La psychanalyse : vos plus beaux témoignages !

Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

 " Et si on lançait enfin un forum sur des témoignages sérieux qui rendraient un bel hommage à la psychanalyse ? "

Faisant suite à cette belle proposition de Chantal Calatayud, concluant un article de son blog, je vous invite chaleureusement à venir partager vos expériences.

Portrait de mohamed

Bonjour Julietta,

Les lien que nous tissons avec l'autre sont pour la psychanalyse sujet au transfert  (positif et négatif) ainsi ils nous renvoient à notre passé et à nos attentes. Toutes situations relationnelles deviennentt alors un miroir possible pour une réflexion évolutive quant à soi.

j'ai souvent fait l'expérience de relations qui ne me convenaient pas et c'est au travers de ces relations que j'ai compris ce que je ne souhaitais plus vivre, mais il m' a fallu d'abord comprendre qu'est ce que j'attendais de l'autre que ce soit dans mes relations affectives ou professionnelles.

Ainsi toutes expériences relationnelles deviennent une libération pour soi car elles nous permettent de mieux nous connaitre et surtout elles nous permettent de choisir les personnes qui nous correspondent indépendament de ce qu'elles disent et de ce qu'elles font. Ce que je suis n'est pas ce que l'autre dis ou fait dans la relation ("ex-pert" ou non), la distance et la différence ainsi posée me renvoi à ce qui "me tisse" c'est-à-dire un lien quant à soi.

Ainsi j'ai le choix d'un métissage relationnelle qui pourra s'enrichir d'un lien positif.

Portrait de Jean

A la faveur du commentaire de Mohamed, je découvre cette très longue discussion. Je pense, d'un point de vue spirituel dépassant ainsi la psychologie, que toutes - toutes - les relations que nous avons nouées ou dénouées ont contribué à être ce que nous sommes ici et maintenant. Un lien quant à soi, oui comme dit Mohamed. A condition de ne jamais zapper cet autre (vécu comme positif ou négatif). Je ne suis pas un spécialiste mais aux vues de tous vos commentaires, une psychanalyse ne me semble pas pouvoir tourner au cauchemar... A moins que, à moins que !-)

Portrait de mohamed

Bonjour Jean,

Je suis tout à fait d'accord il ne peut y avoir rencontre qu'en prenant en compte l'autre mon semblable et différent.

Lorsque ça ne passe pas dans la rencontre c'est justement qu'il n'y pas rencontre, pas de connexion au nom de la différence. Pour cela il faut être "au moins deux" pour être en comm-union.

Alors pour continuer à répondre à Julietta, le chemin pour se rencontrer ne peut se faire que dans la rencontre avec l'autre/Autre, ainsi il n'y a plus de frontière, elle se fait au nom de l'Amour (Humanité).

Alors Julietta faite confiance en  l'Autre même si parfoit on peut être découragé, voir dans l'incompréhension la vie nous reserve bien de bonnes surprises et de bonnes rencontres.

Bon dimanche.

Portrait de Jean

Merci, Mohamed, pour ce désir de dia-logue. Effectivement, il faut une  dyade pour que la triade communicative s'installe. J'espère que ces interventions ne resteront pas lettre morte et feront lien.

Bon dimanche à vous aussi !

Portrait de David Ibanez

La découverte de la psychanalyse a été pour moi une expérience incomparable. D'un point de vue humain d'abord, il y a cette présence, très professionnelle et qui donne ses lettres de noblesse au terme de "profession", cette écoute unique en son genre qui permet d'atteindre une profonde connaissance de soi. Les scansions bienfaisantes qui ponctuent l'analyse, et l'interprétation qui libère... Il y aurait tant de choses à dire.

D'un point de vue intellectuel ensuite, les cours de psychogenèse, les auteurs de livres, l'ouverture à la culture, à la langue comme support de réflexion, tout cela me nourrit depuis des années. Mais ce qui me motive le plus dans la psychanalyse, c'est la connaissance de l'inconscient. Je reprends volontairement le nom de la collection de J.-B. Pontalis parce que je suis en train de lire avec bonheur un livre de D.W. Winnicott, Jeu et réalité, dans lequel je trouve des pages sublimes.

En guise de témoignage sur la psychanalyse, je voudrais vous donner cette phrase que m'a dit mon analyste vers la fin de mon analyse: "L'inconscient n'est pas un problème." Cette phrase, prononcée avec beaucoup de sincérité, m'a paru immédiatement être une vérité indiscutable tant elle venait à point nommé dissoudre mon angoisse. Je venais en analyse pour résoudre mes problèmes inconscients, et voilà qu'il n'y avait plus de problème ! Pour entendre cela, je sais bien qu'il m'a fallu faire connaissance avec mon inconscient, et que cela fut long et difficile. Mais la rencontre a été faite, et la communication est possible. C'est une libération ! D'autant que cela m'accompagne désormais quotidiennement et me permet d'approfondir ma connaissance de l'inconscient.

