Je n'ai jamais fait ce type d'expérience et suis resté longtemps dubitatif à ce propos. Un ami m'a raconté, il y a de nombreuses années, qu'il avait fait une sortie de corps, mais je n'étais sans doute pas prêt à l'entendre à l'époque. Depuis, cheminement spirituel aidant, je ne suis plus choqué si quelqu'un me raconte qu'il est sorti de son corps. Par ailleurs, une interview d'un médecin français anesthésiste, qui n'a pas l'air d'avoir perdu la tête, m'a beaucoup intéressé. Son engagement - très critiqué par le milieu médical - sur cette éventualité semble faire que des langues se délient. Les personnes ( de plus en plus) qui témoignent ne l'avaient jamais fait auparavant de peur d'être qualifiées de psychotiques, d'illuminées. Avez-vous eu ce type d'expérience vous-même ? Quel est votre avis sur ce sujet ?
Modérateur
Une FAQ dans Signes & sens
" Les études sur les EMI (Expériences de Mort Imminente)
sont-elles dignes de confiance ? " cliquer sur le lien ci-dessous :
http://www.signesetsens.com/faq26-voyance-parapsy-etudes-sur-les-emi.html
Viviane
Les Expériences de Mort Imminente
J’ai fait allusion dans un post récent au fait que je viendrais vous parler des EMI, suite à la lecture d’un ouvrage en particulier, que j’ai trouvé particulièrement intéressant et « constructif »… Pourtant, je fais partie des individus convaincus de la véracité de ce type d’expérience si particulière…
Mais en tout premier lieu, et histoire de rendre à César… Je citerais le premier ouvrage de référence, lu par des millions d’individus à travers le monde, qui ouvrira la porte aux nombreux témoignages des « expérienceurs » : « La vie après la vie » du docteur Raymond Moody, paru au début des années 1970. Depuis de nombreux ouvrages ont été écrits, et une « mobilisation » certaine et tout à fait sérieuse s’est mise en place, y compris par l’organisation de colloques mondiaux ou encore par des documentaires audiovisuels par exemple. Le livre que je viens de lire s’intitule « L’expérience de mort imminnente », dont l’auteur se nomme Jocelin Morisson.
Ce qui est à mon sens, toujours important aujourd’hui encore de souligner, c’est « l’ouverture d’esprit » au plus grand nombre (si je puis le dire comme cela…), que permettra en définitive, de façon rapide dans le temps, le travail de recherche du docteur Raymond Moody… et largement développé depuis par bon nombre d’autres chercheurs, notamment scientifiques, médecins reconnus… Ce que souligne d’ailleurs Jocelin Morisson… Il n’en reste pas moins, que la véracité des témoignages et des nombreuses études scientifiques en particulier ont toujours leurs détracteurs… Sans doute, parce que cela remet en question aussi, des concepts de « pensées » humaines…
Pour tenter de faire synthétique, une EMI peut se traduire par ce qu’on nomme également « une sortie de corps », bien que l’EMI en tant que telle et comme son nom l’indique, une Expérience de Mort Imminente… La « sortie de corps » concerne un champ plus vaste en quelque sorte, dans la mesure où ces expériences sont vécues également par le biais de certaines techniques spécifiques comme des états de méditations ou via le chamanisme par exemple et pour ne citer que celles-là… qui dans ces conditions précises sont des états modifiés de conscience « recherchés et maîtrisés »… Ce qui n’est pas le cas des EMI… Les « expérienceurs » témoignent d’une « situation vécue hors de leur corps » lors d’un état de mort clinique, ou tout au moins, et dans certains cas, lors d’un coma profond… Ce qui amènera certains médecins, scientifiques, à la suite du docteur Moody à s’y intéresser véritablement, ce sont notamment « les dires » commun au fil des témoignages, qu’il semble aujourd’hui tout à fait légitime de ne pas « rattacher » à une sorte « d’hallucination en lien à l’inconscient collectif »…
