J'ai toujours détesté l'été et plus je vieillis (j'ai 45 ans), plus je redoute cette saison.
Je suppose qu'il y a une raison?
Est-ce que vous avez une idée d'où cette phobie peut me venir ?
Comment la combattre et la déraciner ?
Est-ce que ça vous parle aussi à titre personnel ou suis-je complètement tarée ?
Gilbert. R. Psy...
Un trouble affectif saisonnier
Vous êtes loin d'être " tarée ", rassurez-vous Néfer. La phobie que vous décrivez est connue sous le sigle de TAC ou (Trouble affectif saisonnier). En général, c'est le plus souvent l'approche de l'hiver qui angoisse mais pas toujours. De plus, les symptomes peuvent être plus ou moins invalidants comme par exemple un sommeil légèrement ou lourdement perturbé. Il y a souvent des liens avec la naissance ou encore des situations vévues de manière négatives à cette période et refoulées. Il serait intéressant que vous identifiez des événements qui ont pu vous perturber pendant l'été liés à votre venue au monde. Pour plus d'informations, je vous encourage à lire l'excellent blog de Carole Vallone sur ce sujet. Je vous transmet le lien : http://votre.signesetsens.com/content/la-depression-saisonniere-pourquoi...
Claire M. Psych...
Ce qui a "été" n'est plus ....
Je tiens à vous rassurer ainsi que l’a fait mon collègue Gilbert R. sur le fait que cette appréhension de l’été que vous avez ne fait pas de vous une « tarée ». Comme l’explique très clairement Carole Vallonne dans son blog, ce changement de saison accompagné par le jeu de variation de lumière peut renvoyer à la période péri-natale et ce que vous avez vécu à ce moment là, à la naissance ou peu après dans la relation avec votre entourage, votre mère sans doute principalement (grande fatigue, dépression, ou une autre difficulté) .Je me permets d'y ajouter certaines pistes supplémentaires qui vous aideront peut-être : cette période de changement de saison peut aussi vous renvoyer au changement que représente le passage en été pour tout enfant scolarisé, c'est-à-dire la plupart d'entre nous au moins entre 3 et 18 ans : changement de rythme de vie, d’entourage (séparation des copains de classe, des enseignants, autre rythme de travail aussi) . Toutes ces sensations que nous avons pu engrammer pendant de nombreuses années et qui peuvent être associées également à d’autres événements angoissants ou douloureux comme la question du passage dans la classe supérieure ou à des changements d’orientation en vue. Cela représente pour la plupart d’entre nous au moins 15 ans de la vie infantile et cette période laisse inévitablement des traces. Le mot « été » renvoie également à quelque chose qui n’est plus et donc qui laisse un vide d’une part et peut présager d’un changement, d’autre part, d’où peut-être cette angoisse de l’arrivée de cette saison pour vous . D’autre part, le solstice d’été, même s’il représente un passage plutôt joyeux, est le jour où la durée des jours diminuent et celle de la nuit augmente.
Il n'est pas forcément productif de s'attaquer à cette angoisse "de front" mais peut-être pourriez-vous essayer d’en saisir les causes en faisant des liens avec votre histoire personnelle, et aussi votre manière de vivre les périodes de changement en général , surtout si vous êtes d’un tempérament plutôt anxieux . D’autre part, vous dites que vous redoutez avec l’âge de plus en plus l’été, vous précisez que vous avez 45 ans, on peut dire que cette période est un peu le milieu de la vie, un passage à « moins » de jeunesse certes, mais à "plus" de maturité .
Cécile
Je ne suis jamais très bien lorsque juillet arrive
Vous n'êtes pas la seule, Néfer. Il se trouve que je ne suis jamais très bien à l'approche du mois de juillet. Comme je suis née fin mai et que je sais que ma mère a eu des soucis un peu à cause de moi, je pense que j'ai du engrammer des inquiétudes. De plus, au début de toutes les vacances scolaires j'angoissais déjà pour la rentrée... Je viens de comprendre pas mal de choses grâce aux explications de Claire et aussi après relecture du blog de Carole Vallone (je l'avais lu mais je percute mieux aujourd'hui que ça me concernait)... Et je me sens presque déjà mieux !
