Oui répondent à l'unisson les médecins nutritionnistes et les diététiciens !
Ce constat est d'autant plus surprenant que l'être humain bénéficie de réseaux cérébraux sophistiqués qui lui indiquent son niveau de satiété raisonnable. Ainsi sommes-nous conçus pour nous alimenter à notre faim. Mais nous ignorons ces signaux/santé le plus souvent !
À notre décharge, la société de consommation qui déclenche notre imaginaire en permanence par publicités interposées : entre les immenses panneaux d'affichage qui nous offrent tablettes de chocolat, biscuits et autres sodas, pour ne citer qu'eux, et les spots publicitaires égrenés à des heures stratégiques, difficile de ne pas ouvrir pulsionnellement la porte du placard de la cuisine ou celle du réfrigérateur et de résister aux tentations savoureuses... Pavlov quand tu nous tiens !
J'induisais la notion d'aliments sucrés et/ou gras car ce sont eux en premier lieu qui dérèglent l'équilibre alimentaire. Prenons l'exemple des animaux, de façon spontanée (sauf si le maître habitue mal son chien ou son chat, ce qui est malheureusement trop fréquent !) ils ne se goinfrent pas. Par instinct, ils ne mangent pas de mets sucrés.
Le sucre provoque une dépendance à la nourriture dans la mesure où il incite à manger plus que de raison. Et comme il faut bien aussi se nourrir de viande, de poisson, de légumes, de laitages, à la fin de la journée les calories excédentaires s'accumulent. On pourrait alors se demander pourquoi nos prises de conscience, en cas de dérive avérée, tardent à tirer la sonnette d'alarme. Tout simplement parce qu'on ne grossit pas rapidement (en dehors de cas médicaux spécifiques). En règle générale, si la prise de poids devient gênante esthétiquement parlant, il est coutumier d'essayer d'enrayer le processus mais l'organisme résiste alors, le métabolisme se comporte de manière anarchique et les essais de privation excessive se soldent systématiquement par des échecs... Les kilos continuent à nous narguer car il est un peu tard et, après des mois ou des années d'efforts inutiles, une consultation médicale spécialisée se révèle nécessaire...
Guérir c'est bien, mais prévenir c'est tout de même mieux ! Ne laissons pas au temps qui passe la possibilité de nous alourdir, au propre comme au figuré du reste. Une aide ? Elle peut venir du Comte de Busset, Jacques de Bourbon, écrivain et diplomate parisien, membre de l'Académie française, disparu à 89 ans (honorable...) et qui disait que " l'âge est une grâce qu'il faut mériter, non un poids qui vous écrase "...