Pollution humaine et paradoxe

Portrait de Carole Vallone

Il a fallu attendre la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour que des collectifs bienveillants et responsables tirent la sonnette d'alarme face aux dégâts, passés, présents et futurs, engendrés par la pollution atmosphérique générée par des agissements humains aberrants : avec la destruction de l'écosystème, les occupants de la planète Terre s'empoisonnent passivement mais sûrement... Malheureusement et malgré les multiples combats écologiques menés depuis plusieurs décennies, les gouvernements peuvent encore de nos jours rester assez timides face à un désastre d'une ampleur considérable qui continue à tuer tous azimuts. Il est intéressant de constater d'ailleurs qu'un nombre important de citoyens, tous pays confondus, est particulièrement sensibilisé par cette problématique de santé. Même les très jeunes réagissent activement pour contribuer à mobiliser les élus... Par contre, ô paradoxe, cette jeune génération fume de plus en plus et a tendance à beaucoup s'alcooliser (moins de vin qu'il y a 40 ans mais davantage d'alcools forts). Ainsi donne-t-elle l'impression de ne pas vraiment réaliser (au sens premier du terme, c'est-à-dire : prendre conscience, et non pas uniquement savoir) que ces deux comportements répétitifs fabriquent notamment des cancers et la mort de milliers de Français chaque année, pour ne parler que de l'Hexagone. Il n'y a donc pas que la pollution environnementale à prendre sérieusement en compte : il serait bon aussi de réfléchir solidement et de raisonner en terme d'attitudes autopolluantes et autodestructrices.

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