La réussite reste, dans l'inconscient collectif, une sorte de rêve plutôt inaccessible. Au XXème siècle, sont ainsi venus à la rescousse des auteurs de Pensée positive et leurs formules pratiques pour non seulement nous démontrer le contraire mais pour nous dire comment il fallait s'y prendre pour que ça fonctionne. Pour le docteur Joseph Murphy, il nous est donné selon notre croyance. Entendons par-là qu'il est nécessaire dans un premier temps d'abandonner nos complexes d'infériorité et autre culpabilité refoulée qui pouvaient jusqu'alors nous empêcher de nous autoriser à dépasser la situation intellectuelle ou financière de nos parents. Certains cas célèbres sont d'ailleurs arrivés à faire fi d'un entourage particulièrement modeste comme l'humoriste Smaïn qui livrait à Frédéric Lopez, dans son émission " La parenthèse inattendue ", qu'il n'a pas connu ses géniteurs et qu'il a été adopté par un couple charmant, lui balayeur, elle femme de ménage... On constate ainsi que l'artiste ne s'est pas mis de limites limitatives, pour le plus grand bonheur de sa famille on s'en doute. Ce genre d'exemple fait du bien : il encourage juste à exprimer nos potentialités, ce qui les développe et les fortifie, et aller le plus haut possible.
Commentaires
Jean
Le grand obstacle : la plainte...
Il me semble que le rêve reste inaccessible tant que l'être humain s'en arrête à la plainte, qui, si elle est parfois légitime, freine nos élans vers la réussite. Les psys disent, à juste titre, que certains de nos échecs nous arrangent bien inconsciemment. Dommage ! Car se laisser déranger ouvre les opportunités. L'exemple me vient d'une femme de 50 ans en fin de droit de prestations chômage. Cette dame pensait que la vie lui avait jeté un mauvais sort. Un hasard - ou une coïncidence - lui fit rencontrer une ancienne connaissance exerçant la profession de coach qui, au lieu de faire preuve de compassion stérile, lui expliqua qu'elle était responsable de cette situation. Choc électrique, destabilisant certes, mais vitalisant ! Confiance aidant, la dame trouva l'énergie de retrouver un emploi et d'entreprendre une formation... Elle est aujourd'hui (à 53 ans) sophrologue et transmet elle aussi qu'il n'est jamais trop tard pour réussir...
Cécile
Oui ! Entièrement d'accord : la plainte cache un bénéfice...
Pour rebondir sur votre commentaire, Gilbert, il m'est arrivé de proposer des solutions concrètes à une personne de mon entourage qui passait son temps à se plaindre. Résultat des courses : cette relation a fini par se retrouver " aux abonnés absents " lorsqu'il s'agissait de poser un acte, aussi minime soit-il... Preuve s'il en est que l'on peut mystérieusement se complaire dans l'échec et contrôler ainsi autrui. Il va de soi que cette expérience m'a appris peu à peu à ne plus mettre d'énergie dans ce type de communication...