Il s'agit depuis peu d'un texte de loi. La médecine va pouvoir désormais prélever des organes sans le consentement de la famille. Il me semble que la notion de " don " n'a donc plus lieu d'être. il s'agit effectivement de sauver des vies. Mais je reste quand même un peu dubitatif... Qu'en pensez-vous ?
Isabelle
Plus de liberté de décision ?
C'est vrai que ça peut faire d'autant plus poser question, que c'est une loi... Même si je comprends bien que c'est pour sauver des vies... Pour moi c'est d'autant plus dérangeant, qu'en fait, il n'y a plus aucune possibilté de "liberté de décision"... Et puis quand même, ça induit selon moi, qu'un corps n'est jamais qu'une machine dont on prend les pièces pour réparer, comme une voiture... Sauf qu'il me semble, qu'un corps c'est un peu plus qu'un simple objet mécanique, même très sophistiqué... Mais encore une fois, peut-être que si jétais directement concernée par un don d'organe, ma visoin des choses serait différente...
Amélie
Pas trop d'accord, mais à réfléchir...
D'accord avec le fait que ce n'est plus du tout un "don", puisque de toute façon on a plus son mot à dire... C'est la loi ! Pour moi, mais j'ai peut-être tort (et je ne demande qu'à entendre d'autres arguments...), c'est un abus de pouvoir médical... Ni plus ni moins... Même si j'ai bien conscience que je verrais peut-être les choses différemement si ça devait sauver la vie de quelqu'un qui m'est cher, voire la mienne... Donc pas trop d'accord, mais à réfléchir...
M.Christine
C'est littéralement un abus
On ne fait pas moins avec les prisonniers en Chine . Et je n'ose pas parler des expériences médicales des nazis sur les déportés .
Notre corps nous appartient !
cricri
Il s'agit d'une question d'urgence
Je ne comprends absolument pas vos réactions... pour une fois qu'un projet de loi semble " intelligent " et cohérent !
Tout d'abord, il n'y aura AUCUNE OBLIGATION. Les personnes qui s'opposeront au don de leurs organes devront le notifier par écrit selon un protocole étatisé. En ce qui concerne les enfants, tant qu'ils seront mineurs, ce seront leurs parents qui décideront.
Ce principe a été mis en place pour des raison d'URGENCE de transplantation médicale. Il faut savoir que cet acte chirurgical se fait en temps extrêmement limité à partir du moment où un donneur potentiel a perdu la vie. Tant que cette loi ne sera pas passée, les transplantations possibles resteront infinitésimales. Or, cette technique - est-il nécessaire de rappeler qu'elle sauve des vies ? - est merveilleusement au point aujourd'hui mais la difficulté réside dans le fait que quand une personne décède, si elle n'a pas laissé de consignes avant sa mort, les équipes médicales se rendent auprès des membres de la famille du défunt (il vient tout juste de mourir...) pour essayer d'obtenir leur accord du don d'organe(s). C'est traumatisant pour les familles en peine, qui ne savent pas quoi faire à ce moment-là, et le temps qui s'écoule alors ne permet plus, dans la plupart des cas, de transplanter les malades en attente...
Je suis croyante et j'ai beaucoup réfléchi au principe du don d'organe...
1) - Les personnes qui poussent des hauts cris seraient peut-être bien contentes que leur enfant ou elles-mêmes soient sauvés par ce geste humain d'une très grande ampleur si d'aventure il y avait nécessité...
2) - Quand je constate de nos jours le nombre impensable d'incinérations (!!!), méthode funéraire qui n'a strictement rien à voir avec notre culture religieuse occidentale, du moins depuis des temps fort reculés, je ne comprends pas où se situe le problème du don d'organe et encore je reste polie devant cette aberration, ce paradoxe !
3) - Même en mettant en balance mes convictions spirituelles, même en pesant le pour et le contre, et Dieu sait si je l'ai fait avec application, je me dis que de contribuer à sauver une ou des vie(s) en donnant ses organes doit être un cadeau inestimable que l'on se fait. En ce qui me concerne et vu mon âge, ce ne sera malheureusement pas possible...