Néfer
Il faut que je me soigne
J'ai pris le temps de bien lire vos commentaires et le blog de Carole Vallone et je viens d'avoir des pistes de compréhension par rapport à mon histoire personnelle, mon enfance (pas très confortable...)...
Je vais réfléchir à cette période de ma vie moins superficiellement que je ne l'ai fait jusqu'ici. Il faut dire que ça m'est tellement douloureux encore que j'ai tendance à l'éluder. De toute façon si mon psychisme ne décide pas de se mettre au beau fixe, il va falloir que je consulte un psy car je ne suis pas heureuse. J'ai toujours peur de tout, je tremble en permanence pour mon fils de 20 ans et ce n'est pas parce que mes parents m'ont fait supporter leur alcoolisme que je dois continuer à ployer sous le poids de l'angoisse.
En fait, vous m'avez fait saisir qu'enfant, durant l'été et étant donné qu'il n'y avait plus école, j'assistais impuissante et encore plus que durant l'année scolaire à la déchéance de mes géniteurs. C'était sordide. Du coup je me suis plongée à corps perdu dans les études, pour les fuir, ne plus penser à eux, essayer de ne plus avoir d'anxiété à cause d'eux, et je suis devenue avocat. Dans mon travail je suis heureuse. Mais je déteste les vacances, marquée au fer rouge (au gros rouge qui tache ?) comme je le suis... Sans compter que mes parents ne m'ont jamais offert la moindre possibilité de partir en vacances !
C'est certain que j'ai besoin de consulter avec tout ce que j'ai enduré alors que je n'y pouvais rien changer, d'autant que je projette en permanence la menace de ces scénarios aux relans de vin sur mon fils qui n'y est pour rien...
Conclusion : je vais prendre rendez-vous dès la semaine prochaine chez un psychiatre. C'est décidé car le spectre de mes parents me poursuit sans arrêt et me persécute.
Sofia M
Il vaudrait mieux que vous consultiez un psychanalyste
Un travail en psychanalyse semble davantage correspondre au type d'angoisse que vous avez, d'une part dans la mesure où vous ne vous êtes jamais laissée invalider par la pathologie de vos parents et, d'autre part, vous ne relevez pas a priori du moindre traitement psychiatrique. Même si vous souffrez psychologiquement, votre post ne laisse en rien apparaître un état dépressif. Vous donnez réellement l'impression d'assumer et d'assurer. Il ne faut pas oublier qu'un psychiatre est un prescripteur et même s'il fait des cures analytiques, la démarche n'est pas l'idéal quand on a une force de caractère comme la vôtre.
C'est mon avis mais peut-être que d'autres foromers auront une approche différente de la mienne...
Danièle-Dax
Je partage votre avis
Je ne suis pas psy mais je suis tout à fait d'accord avec vous Sofia.
Je peux éclairer mon propos par l'exemple d'un membre de la famille de mon mari.
Cet homme était hypocondriaque mais assumait sans aucune difficulté la direction de son entreprise de maçonnerie qui fonctionnait très bien. Son médecin généraliste, qui en avait un peu assez de le recevoir en consultation pour rien, a fini par l'adresser à un psychiatre. Ce cousin a commencé par prendre un traitement anxiolytique (!) et puis les traitements se sont alourdis... Il est devenu apathique et un vrai " légume ". Son entreprise périclitait et sa femme l'a convaincu de la vendre. Il a heureusement accepté avant qu'il ne soit trop tard. Il avait beaucoup changé physiquement. Dans les repas de famille, il était " ailleurs " et lui qui avait pu être un bon vivant, ne riait plus du tout et décrochait complètement.
Un jour il a disparu de son domicile. Il est parti sans ses papiers, sans argent sur lui. On l'a retrouvé dans une petite rivière non loin de chez lui, noyé. Peut-être un accident ? Peut-être un suicide ? On ne le saura jamais. Sa femme pense plutôt qu'il s'est suicidé...
Quand j'ai raconté ce drame à mon propre Docteur, il m'a simplement dit que c'était dommage et selon ce que je lui racontais de ce cousin hypocondriaque, il m'a affirmé qu'une psychanalyse aurait pu suffire, déjà dans un premier temps...
