Comment honorer le moment présent pour trouver la joie ?

Portrait de luna_95

Comme je ne vais pas trop bien en ce moment, une amie m'appelle régulièrement. Comme j'ai fondu en larmes tout à l'heure, elle m'a posté cette phrase d'Eckhart Tolle en me précisant que si je la travaillais " avec cœur, ça vaudrait toutes les thérapies du monde "... Je ne demande que ça mais j'ai essayé et déjà je ne comprends pas trop. Pourriez-vous m'aider ?

Je vous donne la citation concernée :

- " Dès que vous honorez le moment présent, tout malheur et tout combat disparaissent, et la vie se met à couler dans la joie et la facilité... " 

Je vous dis ce sur quoi je bute :

- Honorer le moment présent : Comment honorer le moment présent ? Et si on se casse une jambe, on fait comment pour honorer ce moment présent où on se casse la figure ?

- Tout malheur et tout combat disparaissent... J'ai perdu mon petit garçon : comment le fait d'honorer le moment présent peut faire disparaître mon malheur, voire mon combat interne ?

Je vous assure que j'aimerais arriver à cet état, d'autant que je pense que tant que je n'aurai pas fait le deuil de mon enfant, je ne pourrai pas être enceinte et à 40 ans, le temps commence à presser...

J'avoue que je ne me sors pas de mon chagrin malgré tous mes efforts et que je suis à nouveau au bout du rouleau...

Portrait de Gilbert

Bonjour Luna,

Etant à la retraite, j'ai un peu de temps et c'est avec un grand plaisir que je veux bien essayer de réfléchir avec vous sur cette phrase. Si cela peut vous soulager ne serait-ce qu'un tout petit peu, j'en serais très heureux.

Tout d'abord, je vous avouerais que j'ai beaucoup de mal avec Eckhart Tolle, qui doit être une personnalité très intéressante et avancée spirituellement, sauf qu'au niveau pratique, c'est pas évident à mettre en place. Je lui préfère, même si c'est aussi difficile, la façon dont Mâ Ananda Moyî s'exprime. D'autant que j'ai lu des passages où elle répond à des parents qui ont perdu un enfant aux pages 323, 324, et 325. Et ces réponses consolatrices m'ont ému. Je crois que vous avez cet ouvrage. Si le coeur vous en dit, je vous invite à prendre connaissance de la façon dont Mâ se met à la portée de chacun.

Ceci dit, il faut, à mon sens, une grande maîtrise pour honorer ce moment présent, simplement en lisant l'aphorisme d'Eckhart Tolle. Je pense qu'il veut induire que c'est notre mental qui nous fait souffrir. Je vous donne un exemple, : j'ai eu un accident de voiture il y a de cela 30 ans. Sur le moment, j'étais dans l'action (des tonneaux) et je n'ai pas eu peur. Une partie de moi (je ne sais pas combien de temps ça a duré) était désidentifié de mon corps. Ce n'est qu'à la clinique et rétroactivement que je me suis senti abattu. Je vous parle de ce moment car j'ai la conviction que Dieu était là, ou en tout cas une Conscience autre. Cet accident a influencé toute ma recherche spirituelle future, jusquà aujourd'hui. Par contre, lorque votre amie vous dit que cette phrase, si on la travaille vaudrait toutes les thérapies du monde, je veux bien la croire mais j'en suis au même point que vous, je coince aussi. Et pourtant je crois avoir fait un travail sur moi assez conséquent au niveau thérapie.

Je ne suis pas sûr de vous avoir beaucoup aidée et je vais attendre les réactions de nos amis car je sais qu'ils vont venir aussi. De tout coeur avec vous Luna, et pardonnez mes maladresses et mes confusions.