Portrait de Charles

En lisant tous ces témoignages, je me rends compte que j'avais beaucoup d'idées erronnées conçernant cette discipline. J'ai lu et vu dans les médias de critiques qui s'avèrent complètement injustes. A croire qu'il faut véritablement avoir fait l'expérience d'une psychanalyse pour pouvoir en parler et ne pas s'arrêter à des avis intellectuels de " philosopheurs " qui sont contre sans avoir vécu ce dont ils glosent. Une véritable découverte pour le néophyte que je suis.

Portrait de Nadiaa

Bonjour à tous

Je me permets de poser ces questions qui ont rien à voir avec un temoignage mais je pense ici que beaucoup de personnes ont fait l'expérience d'être psychanalyste.

J'aimerais demander comment devient on psychanalyste, faut-il une licence en psychologie, avoir fait des études supérieurs ou bien j'ai vu aussi qu'il y avait des écoles privées qui formaient à la psychanalyse (j'aimerais savoir si ces écoles sont sérieuses et reconnues) .

Ce qui m'intéresse c'est l'art-thérapie et là aussi faut-il être doué en arts plastiques.

Merci pour vos réponses

Bien cordialement

Nati

Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

Personnellement - mais c'est la règle pour cette profession -, je suis devenu psychanalyste à la suite d'une psychanalyse personnelle et d'études très poussèes dans un Institut privé. Votre question a été cependant traitée dans ces forums avec un commentaire de " Réponse Psy " tout à fait explicite. Je vous invite à cliquer sur le lien ci-après pour en prendre connaissance. J'oubliais : je vous souhaite la bienvenue parmi nous :

Gilbert. R.

 Commentaire : " Des études singulières " : http://votre.signesetsens.com/comment/1990#comment-1990

Portrait de Isabelle

Bonjour à vous Nati ! Je me permets de vous répondre avec mon expérience vécue d'un travail analytique conséquent, qui n'a pourtant pas aboutis pour moi, à être psychanalyste. Outre les informations précieuses, sérieuses et rigoureuses données par Gilbert R. Psy et d'autant plus avec le lien donné en fin de post... Je veux juste soulignée qu'un travail analytique en tant que tel, est un travail difficile que l'on fait véritablement par choix... Un engagement menant à une reconnaissance vis-à-vis de soi et de quelques autres, autant qu'il est possible à chacun... Et là je ne parle que du travail analytique personnel... Isabelle.

Portrait de Cécile

Je ne suis pas psychanalyste non plus, Nati, simplement secrétaire mais je me sens à ma place. J'ai aussi fait un travail sur moi conséquent, comme Isabelle, à la suite de mon divorce. Et je peux vous dire que c'est déjà plus que pas mal. D'après ce que j'en sais, il ne faut pas aborder ce métier en terme de but ou de plan de carrière. Et je crois qu'il ne suffit pas d'aimer l'art (je suis moi-même musicienne pour travailler en art-thérapie). je vous souhaite aussi la bienvenue et surtout de trouver votre place, si ce n'est déjà fait.

Cécile

Portrait de Younes

Ayant eu affaire à une psychologue, je pensais que la psychanalyse, c'était la même chose. Je vois avec tout ce qui est dit ici que c'est quand même assez différent !

Portrait de Nadiaa

Merci à tous pour vos réponses , Gilbert merci pour votre réponse concrète. Nati

Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

Merci à vous Nati, votre question permet des précisions qui peuvent être très utiles à d'autres internautes qui n'osent pas intervenir mais qui lisent ce qui est transmis sur ces pages !

Gilbert. R.

Portrait de kera

Bonjour à tous

Vous avez créer un forum pour apporter des temoignages positifs, mais j'aimerais savoir si il y aussi des expériences negatives.

J'ai commencé une psychanalyse il y a environ 3 ans, et plus j'avance dans le travail plus je me sens mal je me demande si c'est normal, puisque le but c'est que çà nous fasse du bien.

Peut-être qu'il faut y croire, il faut entrer en psychanalyse comme on entre en religion, puisque j'entends souvent dire que c'est pour la vie, à part que croire en dieu  c'est gratuit.

Merci pour vos réponses.

