Rester en lien avec son ex ?

Tu sais personne ne peut savoir à ta place !!!

Mais poses toi cette question :

est ce un lien d'amour, de coeur, de respect, d'échange constructif, de communication.....?

ou une relation de codépendence ?

Quand je faisais de l'Analyse transactionnelle, on avait étudié " la problématique du lien ", aussi bien d'un point de vue affectif que social...

Je me souviens que le prof nous avait dit que tout dépendait de la façon dont la rupture s'était faite. Si vous avez l'impression que cette " nouvelle " relation s'établira sur des bases non affectées, c'est-à-dire sans ressentiment essentiellement, ça n'entraînera aucun désagrément ni pour l'un ni pour l'autre... Il faut juste que vous soyez sûr de la neutralité la plus évidente...

" Rester en bon terme avec son ex " de Véronique Pascal

http://www.signesetsens.com/developpement-personnel-rester-en-bons-terme...

Rester en lien avec son ex n'est ni bon ni mauvais en soi mais cet état peut favoriser des autopunitions ou réveiller des démons intérieurs...

Comme les commentaires vous le précisent, il est très important de savoir sur quel sentiment repose ce désir... En tant que bénévole, je m'occupe actuellement d'une dame de 50 ans qui a eu une liaison pendant 25 ans avec un homme marié qui devait toujours divorcer et qui ne l'a jamais fait... Cette dame n'a pas eu d'enfant alors que son amant en avait deux... Elle a laissé passer le temps. Il y avait beaucoup de disputes entre eux puisque cet homme refusait finalement de se libérer pour elle. Il y a eu des ruptures et des retrouvailles... Un jour, elle lui a proposé de rester " amis ", sans sexualité. Il a accepté... Quand ils se rencontraient, il lui parlait de sa vie de famille, de ses vacances en famille, de ses repas de famille... La dame dont je m'occupe s'est mise à boire, est devenue complètement alcoolique et son " ami " a rompu définitivement...  Certains diront qu'elle avait un " terrain " et qu'elle était masochiste mais en attendant, elle est devenue une épave, répétant qu'elle était nulle. À 50 ans, on lui en donne 70... Je vous raconte cela car les solutions intermédiaires peuvent faire des dégâts... Elles sont un frein aussi pour faire le deuil de la relation et empêchent souvent de se reconstruire et de faire de belles et de nouvelles rencontres a posteriori... Le secteur bénévole dans lequel je travaille me l'a montré à de nombreuses reprises...

En ce qui me concerne, je suis à plusieurs "reprises" resté en lien avec mes ex, et avec le recul je me suis aperçu que la neutralité dont parle Orlan n'était pas si évidente que ça, mal grès les apparences. Régulièrement, de façon très implicite, il y avait des sortes de règlement de compte y compris de ma part. C'est ait en fait une façon pour moi de ne pas rompre définitivement, d'entretenir une illusion de bonne entente alors que les séparations étaient dues à des mésententes évidentes. En revanche je connais un couple qui s'est separé il y a une dizaine d'anné, les deux vivaient et travaillaient ensemble. Ils ont continué leur couple professionnel qui fonctionne très bien à aujourd'hui... Peut être parcequ'un nouveau sens a émergé  d'une certaine neutralité, un lien désaffecté au service de leur travail et parcequ'ils étaient tous deux dans la même energie... Bref  c'est au cas par cas de toute évidence. Je reste quand même persuadé que sauf exception, pour faire le deuil d'une relation, mieux vaut ne pas rester en lien, même si c'est douloureux. D'autres portes s'ouvrent d'autant plus vite, comme le suggère Criri. J'en ai fait l'expérience...

Excusez-moi Simon mais, personnellement, je n'interprète pas les propos de votre ex comme vous...

Dans ce que vous expliquez, j'ai l'impression que d'une part et implicitement elle vous rappelle vos différences de croyances, qui ont beaucoup compté dans votre séparation (je me souviens de vos commentaires de l'époque), d'autre part elle est centrée sur elle (ce qu'on ne peut pas lui reprocher) et qu'elle cherche à se déparasiter de la rancœur qu'elle aurait pu garder au fond d'elle-même. Mais, encore une fois, si je m'en tiens à ce que vous dites, je ne crois'pas un seul instant qu'elle vous propose une ouverture... Quoi qu'il en soit et compte tenu de ce que vous exprimez, on sent tout de même que vous n'avez pas fait vraiment le deuil... Ce qui revient à insister sur le fait que vous seriez actuellement sur un terrain miné - qui vous minerait - si vous cherchiez à vous revoir en copains... Attention aux conséquences, ne serait-ce que psychologiques...