Gilbert

Portrait de Jean

Je crois que cette phrase résume à elle seule le credo du Zen. De là à le réaliser, il y a une marge. Le Zen explique qu'il n'y a qu'une réalité c'est l'instant présent. Le passé n'existe plus et le futur pas encore. La pratique zazen est un exercice qui tend à goûter cet instant présent. Il consiste à faire silence et à observer sa respiration tout en acceptant toutes les pensées qui viennent sans s'y accrocher. Alexandre Jollien, qui pratique Zazen, témoigne qu'il ne s'agit que d'un entraînement, d'une préparation mentale qui aide à accepter la vie telle qu'elle est. Il dit qu'il s'est astreint depuis des années à pratiquer au moins une heure par jour. Il avoue aussi qu'il a besoin d'un guide, d'un père spirituel, car on peut aussi se fourvoyer sur ce chemin et faire gonfler son ego.  A l'en croire,  ce travail est un grand chantier et qu'il faut se remettre à l'oeuvre chaque jour. Il transmet aussi qu'il existe au plus profond de nous une réalité toujours indemne que rien ne peut abîmer, c'est peut-être cela " La vie qui se met à couler dans la joie et la facilité ". Une sorte de détachement. Avec beaucoup d'humour, alors qu'il était parvenu à ce détachement lors d'une méditation, Jollien s'est exclamé en allant se coucher sans arriver à s'endormir :  " P... , ça a  pas duré longtemps le détachement ! ". En fait, il avait compris aussi qu'il fallait se détacher de l'idée de détachement... Comme quoi, y a du boulot. Et j'ai encore du chemin à faire moi aussi !

Portrait de Cécile

L'éternité de l'instant se retrouve effectivement dans toutes les spiritualités vivantes, sous différentes formes. Mais l'instant, le temps, est toujours fuyant, voire angoissant. Il amène inéluctablement à notre dernier souffle. Alors, faut-il sortir du temps comme au moment où nous n'en avions pas encore conscience ? Faut-il sortir du temps  " en pleine conscience ", comme le dit un certain enseignement ? Pour ma part, il s'agit de développer une Conscience spirituelle qui est en nous et peut nous être révélée par la Grâce divine alliée à nos efforts de compréhension. J'essaie, comme vous, d'avancer à petits pas avec mes petits moyens, mue cependant par l'espérance chrétienne que l'Esprit Saint me soufflera quelques réponses. Excellente journée à tous !

Portrait de cricri

Avant de commencer mon modeste post, je voudrais dire combien j'ai apprécié les réponses de Gilbert, de Jean et de Cécile qui contiennent toutes un élément pour continuer à avancer sans se décourager...

En ce qui concerne ma petite participation à la question essentielle de Luna, j'ai envie de parler d'une sagesse qui peut permettre de considérer l'instant présent autrement, même quand l'épisode de vie est dramatique.

Tous les grands spiritualistes assurent que le mal abrite, sans aucune exception, le bien. Quand ma mère a été hospitalisée en fin de vie, je sentais mon chagrin monter en moi à chaque visite et je savais qu'elle le ressentait malgré les propos positifs que je m'appliquais à lui tenir. Mais quelques-unes de ses phrases me faisaient comprendre que je la polluais en cherchant à la retenir. Un jour, je me suis dit qu'il fallait que je change. Je me suis souvenu d'une phrase du Sage Krishnamurti qui demandait de voir le bien en tout. Tout d'un coup, j'ai reçu comme une évidence : si ta mère sort de l'hôpital, elle sera grabataire car elle aura été amputée... J'ai compris alors qu'il fallait que je la libère en pensées. Je me suis dit qu'elle serait mieux dans une autre Dimension parce que son corps la laisserait en paix. Ainsi et selon moi, honorer le moment présent consiste à chercher de quoi le positiver, même s'il s'agit de passer par l'interstice le plus absurde...

Portrait de Gilbert

Votre témoignage vécue, Cricri, me fait souvenir de la disparition de mon jeune frère. Il était totalement dépendant et en avait assez de vivre dans cette dimension. Il m'avait confié son désir de mourir. Comme vous, j'ai toujours essayé de positiver. C'est comme si votre partage m'avait libéré, des années après, de mon impuissance à le laisser partir. Ce n'est peut-être pas le sujet de la question de Luna, mais je tenais à partager cela.