Aussi, personnellement, ce n'est pas demain la veille que je passerai la porte d'un psychiatre, sauf si je perds la tête bien sûr et là, ça sera justifié !
Ludo_437
Un drame qui donne à réfléchir...
L'histoire du cousin de Danièle-Dax donne à voir que Néfer a peut-être intérêt à ne pas se précipiter chez un psychiatre et à consulter un thérapeute non-prescripteur. Enfin, moi c'est ce que je ferais...
Jean
Vous avez déjà compris où cela se situait
Même si je ne suis pas un spécialiste, je suis de l'avis de Sofia. Lorsqu'on lit votre post, Néfer, on sent que vous avez déjà mis en lien votre état actuel et votre histoire. Rien qui ne rélève, à mon sens, d'un trouble psychiatrique avéré. Pour avoir suivi avec assiduité de nombreux post de Sofia afférant à la psychanalyse, à votre place je suivrais son conseil. Je suis persuadé qu'elle sait de quoi elle parle et je lui ferais entièrement confiance. Libre à vous, de toute façon, à l'issue de l'entretien préliminaire (je crois que c'est ainsi qu'on appelle la premiere séance avec un psychanalyste) de vous faire votre propre opinion. Mais aux vues des nombreux témoignages d'analysants sur ce forum, je pense que vous avez tout à gagner et certainement rien à perdre à tenter l'aventure... Cordialement.
Jean
Orlan
Prudence, prudence...
En Analyse transactionnelle, nos formateurs étaient très clairs : psychothérapie oui pour un travail en surface, psychanalyse oui pour déraciner les raisons des affects, psychiatrie uniquement pour les suicidaires potentiels et les psychopathes qui relèvent d'un traitement médical le plus souvent anti-psychotique...
En même temps, pour le cousin de Danièle, s'il s'est suicidé c'est qu'il n'était peut-être pas si clair dans son psychisme que ce que sa femme et sa famille l'envisageaient... Ce type de malades psychologiques a plus d'un masque dont il use à sa manière en fonction de ses interlocuteurs. Car je sais tout de même qu'il existe des psychiatres qui ne prescrivent pas et qui peuvent le cas échéant proposer une psychanalyse... Alors si le sien ne l'a pas fait c'est qu'il avait sûrement ses raisons...
Gilbert. R. Psy...
Attention à l'antipsychiatrie primaire !
Je suis tout a fait de votre avis, Orlan. Même si je pense moi aussi qu'il serait intéressant que Néfer s'adresse à un psychanalyste plutôt qu'à un psychiatre, il n'est pas question de dénigrer la psychiatrie et ses prescriptions. Pour certains profils pathologiques, heureusement que ces médecins spécialisés sont là. Pour ma part, je reste très vigilant. Lorsqu'une demande d'analyse m'est faite pour des symptômes ayant trait à la psychiatrie, j'exige l'aval écrit du médecin psychiatre prescripteur. A défaut, je refuse catégoriquement la prise en charge.
Allain
Vous êtes très courageux!
En ce qui me concerne, pas question de prendre ce risque, sauf si vous êtes médecin vous-même, cas auquel en cas de pépin avec un patient, vous pourriez avoir recours au Conseil de l'Ordre. Et encore...
Il ne faut pas que vous perdiez de vue que si un analysant même borderline venait à se suicider ou à tuer quelqu'un, la famille pourrait se retourner contre vous, combien même auriez-vous l'aval du psychiatre... Et aucune compagnie d'assurance n'accepterait de vous couvrir...
Luce Psy
Vous prenez trop de risques effectivement
Je partage la posture professionnelle de Allain et jamais je n'accepterai de prendre en cure psychanalytique un patient qui soit suivi par un psychiatre...
Gilbert. R. Psy...
Je comprends tout à fait vos points de vue
Croyez que je suis tout à fait conscient des arguments que vous donnez, Luce et Allain. Il se trouve que j'évoquais un cas unique et exceptionnel, au début de ma carrière, qui m'avait d'ailleurs été adressé par une confrère psychanalyste et de surcroît didactitienne analytique. Je pense que je ne réitèrerai plus à l'avenir (expérience oblige !).
Allain
Sauf que vous en parliez au présent dans votre post!
