Personnellement je répondrais qu'il y a sans doute une question de foi, y compris dans un sens persévérance... mais en même temps... Je ne pense pas que nous obtenions toujours ce que nous désirons... parce qu'alors nous nous comporterions tous comme des enfants gâtés, et au bout du compte, nous n'aurions plus, très vite, aucun désir... Si j'investis mes efforts, ma ténacité dans un projet, il est possible, qu'en définitive ce projet aboutisse à ce que je désirais... Mais je pense que très souvent, il s'agit déjà d'accepter les frustrations, les limites du moment, qu'il nous est demandé ensuite de repousser, en fonction de ses possibilités bien entendu... Je ne sais pas si ma réponse est d'un "grand secours" pour autant... Au fond, nous obtenons sans doute, ce qui est potentiellement "programmé" que nous obtenions, en fonction de l'énergie qu'on y met ou pas... Car je pense aussi, qu'ensuite nous sommes aussi libre de donner et recevoir en quelque sorte...
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Claire, cette affirmation du psychanalyste Jacques Lacan se vérifie. Françoise Dolto l'illustrait avec un jeu pour enfant qui existait il y a quelques années. Il s'agissait de faire se mouvoir des pièces à l'intérieur d'un cadre où se trouvait un espace vide (un manque en quelque sorte). Si ce manque était rempli, tout aurait été figé, et impossible de jouer. C'est donc parce qu'il manque toujours quelque chose que la vie est en mouvement. C'est d'ailleurs un peu ce que dit Isabelle , nous serions des enfants gâtés et " gavés ". Bien sûr que l'on peut réaliser la plupart de ses désirs, mais une fois comblés, il y en aura toujours un autre. Il faut donc se méfier du " jamais content ! " que chante Alain Souchon, et accepter que la satisfaction totale est un leurre... La vie est mouvement, et c'est ce qui fait sa beauté. Elle est " sens " avant tout.
Dans l'idée d'une action/réaction il me semble effectivement qu'il nous est possible "d'obtenir" ce que l'on désire... Mais tout dépend aussi, de ce que l'on entend par désir peut-être... parce qu'on peut toujours effectivement, se dire, j'ai le désir de manger tel plat... pour bon nombre d'entre nous celà reste quelque chose de réalisable... encore que, à l'heure actuelle, on peut de plus en plus se poser aussi cette question... et au fond, même sur le simple fait de manger, il y a aussi une question de frustration, dans le sens d'un temps qui est "différé", puisque ce n'est pas parce que l'on a envie de "tel plat", qu'il va être dans la minute qui suit, sur la table... Même sur un temps rapide, il faudra dans le cas plus simplifié, faire chauffer un plat tout prêt... D'ailleurs, pour moi personnellement, j'apprécie d'autant plus ce que je mange, que j'y ai mis un temps de préparation... Si on y réfléchis un peu, tout fonctionnement de la vie, induit cette question de temps... Pour qu'une plante pousse, elle aussi a un temps qui est définis, y compris, que les facteurs extérieurs entrent eux aussi en ligne de compte... Le sol, la température, l'eau...
Je ne pense pas que Claire ait voulu poser une question banale, contrairement aux apparences... On ne poste pas ce type d'interrogation pour obtenir "amour, gloire et beauté" !
Selon le calcul de gématrie que j'ai effectué, vous souffrez Claire d'une problématique orale familiale qui ne passe pas. Vous en souffrez d'autant plus que vous redoutez d'être confrontée vous-même un jour à cette pathologie. Par discrétion et ne vous connaissant pas, je n'ai pas envie d'entrer dans cette sphère en l'étiquetant. Toutefois, je peux vous certifier que vous n'en serez jamais victime personnellement.
Ce que vous dite est juste et vous m avez bien rassuré ... C'était ma peur. Merci.
En même temps ça ne me,gene pas de parler de la maladie de ma maman. Elle est alcoolique. Je voudrai savoir si elle va sans sortir un jour puis que vous me faite pensez a un voyant et comment je pourrai faire en attendant pour l aider a sortir du trou ou elle est tombée et ne plus soufrir en attendant qu elle guerisse.
Je ne suis pas vraiment un voyant. J'exerce la profession de gématre qui permet effectivement de son côté d'envisager l'avenir de façon fiable...
En ce qui concerne vos questions, je vais tenter y répondre au mieux.