4) - Quant au Créateur, s'Il existe, je ne vois pas très bien comment Il pourrait envoyer un donneur en enfer alors qu'il a fait preuve d'un acte ô combien altruiste !
5) - Le cœur artificiel a été inventé pour pallier le manque d'organes disponibles. Cependant, cette avancée scientifique n'en est qu'aux balbutiements. Pour l'instant, les résultats ne sont pas probants et cette technique demande encore énormément de progrès. Sans oublier qu'il est nécessaire que le malade possède une cage thoracique adaptée, plutôt très développée, et que par voie de conséquence, les femmes ne peuvent pas encore en bénéficier.
6) - Je rappellerai aussi, si besoin était, que les personnes en attente de don d'organe, sont toujours entre la vie et la mort et qu'il ne leur reste en général que quelques semaines à vivre si l'organe nécessaire n'est pas disponible... Et ça, elles le savent...
Voici mon point de vue et mes arguments mais il est bien évident que j'aimerais avoir votre avis...
Mireille-cogolin
Tant qu'on n'est pas concerné...
Entièrement d'accord avec Cricri. Et pourtant moi aussi je suis croyante.
Mais déjà quel est le parent qui pourrait s'opposer à ce que son enfant mourant reçoive, pour le sauver, l'organe d'un donneur ? Mais pour cela, il faut donc bien des... donneurs...
Je confirme aussi les précisions de Cricri : il n'y aura aucune obligation d'être un donneur. Il sera simplement nécessaire d'attester par écrit de son opposition personnelle à donner ses organes à la science... Ce qui n'est pas la même chose.
Jean
Je crois qu'ultimement, ce corps ne nous appartient pas !
Très intéressante cette discussion. D'ailleurs je crois que les avis sont partagés même chez les médecins. D'accord avec le titre de Mireille-cogolin : tant que l'on n'est pas véritablement confronté au problème, il reste trop facile d'être systématiquement contre. D'ailleurs, j'ai vu un reportage à propos d'un homme qui a changé d'avis au moment où il a eu la possibilité de sauver sa vie grâce à une greffe du foie (je crois). De foie à foi, il n'y a qu'un glissement de signifié. Ainsi, croyant moi aussi, je pense (contrairement à Christine M) que notre corps ne nous appartient pas. Il nous a été confié pour un temps limité, comme un véhicule. Ultimement, il est la propriété de Dieu et je ne pense pas que Dieu s'oppose à sauver des vies. Ensuite, on peut se poser la question du lien inconscient qui se tisse entre le donneur (même s'il est anonyme) et le transplanté. Mais là, c'est une autre histoire... Certes intéressante aussi à développer !
Isabelle
D'accord, pas pareil !
Alors là, effectivement, ce n'est pas pareil ! Et sans vouloir "m'arranger" avec ma première réponse, je laissais quand même cette porte ouverte à l'éventualité de "si j'étais concernée", ce serait sans doute différent... D'ailleurs en "relisant" ma première réponse... a la fin j'ai écrit "vi-soin" en voulant écrire "vision"...
Viviane
Mettre la vie en premier
Si effectivement le don d'organe sauve des vies, c'est bien qu'au fond, la loi de la nature qui est la vie par essence, est respectée... Et toujours dans la nature, et toute la sagesse qu'elle renvoie... Il y a de très nombreuses "essences végétales" et aussi des tas de races animales, qui s'adaptent à un autre sol, un autre climat... sans doute aussi pour que la vie, l'existence justement reste première... Il s'agit bien là aussi, même si c'est différent sur la forme, d'une transplantation pour que peut-être tel ou tel animal, végétal ne disparaisse pas... je crois que nous oublions très souvent, que la Sagesse divine et toute la Dimension de l'Amour Divin, dépassent largement notre compréhension humaine... Et si fondamentalement, il n'y avait rien de juste dans le fait de protéger une vie grâce à un don d'organe, et bien celà n'existerait pas... car nous "savons aussi" que les pires atrocités aussi injustent puissent-elles nous apparaître, ont aussi "leurs raisons" d'être... ne serait-ce que pour "pousser" l'être humain à s'améliorer toujours... pour au moins "tendre vers" notre perfectabilité... et mettre la vie en premier, est à mon sens, une condition incontournable...