Bon nombres de témoignages développent tout « l’aspect » médical, termes et outils à l’appuient, autour de « leur corps », qu’il est impossible de connaître sans de solides études médicales… déjà… Mais les témoignages relatent également, des vécus « similaires » sur des « sensations » de bien-être et de « détachement » dans une « autre dimension », y compris avec cette « conviction » d’être partie intégrante et intégrée d’un « grand tout, de l’Univers » difficiles à véritablement « restituer » avec le langage proprement parler… Cela dit, il est important de souligner ici, ce que s’est également appliquer à mettre en avant l’auteur de ce livre… C’est que les « expérienceurs » ne sont pas nécessairement sur des changements de vie « radicaux » par la suite, dans le sens ou s’il y a une sorte de « prise de conscience réelle » que la mort n’est pas une fin en soi… Ils témoignent que cela « modifie » leur façon de vivre, mais pas sur un mode « révolution » non plus… J’ai d’ailleurs trouvé cela très intéressant, parce qu’à titre personnel j’y ai fait un parallèle, et je précise toute proportions gardées, avec un travail analytique… dans la mesure, où il y a véritablement une façon d’être qui se modifie indéniablement, mais paradoxalement, aux regards extérieurs, cela ne se traduit pas nécessairement par ce qu’on imagine « une réussite » flagrante… Pôurtant, pour soi, c'est un changement réel et tangible...
Il est à noter également, que dans certains cas, plus rares mais aussi bien plus perturbants, ces EMI ont été des expériences fortement négatives, dans la mesure ou « l’expérienceur » se « trouvait » et pour ma compréhension, en un « lieu » qu’on pourrait appeler avec l’ésotérisme, un plan de conscience nommé « bas astral »…
Je crois qu’en définitive ce que j’ai largement apprécié dans cet ouvrage, c’est la volonté de « transmission », et le fait que les EMI vécues, permettent à l’individu d’envisager la vie autrement, y compris en prenant en compte de façon beaucoup plus marquée « soi et l’altérité »…
J’espère vous avoir apporté « quelques petits éléments de réponse » Gilbert… Bien que j’ai volontairement « passé sous silence » bien des aspects développés dans ce livre, y compris sur ce qu’est une EMI plus particulièrement… Il me semble important, que chacun puisse se « faire sa propre opinion »… y compris peut-être, pour certains qui ont « vécu » cette expérience, mais n’ont pas à ce jour « oser » en témoigner… En clin d'oeil... Je vous invite à aller chercher dans Signes et sens... Il y a des articles traitant du sujet, y compris sous forme de témoignage... J'ai écrit " sortie de corps " dans le moteur de recherche.
Gilbert
Vous m'avez mis en appétit !
Vous m'avez mis en appétit, Viviane. Autrement dit, vous avez suscité chez moi le désir d'aller plus loin. J'ai dans ma bibliothèque ce fameux livre du Docteur Raymond Moody " La vie après la vie " que je me suis empressé de ressortir ce matin, grâce à vous. D'autant que j'en ai parlé il y a quelques temps à une amie psy lui promettant de lui prêter. Vous me permettez donc de tenir ma promesse :-)... Le médecin anesthésiste auquel j'ai fait allusion dans ma question s'appelle le docteur Charbonnier. J'invite les personnes intéressées par le sujet à visionner cette interview disponible sur Yutube. Pour moi, d'un point de vue philosophique, l'existence ne se limite pas à notre enveloppe charnelle. L'abstraction, telle que véhiculée par Freud avec l'inconscient et à sa suite par Jung ont certainement ouvert des portes fermées par le rationalisme de l'ère industrielle. Il est bien évident que la quête de sens ne peut qu'être interpellée par l'éventualité d'une vie après la vie. Sans prosélytisme aucun, bien sûr, mais l'esprit et le coeur enfin ouverts pour être sans cesse à l'écoute d'une pensée différente de la sienne... Merci encore, Viviane et bonne journée à vous !