Ce n'est pas une réponse de Normand mais, pour votre maman, plus vous arriverez à vous détacher d'elle et plus elle mettra l'énergie nécessaire à guérir. Se détacher et, contrairement à des idées reçues, ne signifie pas de ne plus vous occuper d'elle. Votre détachement doit être psychologique. Je prends un exemple négatif volontairement pour argumenter ma position. Il n'y a pas si longtemps (ça peut encore exister), on enfermait (il n'y a pas d'autres mots pour le dire) les anorexiques dans des chambres dites de verre (!) au prétexte qu'il fallait les couper de l'affectivité inconsciemment débordante de leurs parents (ce qui correspond à une mauvaise interprétation du Complexe d'Œdipe). Résultat : quand ces jeunes femmes sortaient de leur isolement forcé, beaucoup d'entre elles se suicidaient pour punir lesdits parents de les avoir privées de leur amour et de leur soutien, alors qu'ils n'y étaient pour rien et qu'ils respectaient ce protocole médical aberrant... Se détacher psychologiquement commence par s'autodéculpabiliser au niveau de l'inconscient. Ce n'est pas très compliqué mais cette attitude thérapeutique demande de la persévérance. Mais comment s'autodéculpabiliser, allez-vous certainement m'interroger ?
Dans votre cas, c'est basique : votre maman était sur Terre avant vous. Vous n'êtes donc pour rien dans sa maladie. Vous pourriez aussi me demander quand savoir si vous culpabilisez. La réponse n'est pas plus compliquée : chaque fois que vous êtes triste, inquiète, négative, en colère (ce qui n'est pas mal), à son sujet, c'est que vous culpabilisez. Répétez-vous alors que votre maman était là avant vous. Et recommencez autant de fois que nécessaire à la façon des conseils d'Émile Coué : " Ma maman était là avant moi... ".
En fait et même si ça peut vous étonner, en liquidant votre culpabilité, l'inconscient de votre maman parviendra de moins en moins à vous atteindre et elle vous donnera à constater des signes manifestant qu'elle va mieux. Ce nouveau comportement de votre part contribuera à l'aider à s'en sortir. Ce que je peux vous certifier, c'est qu'en agissant de la sorte la roue finira par tourner positivement pour elle et pour vous...
Isabelle
Toujours libre...
Personnellement je répondrais qu'il y a sans doute une question de foi, y compris dans un sens persévérance... mais en même temps... Je ne pense pas que nous obtenions toujours ce que nous désirons... parce qu'alors nous nous comporterions tous comme des enfants gâtés, et au bout du compte, nous n'aurions plus, très vite, aucun désir... Si j'investis mes efforts, ma ténacité dans un projet, il est possible, qu'en définitive ce projet aboutisse à ce que je désirais... Mais je pense que très souvent, il s'agit déjà d'accepter les frustrations, les limites du moment, qu'il nous est demandé ensuite de repousser, en fonction de ses possibilités bien entendu... Je ne sais pas si ma réponse est d'un "grand secours" pour autant... Au fond, nous obtenons sans doute, ce qui est potentiellement "programmé" que nous obtenions, en fonction de l'énergie qu'on y met ou pas... Car je pense aussi, qu'ensuite nous sommes aussi libre de donner et recevoir en quelque sorte...
Gilbert. R. Psy...
Le désir naît de la frustration
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Claire, cette affirmation du psychanalyste Jacques Lacan se vérifie. Françoise Dolto l'illustrait avec un jeu pour enfant qui existait il y a quelques années. Il s'agissait de faire se mouvoir des pièces à l'intérieur d'un cadre où se trouvait un espace vide (un manque en quelque sorte). Si ce manque était rempli, tout aurait été figé, et impossible de jouer. C'est donc parce qu'il manque toujours quelque chose que la vie est en mouvement. C'est d'ailleurs un peu ce que dit Isabelle , nous serions des enfants gâtés et " gavés ". Bien sûr que l'on peut réaliser la plupart de ses désirs, mais une fois comblés, il y en aura toujours un autre. Il faut donc se méfier du " jamais content ! " que chante Alain Souchon, et accepter que la satisfaction totale est un leurre... La vie est mouvement, et c'est ce qui fait sa beauté. Elle est " sens " avant tout.
Viviane
Question de temps ?