Surprenant qu'une didactiCienne analytique ait ce genre de réflexe professionnel!
Moi je mets un "C" à didacticien. J'ai déjà vu dans d'autres posts que vous mettiez un "T"...
...
Sait
Tait
À analyser peut-être?
Orlan
" C'est " qu'il ne laisse rien passer Allain !
Mais est-ce que notre ami Gilbert R. se lancera dans des joutes verbales ?
Gilbert. R. Psy...
Allain est très " père-cutant " et il a raison !
Allain est un analyste avec beaucoup d'expérience et je ne prends pas son com comme une recherche de joutes verbales. Oui, il existe parfois des choses surprenantes dans ce monde imparfait... J'ai bien saisi le message. Je précise donc que le temps aurait du être au passé : " C'était ". Mon lapsus calami est en train d'être effectivement analysé. Ne rien laisser " passé " est une grande qualité que j'apprécie au plus haut point, car étant loin d'être parfait moi aussi, je me pense néanmoins un peu perfectible. A + !-)
Allain
Tant pis si j'en décoiffe quelques-uns!
J'ai le profond désir de bien servir ma profession de psychanalyste, enfin je veux dire de faire de mon mieux. Et je ne veux pas cautionner par séduction des éléments qui me paraissent illogiques. Je pense que dans toute profession chacun devrait se conduire comme ça mais ce n'est que mon avis et je n'ai pas l'intention de l'imposer à qui que ce soit.
En même temps Orlan, j'en profite pour dire que Gilbert R. a été très bien analysé car il réagit toujours positivement quand je viens l'hystériser. Comme je suis plutôt assidu sur ces forums, j'ai pu constater aussi qu'il avait des connaissances spirituelles profondes et c'est ce qui m'autorise à me lâcher avec lui. En plus nous sommes confrères (et non pas cons-frères!), ce qui me donne les coudées franches. Mais dites-vous bien Orlan qu'en procédant comme je le fais, je m'expose à ce que Gilbert R. et d'autres (dont vous faites partie?) me remettent à ma juste place. Ce que j'accepterais volontiers si ça me semble justifié...
Sofia M
Une certaine témérité
Pour ma part et compte tenu de mon caractère très direct, j'apprécie votre position professionnelle mais à condition, comme vous le dites, d'être capable d'accepter que notre entourage nous recadre si besoin est...
Orlan
C'était juste de l'humour !
Alors Sofia, on prend la mouche ?
C'était juste pour de rire !
Sofia M
Les " maux " d'esprit...
Vous n'êtes peut-être pas sans ignorer Orlan que Sigmund Freud en personne expliquait que les mots d'esprit ne sont jamais charitables ! Effectivement, ils sont véhiculés par Thanatos, la redoutable pulsion de mort... À méditer ???
Orlan
De limites à Lilith... Et tac !
Mais je le savais très Chère Sofia et même que je l'ai appris il y a quelques mois dans un de ces forums !!! Ceci dit, on ne se refait pas et j'aime bien titiller Thanatos donc chez les autres... Mais en ce qui me concerne, sachez que je ne me fais pas plus de cadeaux ! En outre, je trouve qu'on peut faire passer des messages importants avec une " pointe " d'humour. Je sais que ça ne change rien dans le fond mais la forme est plus agréable... Il faut dire que je n'aime pas trop me prendre la tête (vu que mes parents me l'ont beaucoup prise !) et que j'aime bien la déconne... À chacun ses failles et ses limites ! Savez-vous qu'au lieu d'écrire " limites " j'avais écrit " lilites " : Lilith, tout un programme mais j'arrête là parce que je sens que vous allez encore me disputer !
Sofia M
Quel cadeau... empoisonné vous me faites !
Bon, je plaisante Orlan... En fait, je ne savais qui était Lilith. Je viens d'aller voir sur ce cher Wikipédia ! C'est très long et je n'ai plus le temps ce matin mais j'y reviendrai dès que possible parce que ce personnage a l'air très intéressant. J'ai juste vu que cette femme pouvait être un démon mais, en structure phonétique inversée, je m'autorise à lire " monde " ! C'est mon droit le plus strict ! Non mais !!!
Gilbert
Il faut de tout pour faire un monde...
