Je mange du chocolat en été, jamais en hiver ???

Ma réponse est simpliste; mais sachant que le chocolat est un antistress, peut-être que vous êtes d'une nature plus inquiète quand il fait chaud que quand il fait froid ?

Etre chocolat est une expression qui veut dire être frustré de quelque chose sur lequel on comptait. Peut-être que, chaque été, vous attendez quelque chose qui ne vient pas et vous compensez par le chocolat ? 

C'est vrai qu'on emploie souvent cette expression " être chocolat ! ". Ce qui doit bien avoir un sens. Moi je n'aime pas vraiment le chocolat, c'est bizzare aussi. Mais je crois que c'est surtout sa couleur qui doit me renvoyer à des résistances. J'achète plutôt du chocolat blanc - qui un succédané en fait parce qu'il n'y a pas de cacao - ou du chocolat au lait, mais rarement ! C'est ambivalent car ma grand-mère paternelle me donnait du chocolat noir enfant. C'était bon mais j'avais un peu peur de cette grand-mère... Bon je ne réponds pas à votre question, Jeanne, je suis désolé. Mais c'est que ça doit me gêner quelque part. Il faut que je m'interroge !!

Juliette et Gilbert vous me faites faire un lien et je crois que je viens de comprendre quelque sur moi et ma "relation" au chocolat. Je ne connaissais pas l'expression "être chocolat". "Être marron" oui mais ça n'a peut être pas exactement le même sens. 

Longtemps j'ai A-DO-RÉ le chocolat. Je faisais beaucoup de pâtisseries a base de chocolat. J'en mangeais a tous les repas (chocolat noir à+70% de cacao heureusement!). J'étais un peu devenue miss chocolat (tiens ça me fait penser a une chanson). Et puis ça m'a passé. J'ai même eu un longue période avec presque du dégoût pour le chocolat. Désormais j'en mange de temps en temps sans y penser plus que ça. Alors si c'est lié en effet a la frustration, tant mieux ça veut dire que je ne suis plus frustrée.

Bonjour Jeanne,

Votre question est intéressante d'un point de vue intellectuel mais comme vous dites que vous n'avez pas de problème particulier, je ne pense pas qu'il faille  " s'apesantir  " là-dessus. En tous cas, vous avez déclenché des réponses intéressantes quant aux relation de nos amis au chocolat... Quant à moi, je peux m'en passer mais quand on m'en offre, j'apprécie !!!

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé le chocolat... Poutant, lorsque j'étais enfant, il semble qu'en manger très régulièrement contribuait à bon nombre de "crises de foie"... mais je suis restée une  inconditionnelle du chocolat. Peut-être parce qu'il me fallait transformer le foie en foi... Et d'ailleurs, je n'ai plus de soucis avec mon foie... Depuis une dizaine d'année, je le consomme ce met divin en suivant mon "envie"... Je suis capable de ne pas en manger durant plusieurs mois, puis tout à coup, vient une période ou j'en consomme presque tous les jours...

Mais en dehors de mes petites considérations perosnnelles, ce que vous dites, me fait vous répondre... Et si tout simplement, le fait que vous mangiez le chocolat, pas comme "tout le monde", c'est votre différence à vous ? Mais peut-être aussi que le chocolat traduit pour vous de bons souvenirs d'enfance... Comme des vacances d'été en famille plus chaleureuses que la vie quotidienne "ordinaire" ?

J'arrive un peu tard sur ce forum où toutes les réponses logiques vous ont été formulées...

Il peut aussi y avoir - pourquoi pas ??? - un petit esprit de contradiction, sur fond d'opposition, un " non " assez systématique qui irait avec un caractère très fort ! Mais, quoi qu'il en soit et comme toujours, la racine est à rechercher dans votre enfance, si le cœur vous en dit car il n'y a rien de grave dans un tel comportement !

C'est l'analyse de Sofia qui m'a fait penser que vous pouviez avoir un interdit sur les douceurs, les gourmandises... Ce qui me fait dire cela c'est que le chocolat, ce n'est pas très pratique à manger l'été dans la mesure où il peut fondre très facilement ! Alors qu'en hiver c'est tout le contraire... Ce qui signifierait que vous pourriez avoir un petit peu de culpabilité orale qui résiste. Très souvent ce type de réaction se retrouve dans des familles qui ont manqué de l'essentiel durant la guerre... Une sorte d'héritage, de fidélité filiale inconsciente...