Ne rien faire, c'est ne plus être en mouvement, c'est de l'immobilisme. L'immobilisme renvoie à une peur archaïque qui est la mort, à laquelle aucun être humain n'échappe. Cette peur peut aller jusqu'à avoir peur de dormir, car fantasmée comme le comble de l'immobilisme, de la paresse. Or, dormir est essentiel à la santé. Le sommeil permet la récupération d'énergie et c'est la porte ouverte à la créativité.
Freud utilisait la métaphore des lutins qui sont à l'oeuvre, pour expliquer le travail de l'inconscient pendant le sommeil. Il donnait cet exemple : lorsqu'on a travaillé intensément sur un problème de mathématiques toute une journée et, que l'on se couche sans avoir la solution, et, qu'après un état de sommeil, on connait la solution immédiatement après le réveil : c'est le travail du rêve.
Carl Gustav Jung disait que nos rêves ne reflètent pas uniquement nos conflits, ils nous donnent aussi la clé pour les résoudre.
S'autoriser à ne rien faire, c'est faire la place à l'élaboration, état de réceptivité nécessaire à la créativité. Les idées les plus géniales sont issues de moments calmes, voire de sommeil. Un travail n'est efficace que si les moments calmes et intenses alternent.
Il semble que votre inconscient, Sylvie, soit prêt pour lever le pied et s'autoriser des moments calmes, puisque, vous parlez de permission et, en langage militaire, c'est une autorisation de congé. Dites-vous bien, qu'une pause recharge vos batteries et libère votre créativité...
Lorsqu'on nous répète à longueur de temps que notre filiation a travaillé dur, que nos parents ont été perçus comme de gros bosseurs, qu'ils ont fait d'énormes sacrifices pour " arriver ", on peut développer un moi sacrificiel à notre tour et, culpabilité " aidant ", ne pas nous autoriser à souffler... L'interdit sur le plaisir (sous toutes ses formes), sur la détente, sur le repos, grossit et on finit par passer à côté de sa vie, sans véritablement s'en rendre compte...
À moi d'en tenir compte car je ne voudrais pas glisser vers un burn-out mais ce que vous dites va tout à fait avec mon profil psychologique, avec l'histoire de ma famille (de cheminots et d'ouvriers), de mes parents qui vivent dans leur petit pavillon (...) et je me dois de faire attention à moi...
Cécile. G.. Psy...
Permission accordée !
Ne rien faire, c'est ne plus être en mouvement, c'est de l'immobilisme. L'immobilisme renvoie à une peur archaïque qui est la mort, à laquelle aucun être humain n'échappe. Cette peur peut aller jusqu'à avoir peur de dormir, car fantasmée comme le comble de l'immobilisme, de la paresse. Or, dormir est essentiel à la santé. Le sommeil permet la récupération d'énergie et c'est la porte ouverte à la créativité.
Freud utilisait la métaphore des lutins qui sont à l'oeuvre, pour expliquer le travail de l'inconscient pendant le sommeil. Il donnait cet exemple : lorsqu'on a travaillé intensément sur un problème de mathématiques toute une journée et, que l'on se couche sans avoir la solution, et, qu'après un état de sommeil, on connait la solution immédiatement après le réveil : c'est le travail du rêve.
Carl Gustav Jung disait que nos rêves ne reflètent pas uniquement nos conflits, ils nous donnent aussi la clé pour les résoudre.
S'autoriser à ne rien faire, c'est faire la place à l'élaboration, état de réceptivité nécessaire à la créativité. Les idées les plus géniales sont issues de moments calmes, voire de sommeil. Un travail n'est efficace que si les moments calmes et intenses alternent.
Il semble que votre inconscient, Sylvie, soit prêt pour lever le pied et s'autoriser des moments calmes, puisque, vous parlez de permission et, en langage militaire, c'est une autorisation de congé. Dites-vous bien, qu'une pause recharge vos batteries et libère votre créativité...
yamina.174
La culpabilité en héritage !
Lorsqu'on nous répète à longueur de temps que notre filiation a travaillé dur, que nos parents ont été perçus comme de gros bosseurs, qu'ils ont fait d'énormes sacrifices pour " arriver ", on peut développer un moi sacrificiel à notre tour et, culpabilité " aidant ", ne pas nous autoriser à souffler... L'interdit sur le plaisir (sous toutes ses formes), sur la détente, sur le repos, grossit et on finit par passer à côté de sa vie, sans véritablement s'en rendre compte...
Sylvie-0570
L'histoire de mes parents ne doit pas devenir la mienne
Je me retrouve bien dans vos commentaires.
À moi d'en tenir compte car je ne voudrais pas glisser vers un burn-out mais ce que vous dites va tout à fait avec mon profil psychologique, avec l'histoire de ma famille (de cheminots et d'ouvriers), de mes parents qui vivent dans leur petit pavillon (...) et je me dois de faire attention à moi...