Portrait de Mireille-cogolin

Je ne vais sûrement rien apporter de rare mais pour lire beaucoup depuis quelque temps pour essayer de positiver au maximum, j'ai cru comprendre qu'il faut tout de suite essayer de dépasser l'apparence et - comme tous ces commentaires le disent - tenter de trouver le positif... L'apparence ne serait d'ailleurs qu'une illusion. Pour la dépasser, dans l'idéal spirituel il ne faudrait y adjoindre aucune connotation de jugement. Le jugement n'est pas, dans ce que  je propose dans ce post, à envisager sous l'angle moralisateur : il s'agit essentiellement de ne pas le négativer, de ne pas l'associer à un sentiment qui nous gêne ou qui nous déplaît...

Portrait de clémentine-78

Il me semble que je comprends intellectuellement votre raisonnement Mireille-cogolin mas imaginons que vous vous trouviez sous des bombes, comme certains le vivent encore actuellement dans certains coins du monde, vous feriez comment pour positiver ce moment présent ?

Portrait de Mireille-cogolin

Ma participation se voulait juste modeste et je n'ai pas la prétention de détenir la Vérité. Ceci dit, j'ai senti un peu d'agacement dans votre interrogation vis-à-vis de mes propos et je vais essayer de vous répondre avec cœur et sincérité.

Tout d'abord, je suis née après la Seconde Guerre Mondiale et je ne sais pas comment je me comporterais sous des bombardements. En plus, je ne suis pas Mère Courage. J'ai mes limites et j'essaie de les dépasser en premier lieu pour aller de mieux en mieux, en second lieu pour tenter ne pas être une charge pour mon entourage.

Pour vous répondre le moins bêtement possible et, encore une fois, ne pouvant pas m'appuyer sur un exemple personnel dans le cas de bombardements, je ferai référence à des personnes déportées, qui sont heureusement revenues des camps, et qui ont donc connu, préalablement à leur retour, l'abomination. Celles que j'ai entendues lors d'interviews spécialisées disaient qu'elles s'en étaient sorties parce qu'elles s'efforçaient à se sentir en vie dans les camps, en chassant le plus loin possible l'idée de la mort. .. 

Portrait de Jean

vous avez évoqué, Mireille, ce que je n'ai pas mis dans ma réponse qui semble avoir été envoyée simultanément  à la vôtre, preuve que la question était intéressante. Je voulais moi aussi parler de ces personnes qui ont traversé l'enfer et qui transmettent que la Vie est plus forte que la mort, même dans le pire des cas. J'ai le souvenir d'une femme qui avait mis dans la musique toute cette pulsion de vie... Elle était internée avec sa fille. J'essaierai de vous donner plus d'infos un peu plus tard. J'ai un rendez-vous dans 5 minutes mais cela me paraît important d'entendre ce type de personnes. Amitiés !

Portrait de Jean

Ma mémoire m'a joué des tours. Il s'agit d'une femme, Alice Hertz Sommer et son fils de 5 ans, qui fut internée dans un camp de concentration. Si vous en avez le désir, je vous invite à regarder cette interview. Une magistrale leçon de vie. Elle dit qu'elle était reconnaissante pour tout, même dans les camp. " Tout, absolument tout est un cadeau " dit-elle.... magique

https://www.youtube.com/watch?v=kIXe6XC42ro

Portrait de Sylvie-0570

On connaît davantage aujourd'hui la vie de Camille Claudel, cette immense artiste.