Modérateur
Article S & s : " J'ai fait deux sorties de corps "
Témoignage : " J'ai fait deux sorties de corps "
Cliquer sur le lien pour lire :
http://www.signesetsens.com/resilience8-temoignages-psychologie-changer-...
Mânes
Mon témoignage
Le problème de ce que l'on qualifie de "Mort imminente", c'est que lorsque l'on a vécu cela, on a "peur" de paraître "fou" d'en parler. Cela n'apporte rien à son auteur.
Très honnêtement, s'il y a une voie que je voulais éviter à tout prix, c'est celle d'Internet : là où je me trouve précisément. C'est un vecteur dangereux, mais j'ai essayé toutes les autres : vouloir approcher des personnes au seuil de la mort (et je peux vous assurer qu'elles sont bien gardées), des EHPAD, un religieux (bien qu'il n'y ait aucun lien avec la religion), un psychologue. D'ailleurs, ces deux derniers personnages qui m'ont porté crédit m'ont dit exactement la même chose : c'est à moi de trouver ce que j'ai à faire. Je crois finalement que j'ai trouvé, d'où ces lignes.
Bien entendu (enfin, du moins, c'est une évidence pour moi), je ne peux pas tout raconter. D'ailleurs, cela ne présente aucun intérêt, car je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. Chacun est libre de penser ce qu'il veut.
Je suis mort il y a un an de cela. Ce que l'on appelle la mort subite : aucune alerte. Temps terrestre : environ 20 minutes. Je fais partie de ces "chanceux" qui ont eu droit au massage cardiaque suivi du défibrillateur.
Personnellement, mes souvenirs terrestres sont décalés : mon dernier souvenir date de 10 minutes avant que je ne meurs, et j'ai repris "mes esprits" que bien plus tard.
Donc pas de médicaments, etc .... Tout ce qu'il y a de plus naturel.
J'ai existé ailleurs. Durée inconnue. Personnellement, je ne parle pas d'un au-delà. J'ai compris que je n'y suis toutefois pas resté longtemps. Je ne veux pas rentrer dans le détail, parce que je ne sais pas qui lit ces lignes. Je n'ai pas eu le "temps" de rencontrer qui que ce soit - à mon grand regret -, et reviens sans "message" ou "consigne".
Cela fait un an que je cherche à savoir ce que je fais ici. Et je réalise au bout de temps de mois qu'en fait ce n'est pas ce qui se passe après qui compte, mais ce que j'ai à faire ici.
La vie continue après, mais aujourd'hui. Je vois les choses différemment. Quand je suis revenu, j'ai réalisé tout d'abord que le malheur est pour les gens que vous avez quittés.
Et puis, la chose qui me saute aux yeux est : "Qu'est-ce que tu n'as pas fait et que tu aurais dû faire ?" ... Et la liste est fichtrement longue. Oui, je vis différemment. Quel souvenir aurais-je laissé à ma femme ? Des vacances en amoureux, des parties avec des amies, ou bien de longues absences passées devant un bureau ? ... Ce sont là des exemples très terre à terre, mais qui me paraissent si évident !
A cette liste de choses que j'ai à faire se rajoute "ce pour quoi je suis là".
Pendant des mois, j'ai pensé à raconter comment j'ai vécu après être mort. Mais en fait, il y a tellement de personnes qui en parlent !
Mais j'ai un besoin : il faut que je fasse quelque chose de "bien". C'est quelque chose qui me hante, qui m'obsède tous les jours.
Je crois que si vous pouviez entendre mon message, cela serait bien. Faites quelque chose de bien de votre vie sur cette terre. Je ne fais pas de prosélytisme, aucune religion, donc je suis d'autant plus à l'aise pour vous faire passer ce message.
