Un coach en amour ?

Je sais qu'il existe des coachs de vie. D'ailleurs, je crois qu'un de ces professionnels est intervenu de façon très positive sur ces forums aujourd'hui. Et comme l'amour fait partie intégrante de l'amour, j'ai tendance à penser que ce peut être un accompagnement très intéressant.

Sur ces forums a été évoqué le coaching d'inspiration psychanalytique. Sachant qu'au niveau psy, l'amour reste lié à comment a été traversé le complexe d'Oedipe, cette histoire d'amour fantasmatique avec nos parents, je pense qu'un coach formé à la psychanalyse, ça doit peut-être exister sûrement je pense. Mais il y aussi le domaine ésotérique comme l'astrologie et les affinités amoureuses. Ensuite, tout dépend des compétences du professionnel  !

Je n'ai rien contre le coaching mais si vous voulez réellement régler votre problème sentimental, il serait plus efficace de consulter un psychanalyste. Cette méthode présente l'avantage de dénouer les nœuds qui se sont faits pendant la plus tendre enfance et qui, se surajoutant, fabriquent des résistances qui se sédimentent entre elles... Tandis que le coaching, quel que soit son but (de vie, professionnel, amoureux) ne travaille que sur ce qui est à l'instant T et ne vous débarrassera pas des causes. Ce qui revient à dire que si vous souffrez d'un problème d'Œdipe non résolu - ce qui est probablement le cas -, les écueils sentimentaux que vous paraissaient avoir déjà rencontrés à plusieurs reprises se reproduiront quel que soit votre amoureux. Tout simplement parce que vous attirerez toujours le même type de profil psychologique...

Bien que psychanalyste, je suis entièrement d'accord avec Greg, coach de vie. Tout le monde n'est pas enclin d'emblée à suivre une psychanalyse, ecrit-il. Et moi le premier ! J'ai commencé mon analyse sur le tard après avoir déblayé le terrain grâce à d'autres pratiques qui m'ont amené jusqu'à mon analyste. Elles ont préparé le terrain en quelque sorte. La règle fondamentale a elle seule est une résistance que certaines personnes, à un moment de leur parcours, ne peuvent pas dénouer. Cela m'est arrivé en tant qu'analyste par la suite. Débutant, j'avais accepté de prendre certains sujets qui n'ont pas pu continuer dès les premiers transferts négatifs. Le travail a été quand même bénéfique puisqu'ils ont libéré avec moi dans le transfert ce qui les bloquait dans leur quotidien. Par contre, lorsque mes analysants sont passés par un psychothérapeute ou un coach de vie (de la façon dont Greg décrit cette profession), une grande partie du travail est déjà fait. Ma didacticienne disait à ce propos que nous " jouons sur du velours " dans ces cas-là. Et je confirme qu'elle avait absolument raison. Heureusement que des professionnels comme vous existent Greg, ils font un énorme travail et ne sont pas assez valorisés à mon sens.

Vous avez eu raison de me recadrer, d'autant que vous avez parfaitement raison tout "cours"!

Je vais réfléchir au pourquoi j'ai répondu complètement à côté à Christine-zen. Si ce n'est que j'ai toujours ce souci de trop vouloir bien faire, de trop vouloir bien servir la psychanalyse mais mes explications sentent la rationalisation à des kilomètres. Donc je les arrête derechef!  Et je pars de ce pas en auto-analyse, tout en présentant toutes mes excuses sincères alentour...