné que la ménopause était de l'ordre d'une véritable libération. L'une d'entre elle disait même qu'elle se sentait vivre le " temps " des hommes.
Quelle est votre position ou votre expérience sur cette question ?
Amélie
Ménopause
Même si je crois avoir plutôt bien "géré" cette étape de vie qui est effectivement un cap, dans la vie d'une femme, j'ai fait le choix, et en accord avec mon médecin, de passer par les médecines douces et ça a bien fonctionné pour moi... Mais je pense, pour en avoir aussi discuté avec des amies qui le vivait aussi, qu'il y a quand même une part très importante de "comment on vit cette transformation" dans sa tête... Et pour moi, c'était une question d'équilibre... Une sorte de "qu'est-ce je perds - qu'est-ce que je gagne"... Au bout du compte, mais peut-être parce que j'ai une bonne dose d'optimisme naturel, j'ai fait assez rapidement pencher ma ppropre balance sur ce que j'y ai gagné... Mais je suis une adepte de "rien ne se perd, tout se transforme" ! Et puis pour être honnête... Bien sûr la ménopause est le signal du vieillissement... Pourtant, combien d'adolescentes ont vécues sereinement la transformation de ce cap là ? Et aussi, une femme après un accouchement, a bien aussi différentes phases de transformations qui ne sont pas toujours "féériques"...
Juliette
Médecine douce
Je ne suis pas encore concernée par la ménopause, mais je m'en approche doucement ! J'ai eu l'exemple de ma mère qui avait opté, comme vous Amélie, pour les médecines douces et a vécu ce passage de façon sereine. Je pensais moi aussi me diriger vers les médecines douces avec mon médecin, comme pour tout ce qui concerne ma santé, en " règle " générale !
Ce n'est qu'une nouvelle transformation de mon corps, une évolution naturelle. Alors autant voir le positif de la situation !
Danièle-Dax
Traitement hormonal ? Sans façon pour moi !
Quand l'heure est arrivée de cette grande étape de la vie d'une femme, j'ai refusé tout traitement hormonal proposé par mon gynécologue et tout traitement pour les bouffées de chaleur. Je suis partie du principe que la ménopause était un état normal et je n'ai pas eu à le regretter... J'ai eu moins de problèmes que mes amies qui étaient traitées... Sans compter que je ne voulais pas passer à côté de ce passage de ma vie qui avait sûrement du sens et que j'ai identifié à plus d'un titre... Je ne regrette pas non plus d'avoir accouché sans péridurale (qui n'existait pas lors de mon accouchement) car, ma belle-fille qui en a demandé une et qui n'a qu'un enfant, regrette " a-mère-ment " aujourd'hui de ne pas avoir accompagné son bébé lorsqu'il est venu au monde alors que lui souffrait comme tout bébé en train de naître... Pour en revenir à la ménopause et que l'on voit le nombre de cancers qui ont découlé des traitements hormonaux, on ne peut que déplorer ce type de médication... Mais il semblerait que ce ne soit pas le problème des labos pharmaceutiques... Les arguments médicaux ne tiennent pas quoi qu'il en soit : je ne souffre pas d'ostéoporose et je n'ai pas plus de rides ou de sécheresse vaginale que mes amies qui ont avalé des hormones et qui, en plus, ont continué à avoir des règles artificielles et souvent hémorragiques mais avec les mêmes inconvénients que durant leur jeunesse ! Stop aux dérives financières une fois de plus !