Si je suis là, c'est pour une raison. Je ne suis pas différent de vous.
Nous avons une âme, et je vous affirme avoir vécu en tant que telle. Cela continue donc après. Mais il y a le maintenant.
Gilbert
Merci Mânes !
Dans un premier temps, j'ai voulu aller chercher ce que signifiait le terme " Mânes ", puis je n'en ai pas eu l'énergie... Donc, pas important pour vous répondre !-)...
J'ai beaucoup apprécié votre témoignage. Il va à l'essentiel ! Qu'avons nous vraiment à faire dans cette dimension matérielle ? Je ne sui pas " mort " comme vous, mais cette question je me la pose tous les jours. Quel est le sens de tout cela ? J'ai eu quelques réponses par l'intermédiaire des spiritualités vivantes, de la pratique du yoga, mais aussi grâce à des rencontres essentielles... Paradoxe : les personnes qui m'ont le plus marqué sont les rares personnes - justement - qui ont expérimenté ce que l'on nomme une sortie de corps. En ayant cheminé, je ne pense pas que nous " ayons " une âme mais que nous " sommes " une âme. Ce qui rejoint la tradition indienne qui explique cela dans la " Bhagavad Gita "...
Oui, faire quelque chose de bien. Je suis d'accord avec vous... Cela s'appelle la " transmission "... Alors déjà, merci, Mânes, d'être parmi nous ici et maintenant... Et surtout, à bientôt de vous lire !
Gilbert
Juliette
Etre un Homme !
Je suis bien d'accord avec vous Mânes, n'attendons pas pour être bienveillant et donner du sens à sa vie. C'est ici et maintenant que tout se joue. Juste avant de vous lire, j'étais en train de lire ce texte de Rudyard Kipling " Tu seras un homme, mon fils ". Pas de hasard, surtout que Mânes / Man (en anglais) veut dire Homme et Rudyard Kipling était britannique. Merci pour votre partage !
Mânes
Précisions
Je voudrais apporter quelques détails suite aux deux messages précédents.
Il y a beaucoup de choses que je ne m'explique pas, et dont je ne cherche pas la raison. Mais pour moi, l'invraisemblable est comment j'ai pu me souvenir de cette autre existence dans cet "ailleurs" ? Ce n'est pas "logique". Quant à savoir comment je suis "revenu", de cela je n'ai aucune souvenance.
Et j'ai d'ailleurs noté ce vécu afin de trouver des mots à mettre ... Pas évident.
Le seul "souvenir physique" que j'ai, c'est une déconnexion. Exactement comme si l'on m'avait débranché. Bien après, j'ai pensé qu'il a dû s'agir du défibrillateur. Mais cela ne colle pas chronologiquement, puisque ce ressenti, je l'ai eu "avant" de quitter ce monde.
Etant donné la violence de mon accident, je ne me suis pas "vu" sortir d'un corps. J'ai existé "directement" sous forme de ce que je finirai par appeler - après consultation des personnes précédemment citées - l'âme (autrement appelée mânes dans l'antiquité).
J'ai cherché maintes et maintes fois ce qui clochait : rêve, imagination fertile, un argument contradictoire ... Rien.
De mon vécu, c'est oui, nous sommes une âme. Pourquoi, comment, .... Je ne suis pas sûr que cela ait un intérêt.
C'est un poids pour moi ce message (mais ce n'est pas le bon vocable : je ne sais même pas lequel utilisé : c'est désespérant ....) qui s'impose à moi : il faut faire quelque chose de bien.
Si mes mots vous ont convaincu, peut-être - chers Juliette et Gilbert - que vous pourriez les relayer.
Voilà bien un réel fardeau dont je ne connais pas l'expéditeur. Tout ce que je crois savoir, c'est qu'il faut faire non pas plein de choses de bien, mais "une" chose de mieux que les autres.