M.Christine
Respect des morts
Tant mieux si on peut encore notifier par écrit à l'avance .
Il faut savoir que la conscience corporelle met 7 jours à quitter le corps après la mort . L'âme aussi met quelques jours .
La violation des momies en Egypte a fait beaucoup de dégâts .
Tout cela par mépris et méconnaissance du corps et de ses composants .
Un mort a besoin de s'unifier pour aller retrouver la lumière, pas de s'éparpiller, sinon il risque d'errer longtemps dans l'atmosphère de la terre à rechercher ses morceaux . Il risque même de ne pas se rendre compte qu'il est mort . Or, un "mort" est un esprit au même titre qu'un "vivant" .
Je ne suis pas fondamentalement contre la transplantation d'organes mais, pour satisfaire l'urgence, on n'en mesure absolument pas les effets invisibles actuellement .
M.Christine
Appartenance ?
Notre corps ne nous appartient pas, c'est bien vrai!
Il appartient au corps médical pour les vaccins obligatoires, au corps enseignant pour l'école obligatoire, à la science pour les transplantations d'organes, aux patrons pour le travail, à l'état pour notre identité, à la police pour notre surveillance, aux banques pour notre survie, à l'Eglise pour notre enterrement ...
Mais si je respecte Dieu en mon corps, mon corps m'appartient au final .
Serge
Curieux raisonnement ???
Si Dieu existe (je l'espère...), c'est Lui Le Grand Directeur puisqu'Il est le Créateur et je ne vois pas très bien comment mon corps pourrait m'appartenir ???
La corporalité n'est qu'une limite entre Moi et tout Alter ego. Cette distance est nécessaire pour que l'autorespect et le respect de l'autre s'impose, même si ça dysfonctionne notamment avec les psychotiques... Sur un des forums de Signes et sens, il y a quelques mois, il avait été question d'un livre que je ne connaissais pas : " Le Moi-peau " de Didier Anzieu. Je l'ai acheté et même si je suis loin d'avoir tout compris de ces écrits, j'ai bien saisi l'importance de la distance entre deux corps. Ce qui prouve bien que le corps ne nous appartient pas, c'est donc aussi l'obligation de l'existence de règles et de textes de loi à ce sujet. Si ce " véhicule " nous appartenait véritablement, il ne serait pas utile de devoir le protéger. Cette protection serait de facto...
Le corps et ses somatisations nous parle de nos comportements pathologiques. Il est comme un rappel à l'ordre. Il est un garde-fou sous l'égide de l'Autorité Suprême... Il redeviendra poussière, que ça nous plaise ou non... Et là nous n'avons pas voix au chapitre. Même le Christ n'a pu " se " sauver... Tout ça pour dire un gros OUI au don d'organes, ces organes qui ne nous appartiennent pas plus que le reste...
Juliette
Un don pour la vie !
Un ami m'a prêté un livre du Dr raymond Moody, "La vie après la vie ". Ce livre est un recueil de témoignages de personnes ayant fait l'expérience de sorties de corps, de la mort puis retour dans leur corps. D'après leur récit, l'âme quitte le corps immédiatement et avant même que la mort soit officiellement déclarée. Ce qui, pour moi, signifie que notre corps ne nous appartient que jusqu'au jour de notre mort.
J'ai toujours été pour le don d'organe. Alors une obligation (avec la possiblité de s'y opposer) pour des raisons de rapidité en réponse au maintient d'une autre vie : je suis d'accord.
Mon mari a eu une leucémie et, ce cancer du sang, en cas de récidive, peut détruire le foie. Dans ce cas là, il ne reste que la greffe et il faut faire vite. Alors autant vous dire que si cela devait arriver, je serai rassurée de savoir qu'un greffon peut être rapidement disponible. Ce qui n'est pas le cas actuellement.
Le plus important, c'est la vie et je trouve que cette loi oeuvre dans ce sens.
Jean
Je persiste et signe !
L'identification au corps, qui n'est au final qu'un contenant, me semble être le leurre ultime. C'est ce qui l'anime qui reste important. Bonne journée !
