Salut !

Il est bien évident que la théorie, coupée d'une pratique, peut poser quelques problèmes d'interprétation, notamment en ce qui concerne la psychanalyse...

Pour ce qui est du processus d'identification, il s'appuie sur la façon subjective et immature qu'a le bébé d'envisager son premier grand objet d'amour : sa mère (ou un substitut). Les moyens psychologiques dont il dispose sont l'odorat, le goût, l'écoute, la vue et le toucher. Ces perceptions sont liées à la notion de plaisir, qui est première au démarrage de la vie, puis de besoin - d'ailleurs stimulé par la mère - comme c'est le cas pour l'alimentation. Ainsi le petit enfant se fait-il une représentation de celle qui l'aime et qu'il aime par le prisme de ses premières sensations. Il gardera cette mémoire perceptive jusqu'à la fin de sa vie ! Pour exemple, une jeune femme pourra adorer les fragrances d'un parfum qui lui rappellent inconsciemment celui qu'elle sentait bébé et que sa mère portait. Il s'agit d'une identification.

Le petit d'Homme fera un peu plus tard à l'identique avec son père qui, lui, est davantage inscrit dans le "faire" : un papa menuisier pourra donner l'envie à son fils de devenir menuisier à l'âge adulte.

Il y a donc deux axes d'identification, maternelle puis paternelle.

L'enthousiasme de votre réponse m'a touchée ! Je sais pas pourquoi.. et je tenais à vous le dire ! Je m'en vais y réfléchir !!!