Elle avait la certitude qu'elle n'était pas folle, ce qui était certainement le cas au tout début de son " internement ". Mais elle s'est enferrée dans une obstination à vouloir sortir de l'asile psychiatrique où elle avait été mise contre son gré, privée de surcroît de son expression manuelle... C'est une supposition mais j'ai souvent imaginé que si elle avait accepté cet internement, elle serait sortie de cet établissement où elle a été si malheureuse parce qu'elle aurait complètement modifié son comportement... De guerre lasse contre les psychiatres, bien manipulés par la famille Claudel, intégriste à souhaits, elle a fini par jeter l'éponge et s'identifier aux vrais psychotiques dont elle était entourée, sans communication possible. Elle a fini par devenir folle, donnant raison à ses parents et à son cher frère Paul, personnage bien ambigü, et famille pourtant bourgeoise qui ne lui rendait plus visite et qui la laissait démunie financièrement... Mais c'est que la pécheresse avait couché avec un homme marié !!! Ceci étant, Camille Claudel a forgé sa folie toute seule. Elle était sûrement borderline mais à flirter avec ses pulsions de mort, elle les a fortifiées et s'est laissée engloutir par elles... Une histoire vraie et dramatique qui peut nous inciter à voir plus loin - tant qu'il en est encore temps - que les barreaux d'une prison imaginaire dont nous possédons la clef...

Portrait de nanou-69

J'ai vu, grâce à Internet, un film avec Isabelle Adjani si je me souviens bien, qui raconte cette histoire d'amour avec un sculpteur, Rodin; une histoire qui m'a touchée. Votre explication psychologique en disant qu'elle s'est enferrée toute seule me parle; à une époque j'avais de la haine contre le père de mon enfant et je voulais faire des procès à en plus finir. grâce à un avocat j'ai compris qu'il fallait que j'arrête de lutter pour me venger... ma vie s'est amélioré depuis que j'ai accepté de stopper ma hargne et mon fils va mieux aussi....

Portrait de Jean

Je vous  rejoins un peu, Clémentine-78, avec votre com. Je me fais un peu l'avocat du diable moi aussi. Il m'est très facile de disserter sur le sujet au moment où je suis tranquille et pas dans une urgence de temps de guerre. D'un autre côté, tant que je n'en ai pas l'expérience, je ne peux pas savoir comment je réagirais. En tous cas, cette éventualité m'aide déjà à positiver le fait que je vis dans un pays en paix. Ce n'est pas glorieux mais souvent, nous l'oublions un peu trop dans nos plaintes...

Portrait de clémentine-78

Excusez-moi Mireille-cogolin si mes paroles ont été maladroites...

Excusez-moi d'autant plus que pour venir régulièrement sur ces forums, je suis vos posts et j'apprécie toujours votre altruisme et votre humilité...

En fait, la réponse que vous me donnez est suffisamment explicite pour que j'ouvre un peu les yeux sur la nécessité de voir ce qui va et non de m'arrêter à ce qui ne va pas...

Merci et bon après-midi,

Clémentine

Portrait de Orlan

Il me semble que cette expression " moment présent " peut nous égarer...

En fait, nous ne vivons qu'au présent. C'est une lapalissade. Ce qui était n'est plus et ce qui sera n'est pas là et ne le sera peut-être même jamais !

Par conséquent, il me semble aussi qu'il ne faut pas développer de confusion avec l'instant qui est défini par l'épisode que nous traversons et qui nous donnera l'illusion de perdurer tant que nous en souffrirons. Je veux dire par-là que ce qui est le plus important, ce n'est pas le drame en lui-même mais sa non-acceptation. L'accepter revient effectivement à considérer ce qu'il nous apporte en terme d'ENSEIGNEMENT. Une fois que l'on a compris cet apport indispensable, la souffrance s'allège pour finir par disparaître. Elle peut aussi être compulsive et durer toute une vie, comme dans le cas du handicap ou du décès d'un enfant : dans ce cas précis, nous expliquait notre formateur en Analyse transactionnelle, cette douleur est là pour que nous aidions  alentour en pouvant nous mettre en empathie. Accepter ce degré d'abnégation est toujours suivi de Joies immenses et d'une libération qui touche à l'intime de soi...

Portrait de Allain

Honorer le moment présent, pour moi, revient à voir Le Seigneur aussi bien dans l'épreuve que dans le plaisir. Ce réflexe spirituel présente la particularité de ne plus culpabiliser et de ne plus se croire le maître du monde ! C'est ce fardeau, cette fausse responsabilité qui conduit à l'échec, cet échec qui peut nous guetter à chaque seconde et, de fait, nous faire prendre de mauvaises directions et mal agir, mal se comporter...