Orlan
L'espoir est une force vive venant du Ciel
Tout d'abord, je ne pense pas que notre corps nous appartienne parce qu'alors, nous serions immortels ! Je ne voudrais pas vous envahir avec " mes " arguments ontologiques mais, plus simplement, je vais vous parler d'un ami de mon père...
Cet homme, éleveur, gros travailleur, a gagné énormément d'argent. Il ne l'avait pas volé mais, plus le temps passait, plus son compte en banque grossissait et plus il devenait prétentieux. Il s'était fait construire sur sa propriété (française...) une maison ridicule digne de la série Dallas ! Une nuit, il se serait endormi cigarette au bec dans son salon. Sa femme et ses filles étaient en vacances et il était seul. Il est mort dans l'incendie...
Mon père, pourtant si dur dans la vie, a été extrêmement choqué et peiné par cette disparition. Un jour, il a éprouvé le besoin de m'en parler. Cette mort, m'a-t-il dit, lui a donné la certitude que rien ne nous appartient sur Terre, ni la vie, ni la mort, ni nos biens matériels... Il m'a confié que cette tragédie l'avait rendu plus humble... Quand j'ai tendance à prendre la grosse tête, la mort abominable de cet homme revient me mettre des limites : tout peut nous être enlevé en quelques secondes...
Pour en revenir au don d'organe, cette loi - dont j'espère qu'elle sera acceptée - est une excellente décision. En ce qui me concerne, je serais tout à fait d'accord pour que mon fils, ma femme, mes parents, mes proches, moi-même recevions un organe si notre santé l'exigeait... Je pense que l'éthique devient secondaire dans ces cas-là. D'autre part, pour avoir vu deux émissions sur ce sujet, il faut savoir que les prélèvements d'organes se font de façon collégiale et dans le plus grand respect du donneur. Je voudrais aussi souligner un aspect qui me paraît très important : les malades, en attente d'une greffe, d'une transplantation, grâce à ces magnifiques donneurs, espèrent... Et cet espoir les aide à tenir...
Danièle-Dax
Mais comment peut-on trouver ce texte de loi scandaleux ???
Si on trouve ce texte de loi scandaleux mais que dire de l'IVG et de ces femmes qui disposent donc de la vie ET DU CORPS d'un petit être en voie de développement mais qui possède pourtant déjà tout son patrimoine génétique ? Que dire du remboursement de ces IVG ? Que dire encore des PMA, des mères porteuses ?
Je rejoins ce que dit Orlan en prenant le cas des IVG : l'embryon est dépossédé de son enveloppe corporelle sans qu'il puisse s'y opposer, ce qui tendrait à prouver que notre corps ne nous appartiendrait pas... En même temps, je n'ai pas eu à être confrontée à la nécessité d'un tel acte et je ne juge pas... Idem pour les PMA et les mères porteuses... Et un enfant violé et tué, dispose-t-il de son corps ? Et un adulte assassiné dispose-t-il de son corps ? Encore que pour le thème qui nous intéresse, le projet de loi stipule effectivement que nous pourrons choisir par écrit de ne pas donner nos organes... C'est en ce sens qu'il est acceptable.
Quant à ce qui est de l'invisible, pour les humains il ne s'agit que de croyances que je respecte complètement étant moi-même croyante mais il me semble que la vie ici-bas a sa logique : la priorité et les règles qui vont avec reposent sur le visible... Nous n'avons pas d'autre choix...
Juliette
Ici et maintenant !
Je suis d'accord avec vous, notre corps ne nous appartient pas, il n'est qu'un contenant d'âme. Je me suis mal exprimé. Je voulais dire que nous en disposons jusqu'au jour de notre mort et qu'après, vu qu'il doit retourner à la terre, autant qu'il serve à la vie une dernière fois (je crois, comme dirait Jean !). Et vous avez raison Danièle-Dax, ce qui importe, c'est ici et maintenant !
M.Christine
Il y a malentendu
Il y a malentendu parce que tout dépend de ce que l'on considère comme le corps .
Les pensées, les sentiments, les émotions, la conscience, l'âme ... appartiennent au corps .
Les cellules ont une conscience .