Excellentes et " spirituelles " dans le bon sens du terme vos petites joutes... Il se trouve que vous êtes arrivé à Lilith, cette dame dont on ne parle pas beaucoup. Je serais très curieux de lire vos commentaires ou vos explications psy à propos de ce personnage couvert de mystère...
Jean
L'esprit enjoué, Orlan, ce matin !
Orlan, je dois dire que j'apprécie beaucoup votre humour. J'ai pu constater que vous intervenez parfois de cette manière justement pour calmer les choses. Vous n'êtes peut-être pas psy mais votre formation en analyse transactionnelle a le plus bel effet sur votre capacité médiatique (de médiateur dans le noble sens du terme). Ne changez rien !
Amitiés
Jean
Allain
Pleinement d'accord de mon côté
Et puis Néfer voys trouverez tellement plus d'intérêt intellectuel à faire une psychanalyse... C'est un chemin passionnant qui permet de choisir et de prendre le chemin de la guérison de soi-même uniquement avec le recours aux mots... C'est plus qu'écologique !
yamina.174
Je ne peux qu'approuver !
De toutes les manières, la logique veut que vous commenciez par un psychanalyste. Si ça ne vous convient pas (mais je ne vois pas pourquoi il en serait ainsi), vous êtes toujours à temps de gravir la marche qui pourra toutefois - il faut que vous en ayez conscience - vous faire flirter dangereusement avec la camisole chimique. J'insiste de mon côté mais un psychiatre est avant tout un médecin ou alors, tels que Sigmund Freud, Carl Gustav Jung, Jacques Lacan, Françoise Dolto et d'autres encore, pour ne pas prendre le risque de se laisser embarquer vers des contrées genre pilule du bonheur (!!!), il faut que ce type de praticien ait fait le choix d'abandonner cette casquette. Ce qui est exceptionnellement rare !
cricri
Même " plaidoyer " !
Puisque vous semblez sacrément solide Néfer, et par mauvaise expérience familiale psychiatrique - ma mère -, ne consultez surtout pas un psychiatre pour les troubles anxiogènes dont vous souffrez. Il faut tout de même savoir qu'un psychiatre n'a pas pour vocation première de faire " travailler " l'inconscient et les consultations ne sont à quelque chose près que des consultations médicales. Ni plus ni moins ! Et si un psychiatre, qui exerce toujours avec sa plaque professionnelle de psychiatre, n'est pas d'accord avec ce que j'induis, qu'il vienne me le dire tout de suite : je lui parlerai de la prise en charge psychiatrique de ma mère ou de certaines personnes défavorisées dont je m'occupe bénévolement. J'ai des arguments !
Ari
Bel engagement !
Un cri du cœur explicite que je rejoins également...
Des histoires tristes sur ce sujet sont légion, alors qu'il aurait pu en être autrement...
Néfer
Soyez rassurés, je vous ai entendus !
Merci pour autant de sincérité et de courage...
J'ai bien entendu vos arguments qui me donnent l'impression de reposer (malheureusement) sur du vécu. Et pour tout vous dire, c'est pour cette raison que j'ai exposé mon problème délicat dans ce forum.
C'est décidé. Je vais prendre rendez-vous chez un psychanalyste.
Cécile
Heureusement qu'il y a eu un homéopathe pour ma mère !
Je ne veux absolument pas tirer à boulet rouge sur les psychiatres. Je voudrais simplement témoigner que si ma mère n'avait pas, sur les conseils de mon mari de l'époque et de moi-même, consulter un homéopathe régulièrement, ce n'est pas les seules consultations de 10 minutes une fois par mois chez son psychiatre qui lui aurait permis de traverser à peu près correctement 10 années de sa vie. L'homéopathe, qui connaissait aussi les principes de la psychanalyse, ne la laissait pas partir tant qu'elle n'avait pas vidé son sac... Je suis persuadée que cet homme a beaucoup fait pour elle. A l'inverse, le psychiatre se contentait de renouveler l'ordonnance et - accessoirement - possédait une clinique privé qu'il devait rentabiliser... Ma mère y a fait un séjour... ! Bon c'est un peu mon petit coup de gueule mais je suis sûr qu'il existe des psychiatres qui ne se contentent pas de la camisole chimique...