Personnellement, ma vie a commencé à changer favorablement de façon inattendue...

J'avais à l'époque dont je vais vous parler un amant marié et père de famille (je suis homosexuel non bi). Cet homme, architecte, me faisait marcher sur la tête. Il ne se cachait pas d'avoir plusieurs liaisons à la fois, avec des femmes et avec des hommes. Un samedi après-midi, nous avions rendez-vous chez moi. Il était très en retard, comme à son habitude ! Le téléphone sonne. J'ai pensé que c'était lui qui allait encore inventer un prétexte de dernière minute pour ne pas venir. J'entends alors au bout du fil une femme qui sanglotait. C'était ma mère qui n'en pouvait plus de mon père qui avait un Alzheimer, qu'il avait fallu qu'elle aille récupérer une énième fois dans un magasin où il faisait n'importe quoi. Elle ne l'avait pas vu partir. Elle l'a retrouvé en slip... Je ne pouvais pas aider ma mère par ma présence parce que j'habitais à 800 km de chez elle mais nous sommes restés très longtemps au téléphone... J'ai "oublié" mon ami qui, d'ailleurs, n'est pas venu! J'ai su tard dans la soirée qu'il avait essayé de m'appeler mais que la ligne était occupée... J'ai compris à ce moment qu'entre la maladie d'Alzheimer de mon père et l'oubli de mon ami, il y avait un lien : il fallait absolument que j'oublie cet amant définitivement. Ce ne fut pas facile, j'ai frisé la dépression tant il avait une mauvaise emprise sur moi, mais j'ai fini par rompre. Le Seigneur était par-là, à Sa Manière, qui veillait sur mon équilibre. Depuis, je suis à l'affût des signes de l'Au-delà car Dieu m'a permis de me libérer d'une situation sentimentale autodestructrice (mon amant pouvait me mettre dans de tels états que je commençais à développer un penchant pour l'alcool, penchant marqué qu'avait cet homme...)... En "oubliant" cet ami en communiquant avec ma mère, j'ai réalisé qu'il ne comptait pas pour moi : il alimentait ma névrose... Le Seigneur Se Manifeste à chaque instant dans notre vie pour notre bien et ce, quelle que soit la forme qu'Il emprunte pour intervenir...

Portrait de luna_95

... Et la mort de mon bébé ? Je ne demandais qu'à ce qu'il vive et lui aussi certainement... Si Dieu est dans Tout, ce que je commence un peu à admettre, pourquoi ?

Portrait de Allain

Je ne peux vous répondre qu'avec ce que je ressens Luna et avec mon expérience et ma réflexion bien entendu...

Pour moi, la mort est un passage et votre bébé continue d'évoluer maintenant dans un champ énergétique différent, plus protecteur car plus lumineux que le champ vibratoire dans lequel nous vivons sur Terre. Je sais que ce que je vais vous dire peut vous paraître discutable mais je suis certain qu'il est très bien entouré et que Dieu veille sur lui. Cette dimension invisible nous accompagne sans arrêt. Pour moi, ce qui en est la preuve et je le répète encore ici, ce sont les signes que nous recevons qui attestent de l'existence d'un Plan Divin. Je suis certain aussi que Le Seigneur vous aide, peut-être sans que vous puissiez le réaliser encore tant votre chagrin est immense. Reprenez confiance... Je voudrais aussi vous remercier, votre petit garçon et vous, car la question que vous avez soulevée permet des réponses bienfaitrices de la part des autres foromers qui sont intervenus...

Portrait de luna_95

Merci Allain et merci à toutes et à tous pour les mots magnifiques que vous m'avez offerts.

Si cette discussion continue, j'en serai ravie et si elle a pu aider des personnes en souffrance, c'est un grand bonheur pour moi...

Portrait de nanou-69

Ce que j'apprécie dans cette discussion c'est qu'elle répond à toutes les questions des internautes. (je pense à la bombe en pays de guerre) et qu'elle n'a rien laissé en plan!