Dans l'idée d'une action/réaction il me semble effectivement qu'il nous est possible "d'obtenir" ce que l'on désire... Mais tout dépend aussi, de ce que l'on entend par désir peut-être... parce qu'on peut toujours effectivement, se dire, j'ai le désir de manger tel plat... pour bon nombre d'entre nous celà reste quelque chose de réalisable... encore que, à l'heure actuelle, on peut de plus en plus se poser aussi cette question... et au fond, même sur le simple fait de manger, il y a aussi une question de frustration, dans le sens d'un temps qui est "différé", puisque ce n'est pas parce que l'on a envie de "tel plat", qu'il va être dans la minute qui suit, sur la table... Même sur un temps rapide, il faudra dans le cas plus simplifié, faire chauffer un plat tout prêt... D'ailleurs, pour moi personnellement, j'apprécie d'autant plus ce que je mange, que j'y ai mis un temps de préparation... Si on y réfléchis un peu, tout fonctionnement de la vie, induit cette question de temps... Pour qu'une plante pousse, elle aussi a un temps qui est définis, y compris, que les facteurs extérieurs entrent eux aussi en ligne de compte... Le sol, la température, l'eau...
Ari
Rassurez-vous...
Je ne pense pas que Claire ait voulu poser une question banale, contrairement aux apparences... On ne poste pas ce type d'interrogation pour obtenir "amour, gloire et beauté" !
Selon le calcul de gématrie que j'ai effectué, vous souffrez Claire d'une problématique orale familiale qui ne passe pas. Vous en souffrez d'autant plus que vous redoutez d'être confrontée vous-même un jour à cette pathologie. Par discrétion et ne vous connaissant pas, je n'ai pas envie d'entrer dans cette sphère en l'étiquetant. Toutefois, je peux vous certifier que vous n'en serez jamais victime personnellement.
Claire-13
J'ai des questions
Bonjour Ari
Ce que vous dite est juste et vous m avez bien rassuré ... C'était ma peur. Merci.
En même temps ça ne me,gene pas de parler de la maladie de ma maman. Elle est alcoolique. Je voudrai savoir si elle va sans sortir un jour puis que vous me faite pensez a un voyant et comment je pourrai faire en attendant pour l aider a sortir du trou ou elle est tombée et ne plus soufrir en attendant qu elle guerisse.
Ari
Des questions difficiles auxquelles je vais essayer de répondre.
Bonjour Claire
Je ne suis pas vraiment un voyant. J'exerce la profession de gématre qui permet effectivement de son côté d'envisager l'avenir de façon fiable...
En ce qui concerne vos questions, je vais tenter y répondre au mieux.
Ce n'est pas une réponse de Normand mais, pour votre maman, plus vous arriverez à vous détacher d'elle et plus elle mettra l'énergie nécessaire à guérir. Se détacher et, contrairement à des idées reçues, ne signifie pas de ne plus vous occuper d'elle. Votre détachement doit être psychologique. Je prends un exemple négatif volontairement pour argumenter ma position. Il n'y a pas si longtemps (ça peut encore exister), on enfermait (il n'y a pas d'autres mots pour le dire) les anorexiques dans des chambres dites de verre (!) au prétexte qu'il fallait les couper de l'affectivité inconsciemment débordante de leurs parents (ce qui correspond à une mauvaise interprétation du Complexe d'Œdipe). Résultat : quand ces jeunes femmes sortaient de leur isolement forcé, beaucoup d'entre elles se suicidaient pour punir lesdits parents de les avoir privées de leur amour et de leur soutien, alors qu'ils n'y étaient pour rien et qu'ils respectaient ce protocole médical aberrant... Se détacher psychologiquement commence par s'autodéculpabiliser au niveau de l'inconscient. Ce n'est pas très compliqué mais cette attitude thérapeutique demande de la persévérance. Mais comment s'autodéculpabiliser, allez-vous certainement m'interroger ?
Dans votre cas, c'est basique : votre maman était sur Terre avant vous. Vous n'êtes donc pour rien dans sa maladie. Vous pourriez aussi me demander quand savoir si vous culpabilisez. La réponse n'est pas plus compliquée : chaque fois que vous êtes triste, inquiète, négative, en colère (ce qui n'est pas mal), à son sujet, c'est que vous culpabilisez. Répétez-vous alors que votre maman était là avant vous. Et recommencez autant de fois que nécessaire à la façon des conseils d'Émile Coué : " Ma maman était là avant moi... ".
En fait et même si ça peut vous étonner, en liquidant votre culpabilité, l'inconscient de votre maman parviendra de moins en moins à vous atteindre et elle vous donnera à constater des signes manifestant qu'elle va mieux. Ce nouveau comportement de votre part contribuera à l'aider à s'en sortir. Ce que je peux vous certifier, c'est qu'en agissant de la sorte la roue finira par tourner positivement pour elle et pour vous...
Claire-13
Il faut que je le fasse maintenant
Merci Ari.
Je crois que j'ai bien comprit vos explications.
Je vais faire comme vous me dite. Je suis télement mal avec ma destinée que je le fait tout de suite.Je n ai pas de temps'a perdre.
Merci à tous et bonne journée
Claire