Peut-on résoudre tous ses problèmes ?

Je pense qu'il vaut mieux prendre un problème à la fois, se concentrer dessus à fond en prenant le temps qu'il faut, et toujours imaginer qu'il y une solution . Envisager toutes les solutions possibles à ce problème . Vous serez étonnée, Horia, de voir que vont apparaître des choses auxquelles vous n'aviez jamais pensé avant .

Puis passez à un autre problème avec la même méthode .

Les problèmes peuvent apparaître en série comme ils peuvent se débloquer en série si on engage le processus .

Bonne chance !

Loin de moi l'idée de renvoyer un "côté négatif"... Cependant, je pense qu'il est illusoire de croire qu'on peut résoudre tous ses problèmes, ne serait-ce parce qu'au fond, à chaque fois qu'il y en a un qui se " résoud ", un autre prend la place en quelque sorte... Je vais dans le sens de ce que dit M. Christine, à savoir, qu'il me semble, pour l'avoir vérifier souvent déjà (heureusement d'ailleurs !), qu'un " problème " à la fois, en envisageant toutes les solutions possibles fonctionne... mais je crois qu'il y a tout autant plusieurs facteurs qui rentrent en ligne de compte... En fait, lorsque j'ai un " souci ", un peu comme avec les pensées négatives, je le laisse prendre de "l'espace", sans chercher à le nier en fait, ensuite je réfléchis à comment le solutionner, donc en corollaire inversé, je mets les aspects positifs... Mais comme je sais par nature, je veux dire dans ma façon de fonctionner, qu'il n'est pas question que le problème m'envahisse... j'en arrive à demander une aide extérieure aussi, à plus grand que moi... autrement dit je prie, en disant, qu'il me semble que j'ai tenter de faire le tour de la question mais que je ne vois pas dans l'immédiat, comment véritablement "résoudre" ou alors, qu'elle est la "meilleure solution"... Ensuite, je dirais que c'est là, que le facteur temps, entre en ligne de compte... Ce sera plus ou moins long à se "débloquer"... Il m'est arrivée plus d'une fois, que la solution "jaillisse" un peu comme une évidence, mais que je ne voyais pourtant pas jusque là... Comme si, j'avais un puzzle devant moi, dont je ne parviendrai pas dans un premier temps, à mettre certaines pièces à leur place... Lorsque une "résistance lâche", il m'est arrivé d'avoir une sensation presque "physique" que les pièces se mettent en place d'un seul coup... Et tout autant, la solution peut aussi se traduire, par une intervention extérieure, qu'on n'avait pas du tout imaginée...

Mais quand je dis, qu'à mon sens, on ne peut pas tout résoudre, c'est parce que je crois, qu'à travers nos "problèmes" divers et variés, c'est toujours notre symptôme qui s'exprime... Et le symptôme, est aussi ce qui "traduit" notre destinée... notre incarnation présente. Donc, tout au long de notre vie, je pense que nous "lâchons des parts invalidantes", mais qu'il nous est impossible de tout résoudre... C'est d'ailleurs, ce que permet aussi un travail analytique... Pour autant, ce travail spécifique ne "touche" jamais directement au symptôme justement... Mais à la suite du dénouement, en lien à ce travail spécifique, il nous appartient, dans la continuité et avec l'autonanalyse, de continuer à lui donner sens au quotidien... Mais je ne suis pas sûre d'avoir répondu à votre question...

Tout à fait d'accord avec vous Isabelle .

En fait, pendant que le mental se concentre intensément sur un problème, il ne laisse pas place aux émotions, et ainsi les aides supérieures peuvent agir plus aisément et apporter des solutions inédites . Encore mieux si on demande l'aide divine en même temps qu'on se concentre .

La concentration, c'est un peu comme une méditation ...

Et puis, ne pas oublier que les aides peuvent arriver sous la forme de personnes physiques . Dieu peut vous envoyer des personnes qui arrivent dans votre vie de manière inattendue (famille, amis ou autres) pour vous aider . Il faut parfois juste perdre un peu d'ego pour reconnaître les erreurs qui nous ont mis dans certaines situations délicates .

En tant que psychanalyste, je pense que rien ne se résout à 100 %. Et si tel était le cas, nous ne serions plus des êtres humains, c'est-à-dire limités. Si la Psychanalyse contribue parfois à l'émergence de véritables petits miracles, elle est bien loin d'avoir la solution ultime. Et c'est bien comme cela. Un pas après l'autre pourrait être sa devise, s'agissant de dénouer des noeuds fantasmatiques qui n'on pas lieu d'être au travers d'une méthode et d'une méthodologie spécifique. Ainsi, un analysant, lorsqu'il est analysé, devient plus à même de résoudre certains de ses problèmes tout en acceptant qu'il n'est pas tout-puissant. Cette acceptation ouvre à la notion de sublimation, de don au service de l'Humanité...