C'est une façon d'être que je comprends très bien ! je ne suis pas sûre que je serais capable véritablement de vous expliquer pourquoi on se déteste après... si ce n'est par mon expérience personnelle... Dans ces cas-là, je me sens coupable, de n'avoir pas sû garder mon sang-froid, et pour ce qui me concerne, parce que je sais qu'en réalité je n'ai fait qu'exprimer mes propres frustrations, mon sentiment de me sentir incapacitaire, démunie en les projetant... comme un petit enfant, mais qui lui n'a que cette possibilité pour exprimer son malaise... Et puis me mettre en colère, c'est pour moi, et je ne parle que de moi... Un miroir que je suis toujours en révolte, que je ne m'accepte pas, pas plus que ma trajectoire personnelle... En fait, ce qui est difficile, c'est cette sensation qu'au bout du compte, je reste sur une image d'être "la méchante" en quelque sorte...
Pourtant, ça n'est pas nécessairement juste non plus pour soi, et pour les autres, de ne jamais rien dire, en restant super zen... Parce qu'alors, on "se ronge de l'intérieur" pour imager un peu... Il me semble, que c'est une question d'être juste, dans le sens de "doser" en quelque sorte... Parce qu'après tout il y a aussi des colères qui sont justifiées, et qui permettent de poser des limites pour soi et pour les autres... Sans doute, je le dis façon très maladroite... mais je crois que la colère qui blaisse, est la colère qui traduit qu'on a déjà dépassé son seuil de tolèrance... donc ces propres limites... Et qui fait qu'ensuite on a ce sentiment qu'on dépasse les limites en "disant" en colère... Je ne suis pas sûre que ce soit très parlant ce que je viens de dire...
Pour ce que j'en comprends, y compris en lisant avec assiduité les forums et les blogs ici. Il me semble avoir compris, mais peut-être que non... Que la colère est "bonne" lorsqu'on l'exprime en parlant de soi... Elle n'est pas "bonne" si on l'exprime en parlant de l'autre... Donc on dit en disant "je" et non pas en disant "tu"... Mais j'avoue que ça demande des "éclaircissements" pour moi... Dans ma réflexion, je me disais aussi, qu' être en colère peut aussi nous mettre "mal", parce que la colère c'est un peu comme faire la guerre en quelque sorte ?
Vous vous détestez quand vous vous énervez parce que vous êtes normale !!! Et ça c'est plutôt une bonne nouvelle. Votre détestation de vous-même traduit votre sens des valeurs et votre surmoi, votre censeur, juge et arbitre, vous signale que vous avez dépassé les limites. Cette prise de conscience récurrente va vous permettre de plus en plus de vous recentrer sur vous et de protéger votre santé psychologique en régressant de moins en moins souvent et, par la même occasion, de protéger votre santé corporelle. Quand on commence à sentir qu'on se fait du mal, après avoir fait du mal à autrui certes (...), ça signifie tout de même qu'on est en bonne voie de guérison émotionnelle... Un proverbe dit qu'on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs. Je suis d'accord avec cette image car l'expérience ne peut passer que par des ajustements souvent très douloureux... Il n'existe pas d'apprentissage facile mais l'essentiel consiste à regarder ce qui dysfontionne en soi. Vous le faites et c'est super !
Nos émotions, quelles qu'elles soient, ont des choses à nous dire... Je ne fais pas ici l'apologie de l'énervement et de la colère mais elles sont utiles car elles sont censées signaler la nécessité d'un changement à opérer... En fait, quand on perd nos repères, qu'on s'agite un peu trop, qu'on va jusqu'à dépasser les limites protectrices pour soi et pour les autres, c'est après nous-même que nous en avons. Ainsi est-il nécessaire d'essayer de trouver l'affect personnel qui a été touché lors d'une situation houleuse. C'est la seule façon que l'on ait de rétablir un calme intérieur et... extérieur quand on a " trop sonné les cloches " à quelqu'un !
Joyeuses Pâques tout de même et c'est peut-être du côté de cette fête symbolique qu'il y a quelque chose à comprendre et qui vous fera avancer à la manière d'une " résurrection "...