Lucien
Une Grâce qui n'applanit pas le chemin
Très jeune, j'ai fait une sortie de corps à la suite d'un accident corporel, sortie de corps qui n'a duré a priori que quelques minutes...
Je rejoins ce que dit Mânes : " télépathiquement ", " On " m'a fait comprendre que je devais réintégrer mon enveloppe corporelle parce que mes parents souffriraient trop de mon décès. Je réalise en rédigeant ce post que c'est peut-être pour cette raison que je n'ai jamais eu un goût prononcé pour le danger...
Il planait une ambiance sombre (il me reste des visions de tons de marron) mais non hostile, paradoxalement assez neutre...
Je garde donc aujourd'hui, des décennies plus loin, ce sentiment de vie après la vie mais, alors que je suis croyant maintenant, consciemment ma foi n'a rien à voir avec ma sortie de corps. Ce sont diverses épreuves qui m'ont mis et guidé sur le chemin. En revanche, ce " message " que j'ai reçu dans cette autre dimension a sûrement inconsciemment forgé mon caractère : j'ai une capacité étonnante à prendre en charge les difficultés de mes proches. Ce que je dis là peut sembler prétentieux, banal ou superficiel, alors qu'il n'en est rien. Je n'emploie pas le terme " étonnant " par hasard. J'arrive à supporter des situations difficiles sans jamais baisser les bras. Je veux signifier ainsi que cette sortie de corps ne m'a bien sûr laissé aucune consigne " religieuse " au sens premier du terme mais " On " me prévenait en quelque sorte de mon parcours de vie qui serait jalonné d'une impossibilité à échapper à l'obligation de m'occuper de mon entourage. Pour moi, c'est " au-delà " de faire le bien (qui faisait partie de mon système d'éducation familiale) : dès ma sortie de corps et sans le comprendre à ce moment précis, " On " avait inscrit dans ma chair que ce serait ainsi et pas autrement... " On " avait ouvert la porte de mon devenir ontologique.
Ces impressions sont très difficiles à mettre en mots mais je vous livre ici les miens sans fioritures mais ô combien sincères.
Je pense que ce sujet va contribuer à aider d'autres personnes qui ont fait des sorties de corps parce que - et ça a été précisé par Mânes - il n'est pas possible de véritablement parler de sa ou ses propres sorties de corps sans passer pour fou et ce, malgré maintenant d'excellentes publications...
Je pourrais rajouter que ma sortie de corps a certainement aiguisé, sans que je le recherche, ma réceptivité pour les signes. Quand je n'en peux plus, je demande de l'Aide et j'en reçois toujours. Mais là encore, chaque fois que j'ai essayé de parler de signes époustouflants que j'ai reçus, preuves à l'appui, je suis passé pour un farfelu, voire un doux dingue. Cette transmission reste donc quasiment impossible. Ce qui prouve que si Dieu existe (ce que je pense, sans vouloir faire de prosélytisme), Il nous laisse libres de choisir et de prendre sur Terre le chemin de la spiritualité ou pas...
Viviane
"Juste quelqu'un de bien"...
Merci pour votre témoignage Mânes ! Si vous me permettez... votre confiance en venant écrire ici, à titre personnel, m'a véritablement touché... et m'a presque fait regretter mon post "très synthétique" sur ce sujet... Mais en même temps... je me voyais mal faire un " copier/coller " de l'ouvrage qui a particulièrement " inspiré " mon post...