Il faudrait toujours savoir de qui on reçoit un organe parce qu'une part de la personnalité de cette personne se retrouvera implantée . Il a été constaté que les transplantés changeaient de personnalité après une greffe : nouvelles pulsions inexpliquées, déprime, rejets, allergies, etc ... Mais cela peut se passer très bien aussi .
A mon avis, il vaut mieux signer une autorisation pour les personnes chères : famille, amis .
Sofia M
Le donneur et le receveur ont la même histoire inconsciente...
Les pensées, les sentiments, les émotions, viennent en fait de l'inconscient et n'appartiennent pas directement au corps. Elles viennent en fait se cristalliser sur le corps de par un conflit interne récurrent entre le principe de plaisir (le ça) et le censeur, juge et arbitre (le surmoi), créant des somatisations. Freud explique à ce sujet que le symptôme est la manifestation, l'extériorisation de ces désaccords et de ces luttes intériorisés. La conscience, si elle appartient au Moi en tant que principe de réalité objectif, plonge ses racines dans l'inconscient et n'a rien à voir avec l'enveloppe corporelle. Quant à l'âme (si elle existe...), elle appartient à une Dimension divine et n'a donc pas de corporéité vraie : Dieu d'ailleurs est inreprésentable... Quant aux cellules, elles n'ont pas une conscience : elles ont une mémoire, ce qui n'est pas pareil...
En ce qui concerne les greffés qui réagissent mal à leur greffe, soit psychologiquement, soit physiquement, ou les deux, il s'agit d'une culpabilité inconsciente, voire consciente, qui refuse ce don venant d'un défunt. Le donneur n'y est pour rien et il n'est pas utile de connaître son histoire si on adhère aux postulats freudiens. Effectivement, le maître de la psychanalyse a expliqué et démontré (notamment par les névroses qui s'attirent et se complètent au sein d'un même couple) que toutes nos rencontres, sans exception, ne sont possibles que dans la mesure où nous avons une histoire transgénérationnelle identique sur l'ensemble des deux filiations. Ces repères inconscients fonctionnent comme des codes qui deviennent des aimants. Ce qui revient à dire que le donneur et le receveur ont une ascendance dans laquelle on retrouve les mêmes profils psychologiques, les mêmes professions, des invariants parmi les plus inattendus, des drames identiques, des décès prématurés, des maladies, des mésalliances, des échecs sentimentaux et professionnels, des infertilités, etc...
Jean
Vous répondez amplement à mes interrogations !
S'il me restait quelques doutes, Sofia M., vous les avez levés grâce à votre démonstration psychanalytique. Encore une fois, Sigmund Freud a encore beaucoup de choses à nous transmettre par spécialistes interposés. Merci pour vos précisions plus qu'utiles qui répondent amplement à mon précédent post concernant les liens inconscients entre donneurs et receveurs.
Steve1965
Oui pour le don d'organe
Bonjour. Si mon corps mapppartient alors c'et que je crois que je suis Dieu... ce qui n'ezt pas le cas puisque je suis mortel. mais quil soit posible par un don d'organe, et comme précisé dans duatres post, qu'une vie physique continue... c'est une belle opporutnité d'un don de soi au final. Et comme précise également , cest avec notre accord... cest donc fabriquer un probleme là ou il ny en a pas... que de refuser un don d'organe. Oui pour le don d'organe, c'est indiscutable.
Gilbert
De superbes échanges ! " Donner ce que l'on n'a pas...
Je suis comblé par toutes vos réflexions, même si elles s'opposent parfois. Mais la confrontation ici est toujours évolutive.
En faisant la synthèse, me vient une phrase de Jacques Lacan que mes amis psys m'on souvent citée. J'en comprends au moins désormais la première partie " Aimer, c'est donner ce que l'on a pas !... ". Quant à la deuxième partie, c'est un peu plus difficile, quoique ! " à quelqu'un qui n'en veut pas... ". Un véritable koan Zen...
M.Christine
En effet
En effet, quelques soient les avis, restons vigilants tout de même ... Surveillons les abus possibles .
Sofia, vous semblez ignorer les enveloppes énergétiques du corps, toutes reliées et inter-actives . Mais vous avez votre interprétation que je respecte .