Je viens de lire votre réponse Yamina, et je trouve que ce que vous expliquez est très rassurant ! Non pas qu'il ne soit pas question de ne pas faire des efforts pour s'améliorer dans nos comportements... Mais c'est plutôt le fait que "se détester quand on s'est mis en colère" c'est qu'en définitive on est "normal"... Un fou n'a pas de "remords" même s'il tue... Un fou a "vraiment" pété les plombs !
La colère a souvent mauvaise presse. Pourtant, vos commentaires montrent qu'elle est parfois nécessaire, à condition, bien sûr, de s'interroger après l'orage. Je me suis mis dans une grande colère face à mon fils qui - m'a-t-il semblé - avait dépassé des limites que je ne pouvais accepter. Inutile de vous dire que je n'étais pas bien après mon très violent coup de gueule. Un an de - non relation - pas évidente mais j'ai tenu bon. Aujourd'hui, nous nous voyons peu mais la communication est toujours là. Amélie me rassure en expliquant que si j'ai pétê à un moment les plombs, je ne suis pas fou... Ce fut simplement un " pas-sage " nécessaire - en tout cas pour moi et mon fils - !
J'ai vu une émission sur la,parentalité positive .
Je ne savais pas ce que c'était jusque la: encore un nom compliqué pour bien expliquer aux parents qu il faut' être aux ordres de leurs enfants ! Avant on disait que ça faisait des enfants rois . Aujourd hui on est censé les traumatiser si on leur dit non!
De toutes les façons et même si je n'ai pas trop réussie avec ma fille c'est encore moi qui commande a la maison temps qu'elle sera sous mon toit et si elle n'est pas contente elle n'a qu'a s'en aller ...
Je me suis permit de libérer ma colère tout'de suite parceque je pense avoir bien sentie ce que vous'm'avez expliquée même si je vais essayer de prendre du recul par rapport a mes enervements ...
Viviane
Mes limites personnelles
C'est une façon d'être que je comprends très bien ! je ne suis pas sûre que je serais capable véritablement de vous expliquer pourquoi on se déteste après... si ce n'est par mon expérience personnelle... Dans ces cas-là, je me sens coupable, de n'avoir pas sû garder mon sang-froid, et pour ce qui me concerne, parce que je sais qu'en réalité je n'ai fait qu'exprimer mes propres frustrations, mon sentiment de me sentir incapacitaire, démunie en les projetant... comme un petit enfant, mais qui lui n'a que cette possibilité pour exprimer son malaise... Et puis me mettre en colère, c'est pour moi, et je ne parle que de moi... Un miroir que je suis toujours en révolte, que je ne m'accepte pas, pas plus que ma trajectoire personnelle... En fait, ce qui est difficile, c'est cette sensation qu'au bout du compte, je reste sur une image d'être "la méchante" en quelque sorte...
Pourtant, ça n'est pas nécessairement juste non plus pour soi, et pour les autres, de ne jamais rien dire, en restant super zen... Parce qu'alors, on "se ronge de l'intérieur" pour imager un peu... Il me semble, que c'est une question d'être juste, dans le sens de "doser" en quelque sorte... Parce qu'après tout il y a aussi des colères qui sont justifiées, et qui permettent de poser des limites pour soi et pour les autres... Sans doute, je le dis façon très maladroite... mais je crois que la colère qui blaisse, est la colère qui traduit qu'on a déjà dépassé son seuil de tolèrance... donc ces propres limites... Et qui fait qu'ensuite on a ce sentiment qu'on dépasse les limites en "disant" en colère... Je ne suis pas sûre que ce soit très parlant ce que je viens de dire...
