Je voudrais me mettre en position de gagnant

Votre expression " elles me passent sous le nez " renvoie au premier sens (odorat) mis en action chez le petit d'Homme. Symbole de l'intuition, le nez est en lien direct avec l' " in-né ". Jouer gagnant, c'est dire oui en première intention à ce qui est bon pour soi. Puisque vous parlez d'opportunités, c'est bien que cela vous " inspire " ! Il sera donc toujours temps en deuxième intention (et après réflexion !) de dire non à ce qui ne vous correspond pas, quitte à poser certaines conditions.

Vincent, pour optimiser votre existence, sachez que vous n'avez rien à perdre et tout à gagner à accepter ce que la vie vous offre.

La question que vous posez est d'une très grande complexité car il faudrait vous voir évoluer devant ce que vous appelez des " opportunités  " et qui n'en sont peut-être pas fondamentalement pour vous... Heureusement d'ailleurs que tout un chacun a SU inconsciemment laisser passer quelques fameuses " opportunités " qui, au final, se seraient révélées des cadeaux empoisonnés !

À mon sens, la première vraie question à vous poser est celle-là, en prenant un papier et en couchant par écrit vos " regrets "... Je prends un exemple personnel...

J'étais très amoureuse d'un garçon qui m'a laissée pour une autre... À l'époque, j'ai frisé la dépression. J'ai mis beaucoup de temps à me remettre de ce chagrin d'amour. Cet homme me donnait l'impression d'avoir toutes les qualités que je pouvais attendre d'un compagnon, voire du père de mes enfants... Une sorte de gendre idéal... J'ai perdu de vue cet amoureux mais il ne se passait pas une semaine sans que j'y pense... Par le plus grand des " hasards " (hasard auquel je ne crois pas), j'ai appris qu'il était devenu alcoolique et que la mère de ses jumelles avait fini par le quitter pour cette raison...

On peut effectivement gagner sans le savoir...

Un merveilleux livre explique très bien cette particularité humaine. Il s'agit de " L'initié "... Cet ouvrage m'a beaucoup apportée quant aux regrets stupides que je pouvais avoir et quand il m'arrive encore d'avoir des velléités à considérer que j'ai laissé passer une opportunité apparente, je pense à la trame d'un exemple que développe cet auteur et ça stoppe net mon manque de confiance en moi lorsqu'il se manifeste sous forme de mauvais retour dans le passé...

Vos posts complémentaires, Sofia M. et Christine-zen, me permettent de préciser mon intervention. Ce "oui " auquel je faisais allusion concerne aussi tout ce qui n'a pas été fait et qui n'avait pas à être fait. Il s'agit en fait d'acceptation dans son sens le plus large. La vie nous offre des situations en apparence ayant trait à l'échec. Or, comme l'explique Sofia, il s'agit de pseudo-échecs qui ont été, au bout du compte, protecteurs. Quant à l'ouvrage dont parle Christine-zen, il me ramène à " L'initié dans le Nouveau Monde " (je ne sais pas s'il est question du même !), et si c'est le cas, il s'agit effectivement d'une sacré leçon de sagesse. Sagesse qui ramène toujours à ce fameux oui inconditionnel auquel font allusion toutes les spiritualités vivantes... En tous cas, merci pour vos apports, qui je pense, vont remettre les choses à leurs justes places pour notre ami Vincent.

Cordialement,

Gilbert. R.

Je connais aussi ce livre (du moins celui dont parle Gilbert. R.). Décidemment, il existe des connexions spéciales sur ces forums. L'auteur (anonyme pour certaines éditions) serait un nommé Cyril Scott, musicien de son état, je crois. J'ai trouvé un lien PDF où il est offert gratuitement. Comme le fait est assez rare, je voudrais vous en faire profiter, du moins pour ceux qui ne l'ont pas lu et que ça interesse. Bonne lecture !

http://www.sanctusgermanus.net/ebooks/Cyril%20Scott%20-%20L_initie%20dan...

Vos posts me ramènent à cette phrase que je cite dans le titre. Je l'ai lu  il y a quelque temps sur ce forum Signes et Sens, elle m'accompagne depuis, chaque jour.
Je trouve que cette notion d'acceptation prend toute sa dimension ici, dans le sens où elle englobe non seulement le présent mais aussi le passé avec toutes nos pseudos erreurs. Un " non " protecteur èquivaut à un " oui " possible, ailleurs, à un autre moment. Notion que je n'avais pas totalement intégrée et qui va me réconcilier avec mon histoire.
Finalement, peut-être que nous nous servons de notre intuition beaucoup plus souvent que nous le croyons. Le mental nous faisant croire en l'echec...