Sofia M
Je ne sais pas ce que sont les enveloppes énergétiques du corps
En fait, j'ai suivi un cursus scientifique, philosophique et psychologique. Poussé certes de par ma profession mais, en ce qui concerne ma spiritualité, elle est basique, reposant essentiellement sur des lectures et mon vécu personnel. Je ne sais donc pas ce que sont " les enveloppes énergétiques du corps ". Est-ce que vous pourriez avoir la gentillesse de me l'expliquer ?
Merci.
M.Christine
Nos corps
Chère Sofia,
Je vois sur le côté droit de ce site la rubrique "soins énergétiques" . Si, à l'intérieur, vous cliquer sur "l'aura" vous trouverez une excellente explication des différents corps énergétiques (certains disent "enveloppes"). C'est 100 fois mieux que ce que je pourrais en dire moi-même, n'étant pas une spécialiste !
Sofia M
Se documenter toujours plus pour ne pas juger...
Merci pour votre conseil M. christine.
Je vais de ce pas me diriger vers cette lecture qui ne peut que m'apporter davantage de discernement... Il est vrai qu'il faut essayer d'élargir ses compétences pour ne pas juger par le petit bout de la lorgnette...
Bon 1er Mai...
fluorite
d'on d'organes
Tout cela serait très bien,si certains abus n'étaient pasà craindre . Comment être sûr;dans certains cas,qu'il n'y a plus d'espoir ? Un nombre limité ,de personnes condamnées,par la médecine,se sont réveillées ,pour le plus grand bonheur ,de ceux qui les ont défendu (refus de débrancher,par ex).Aussi,je reste méfiante,sur ce qui pourrait se passer;alors qu'il pourrait,dans certains cas,rester une chance ...
Orlan
Pas de risque !!!
Trois médecins seront présents !!!
M.Christine
Somatisation
Disons que la greffe d'organe est la solution de dernier recours .
Je suis persuadée qu'il faut privilégier le travail sur soi au maximum, en amont, afin d'éviter la somatisation qui peut mener jusqu'à la dégradation du corps physique .
Isabelle
Destinée
Je ne vous suit pas tout à fait... Si c'est pour moi une évidence, qu'un solide travail sur soi "limite" bien des somatisations... Il y a tout de même, une part de "destinée", qui peut tout autant entrer en ligne de compte, quant au soma justement... Et que dire alors, des enfants ? C'est d'ailleurs aussi dans ce sens, il me semble, que le don d'organe, tel que légiféré maintenant prend tout son sens...
cricri
Le handicap congénital
La greffe d'organe peut aussi s'imposer comme " LA " solution, comme dans le cas du bébé qui naît avec un handicap, donc congénital et là, le travail sur soi en amont ne peut exister... Il faut ainsi avoir une vigilance et une réflexion suffisantes pour ne pas créer d'amalgame sur fond d'omission...
M.Christine
Tous les cas de figure
Bien sûr, il y a toujours des cas exceptionnels . Bien que, même dans ce cas-là, il y ait aussi matière à réflexion ...
Gilbert
Jésus de Montréal
Toute cette problématique et vos posts me renvoient à un film qui m'avait marqué il y a pas mal d'année : " Jésus de Montréal " (1989). Je vous livre le synopsis :
" À Montréal, un prêtre engage le comédien et metteur en scène Daniel Coulombe pour rafraîchir le spectacle annuel de la Passion du Christ, présenté dans les jardins de son église depuis 40 ans. L'homme de théâtre accepte et se met en quête de comédiens, qu'il doit parfois débaucher de leur travail, exactement comme Jésus exhortant ses disciples à tout abandonner pour le suivre. Dans la suite des événements, chaque tableau de la Passion se trouve reflété dans la vie de l'acteur, jusqu'à sa mort prématurée. Mais Daniel a fait don de ses organes vitaux pour transplantations médicales : la résurrection finale s'accomplira dans le corps des receveurs d'organe."
Je crois que je vais m'auroriser à le revisionner avec un nouveau regard . S'il y a des cinéphiles dans la salle (rires !), je vous transmets le lien streaming. Bonne séance au cas où !
https://www.youtube.com/watch?v=6tNbtObt4I4