Amélie
La colère
Pour ce que j'en comprends, y compris en lisant avec assiduité les forums et les blogs ici. Il me semble avoir compris, mais peut-être que non... Que la colère est "bonne" lorsqu'on l'exprime en parlant de soi... Elle n'est pas "bonne" si on l'exprime en parlant de l'autre... Donc on dit en disant "je" et non pas en disant "tu"... Mais j'avoue que ça demande des "éclaircissements" pour moi... Dans ma réflexion, je me disais aussi, qu' être en colère peut aussi nous mettre "mal", parce que la colère c'est un peu comme faire la guerre en quelque sorte ?
yamina.174
Une saine auto-détestation
Vous vous détestez quand vous vous énervez parce que vous êtes normale !!! Et ça c'est plutôt une bonne nouvelle. Votre détestation de vous-même traduit votre sens des valeurs et votre surmoi, votre censeur, juge et arbitre, vous signale que vous avez dépassé les limites. Cette prise de conscience récurrente va vous permettre de plus en plus de vous recentrer sur vous et de protéger votre santé psychologique en régressant de moins en moins souvent et, par la même occasion, de protéger votre santé corporelle. Quand on commence à sentir qu'on se fait du mal, après avoir fait du mal à autrui certes (...), ça signifie tout de même qu'on est en bonne voie de guérison émotionnelle... Un proverbe dit qu'on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs. Je suis d'accord avec cette image car l'expérience ne peut passer que par des ajustements souvent très douloureux... Il n'existe pas d'apprentissage facile mais l'essentiel consiste à regarder ce qui dysfontionne en soi. Vous le faites et c'est super !
Sofia M
Nos émotions nous parlent...
Nos émotions, quelles qu'elles soient, ont des choses à nous dire... Je ne fais pas ici l'apologie de l'énervement et de la colère mais elles sont utiles car elles sont censées signaler la nécessité d'un changement à opérer... En fait, quand on perd nos repères, qu'on s'agite un peu trop, qu'on va jusqu'à dépasser les limites protectrices pour soi et pour les autres, c'est après nous-même que nous en avons. Ainsi est-il nécessaire d'essayer de trouver l'affect personnel qui a été touché lors d'une situation houleuse. C'est la seule façon que l'on ait de rétablir un calme intérieur et... extérieur quand on a " trop sonné les cloches " à quelqu'un !
Joyeuses Pâques tout de même et c'est peut-être du côté de cette fête symbolique qu'il y a quelque chose à comprendre et qui vous fera avancer à la manière d'une " résurrection "...
Amélie
Normale !
Je viens de lire votre réponse Yamina, et je trouve que ce que vous expliquez est très rassurant ! Non pas qu'il ne soit pas question de ne pas faire des efforts pour s'améliorer dans nos comportements... Mais c'est plutôt le fait que "se détester quand on s'est mis en colère" c'est qu'en définitive on est "normal"... Un fou n'a pas de "remords" même s'il tue... Un fou a "vraiment" pété les plombs !
Gilbert
Un " pas-sage " parfois nécessaire
La colère a souvent mauvaise presse. Pourtant, vos commentaires montrent qu'elle est parfois nécessaire, à condition, bien sûr, de s'interroger après l'orage. Je me suis mis dans une grande colère face à mon fils qui - m'a-t-il semblé - avait dépassé des limites que je ne pouvais accepter. Inutile de vous dire que je n'étais pas bien après mon très violent coup de gueule. Un an de - non relation - pas évidente mais j'ai tenu bon. Aujourd'hui, nous nous voyons peu mais la communication est toujours là. Amélie me rassure en expliquant que si j'ai pétê à un moment les plombs, je ne suis pas fou... Ce fut simplement un " pas-sage " nécessaire - en tout cas pour moi et mon fils - !
Nathalie-196
La parentalité positive
J'ai vu une émission sur la,parentalité positive .
Je ne savais pas ce que c'était jusque la: encore un nom compliqué pour bien expliquer aux parents qu il faut' être aux ordres de leurs enfants ! Avant on disait que ça faisait des enfants rois . Aujourd hui on est censé les traumatiser si on leur dit non!
De toutes les façons et même si je n'ai pas trop réussie avec ma fille c'est encore moi qui commande a la maison temps qu'elle sera sous mon toit et si elle n'est pas contente elle n'a qu'a s'en aller ...
Je me suis permit de libérer ma colère tout'de suite parceque je pense avoir bien sentie ce que vous'm'avez expliquée même si je vais essayer de prendre du recul par rapport a mes enervements ...