Celà dit, et en étant le plus humble qu'il me soit possible, le simple fait que vous vous soyez " autorisé " ce témoignage bien réel, et qui pour moi, est à des " années lumières " de toute forme de folie... C'est un peu ce que je considère comme " une chose bien " à laquelle j'ai participé et à ma bien modeste mesure... Il y a un aspect, livré dans l'ouvrage que j'ai cité, et aux vues de différentes études très sérieuses, qu'il me semble aujourd'hui important de mettre en avant. Pour environ près de 80 % des " cas étudiés ", les 2 premières années qui suivent cette expérience particulière, les individus " ne savent pas " ce qu'ils doivent en faire "... Si je puis le dire comme cela... Ce qui vous exprimez très bien... Une sorte de certitude " qu'on doit en faire quelque chose de bien ", mais quoi ? Ensuite et toujours d'après cet ouvrage... les " expérienceurs " mettent peu à peu " en place " une sorte de maturité, qui se traduit de façon plus " concrête et palpable " au terme de la 7ème année, après ce vécu... Je crois que nous avons tous à " trouver nos réponses " effectivement... Et sans vouloir être donneuse de leçon... Cette réponse, et donc " une chose bien " puique vous insistez sur cet " unique " a peut-être déjà commencé à se développer... Amitiés
Isabelle
Expérience...
J'ai vécu également, une " sortie de corps " très jeune, (à la suite d'une collision violente puis chutte, alors que je me trouvais sur ma mobylette) et très brève dans le temps pour moi aussi... Il n'était pas question " d'autre chose " que de me voir " au-dessus de mon corps " (je voyais mon visage bouche grande ouverte et les lèvres bleues de ne plus avoir de souffle suite au choc) et j'ai gardé " en mémoire " de façon inoubliable une " neutralité totale, sans peur, sans jugement de ma propre réflexion que j'allais peut-être mourir, et en simultané... que je n'allais pas mourir ". J'y ais déjà fait allusion, et pour d'autres raisons aussi, dans des posts précédents : il se trouve que mon jeune frère est mort d'un accident de la route environ 1 mois après " mon expérience "... Ce décès a profondément " bouleversé " ma vie... Pourtant je crois que cet évènement qui a précédé, était vraiment là, pour me permettre de comprendre que la mort n'est qu'un changement d'état... Paradoxalement, c'est une des raisons majeures, cette expérience justement, qui a fait que je ne sois pas devenue " folle ", après la mort de mon frère... Je crois profondément que nous sommes " guidé ", y compris par notre âme... La suite de mon chemin, tout aussi insignifiant puisse-t-il paraître, m'indique bien souvent que je suis, quoique je puisse encore "tempêter" souvent... là où je dois être pour avancer encore... C'est ma vision des choses...
Nathalie-73
EMI ou pas
J'avoue avoir hésité avant de me décider à écrire ce que je garde au fond de moi sans avoir véritablement discuté de ce sujet autour de moi si ce n'est lorsque j'étais en cure analytique. Il y a en effet plus d'une vingtaine d'année, après un AVC, je suis restée trois semaines dans un service de réanimation dont 9 jours dans un coma dit artificiel. Je me suis réveillée après ces neuf jours et des images me sont revenues de "survols" au-dessus d'une pièce où des lits et donc des personnes étaient allongées, je me déplaçais avec une légèreté et une rapidité toute aérienne. Une autre impression est de m'être regardée d'en haut en train d'attendre sur un lit pour passer un examen devant un tunnel (type scanner ou IRM) en plein air, un lieu inconnu. Enfin, je me souviens très bien aussi avoir revu des personnes familières que j'avais effectivement visitées quelques mois avant l'accident vasculaire mais qui ne m'ont jamais approchée quand j'étais en réanimation.
J'ai appris par la suite que le délai durant lequel j'avais été plongée dans le coma correspondait dans le milieu médical à une période critique pour un réveil effectif ou pas... J'ai été sous l'influence et sous l'emprise de la chimie mais ces journées sont comme un trou dans ma vie, comme si j'avais été "absente" pendant ce laps de temps. Seules l'intensité des images et sensations restent gravées en moi comme une expérience réellement vécue ! Cependant je n'explique pas ces vols, ces déplacements dans des couloirs vers la salle de réveil, l'ordre et la vitesse dans lesquels cela s'est déroulé. Paradoxe que certains forumers auront peut-être également expérimenté.
Avec le recul, je suppose que "l'activité cérébrale" (qui m'envahissait) me montrait que je n'étais pas une candidate à la mort et que des personnes bien vivantes m'attendaient à l'extérieur après ça. Maintenant à me prononcer et affirmer que cette expérience est de l'ordre d'une EMI, je reste interrogative... une énergie ou Dieu se promenait surement dans les parages. Nathalie
Gilbert
Une curieuse déconnexion !
Tous vos commentaires m'ont remis en mémoire mon accident de voiture singulier. Logiquement, je n'aurais pas du m'en sortir ! Il se trouve que pendant que je faisais des " tonneaux ", j'ai eu cette sensation d'être déconnecté tout en restant conscient et tranquille (je ne sais pas le temps que cela a duré... peut-être 2 secondes avant de me retrouver le genou sous la R5). Suite à cela, je me suis mis au yoga... Un souvenir qui refait sens grâce à vous... Ce n'était pas une EMI non plus, mais je suis sûr que Dieu était là...
Michèle
Ce qu'en pensait Albert Einstein
Je viens de parcourir cette discussion pleine de choses riches. Je voudrais seulement partager une citation du scientifique Albert Einstein :
“ Je crois en une vie après la mort, tout simplement parce que l'énergie ne peut pas mourir; elle circule, se transforme et ne s'arrête jamais. ”
linda
Nous ne sommes pas juste un corps
En 1978,quelques semaines avant de mourrir d'un cancer du poumon,ma mère a vécu l'expérience suivante
Elle était dans sa chambre,et elle me raconte qu'elle sait retrouvée au plafond,elle voyait un corps dans un lit,elle ne ressentait rien,elle s'est approché de ce corps inerte,soudain elle se dit«Mais,c'est moi!»
Le lendemain,elle m'a appelé pour me raconter ce qu'elle avait vécu,sa voix était joyeuse,elle me dit «Linda,on n'est pas juste un corps,il y a plus,je suis contente,ça me rassure»
Moi,je me disais qu'elle avait rêvé,mais elle senblait moins craindre la mort,et je me disais que ce fut une belle expérience à vivre pour elle.
Ce n'est que quelques années plus tard,que j'ai lu les livres du Dr.Moody,sur les EMI. J'avais les larmes aux yeux,j'aurais tellement aimé en parler avec ma mère,lui lire les témoignages des gens ayant vécu cette expérience.
Et en 1994,j'ai rencontré une dame qui a eu un accident d'auto,et qui a vécu une EMI,elle a vu un tunnel,une lumière éblouissante,elle voyait tout ce que les médecins tentaient de faire pour la ranimer.
Ma mère est décédée le 10 novembre 1978,donc,j'y pense plus cette semaine,et en lisant vos témoignages ce soir,j'avais le goût de partager avec vous l'expérience que ma mère a vécu.et qui lui a donné beaucoup d'espoir,pour elle,elle n'était pas qu'un corps ronger par la maladie,et elle a ressentit une grande paix intérieure
emdeclerm
les convictions à l'appui des EMI
Si ce n'est pas indiscret quelles sont vos convictions religieuses ? souvent on dit qu'elles se répercutent sur les EMI
linda
EMI
Bonsoir emdeclerm
Bonsoir Emdeclerm
Dans le cas de ma mère,elle était croyante,mais non pratiquante,elle n'allait pas à l'église. 'Elle aimait faire du bien autour d'elle,sans attendre rien en retour.
emdeclerm
bonjour linda,
bonjour linda,
je reconnais que cela est admirable faire le bien sans calcul
linda
Les EMI
Bonsoir Emdeclerm
Si vous effectuez une recherche sur google en tapant la phrase suivante...Le commun des mortels. Expérience de mort imminente...vous allez voir un site où il y a un documentaire sur les EMI,des gens qui sont croyants,d'autres athés racontent leur expérience.