Portrait de Jean

Je ne suis pas un pro mais j'ai fait un travail sur moi assez long et pas toujours facile. Je pense que les psy diraient que vous êtes en transfert négatif par rapport à votre analyste. Et si vous continuez à y retourner depuis 3 ans, c'est que vous n'allez pas si mal que cela et que la cure vous fait avancer. Sinon - excusez-moi - mais c'est que vous êtes un peu maso... Je n'aurais pas tenu 3 ans si j'avais l'impression d'aller plus mal qu'avant. Mais il est vrai aussi que la psychanalyse dirige vers le principe de réalité et ne promet aucun état idéal, si ce n'est l'avantage d'aborder l'existence sans faux-fuyant. Et je crois que tout travail authentique sur soi, c'est pour la vie car rien n'est jamais acquis. A noter aussi que tout croyant doute aussi... Mais c'est le bon doute !!!

Bien à vous, kera, et merci pour votre témoignage !

Jean

Portrait de Réponse Psy

Il n'est pas normal, Kera, qu'au bout de trois ans de psychanalyse, vous vous (y) sentiez de plus en plus mal. Il est impératif que vous en parliez avec votre psychanalyste qui, soit mettra en exergue le noyau de vos résistances, ce qui liquidera ce sentiment de doute, soit passera le relais à un autre psychanalyste s'il considère que votre travail avec lui n'avance plus suffisamment. Ce qui arrive très fréquemment dans l'exercice de cette profession singulière et qui ne met aucunement en cause la compétence du psychanalyste. Toutefois et quoi qu'il en soit, vous avez votre libre arbitre et vous pouvez de vous-même décider d'arrêter votre cure analytique avec votre thérapeute. En outre, je suis très surprise - après autant de recul psychanalytique - que vous puissiez imaginer qu'on " entre en psychanalyse comme on entre en religion " ! Effectivement, toute guidance de cure permet à l'analysant de désidéaliser peu à peu le psychanalyste grâce au renvoi spécifique et adapté des transferts, ce qui aboutit à la diminution progressive des complexes du patient. Les rapports dominants-dominés s'estompent et l'inconscient finit par accepter qu'il possède, lui aussi, une réelle valeur, acceptation qui rejaillit toujours positivement au conscient. D'autre part, un psychanalyste n'est ni Dieu ni diable : il a non seulement fait des études spécifiques poussées mais également une psychanalyse tout aussi poussée, ces deux axes complémentaires aboutissant à la mise en place relationnelle de l'alter ego, soit l'intégration et la réalisation que tous les êtres humains sur Terre sont semblables mais différents. Ce qui fait la richesse de l'humanité. Une psychanalyse de qualité permet d'accepter son chemin de vie, son incarnation comme disait Françoise Dolto, tel qu'il est et ce, grâce à un processus freudien qui s'appelle la sublimation et qui, une fois atteint, atteste de la fin de la cure analytique. Ce travail en face-à-face ou sur le " divan " est un privilège que le patient s'offre, à condition cependant d'y être prêt. Sinon, une psychothérapie préalable est indiquée. Mais, en ce qui vous concerne et après avoir supporté pendant trois ans la règle analytique, il me semble encore une fois que votre questionnement légitime doit être déposé dès votre prochaine séance chez votre psy.

Portrait de Younes

Merci Réponse Psy. Vos explications quant à la psychanalyse à la faveur des doutes de Kera m'ont beaucoup apporté. Cette notion de sublimation me paraît très intéressante et je pense que tout cela est en train de mûrir en moi... Je crois que je ne suis pas encore prêt mais je n'exclus plus du tout une expérience de ce type. Merci !

Portrait de nanou-69

Je suis depuis beaucoup moins longtemps que vous en analyse et j'expérimente tout à fait l'inverse de ce que vous décrivez. Et comme j'ai l'habitude de dire ce qui ne va pas, si cela m'arrivait d'avoir des doutes, je ferai comme dit Réponse psy, j'en parlerais rapidement à ma thérapeute et je changerais de magasin si les choses n'évoluaient pas (rires !). Je ne roule pas sur l'or et je fais quand même cette démarche pour aller mieux. Heureusement, pour le moment, après une séance je me sens toujours mieux qu'au début même si j'aborde des sujets un peu difficiles...

Portrait de kera

Bonjour à tous

Merci d'avoir pris le temps de me répondre,  vos réponses sérieuses me rassurent, je vais parler avec mon psy du pourquoi çà ne va pas, mais peut-être que lorsque l'on est un enfant de parents qui ont quitté leur pays pour cause de guerre , il faut s'adresser à une personne plus spécialisée dans ce domaine. C'est une question mais je ne veux pas dire que mon parcours est plus douloureux que pour les autres.

Encore merci et bon dimanche à tous.

Portrait de Gilbert

Je me mêle peut-être de choses qui ne me regardent pas, mais ayant des amis psys, ils m'ont toujours transmis que l'avantage d'être en psychanalyse, c'est que l'on peut tout dire à son analyste sans rien censurer. Aussi, je pense que vous avez pris la bonne décision quant à mettre vos doutes à plat dans votre prochaine séance. Cela me paraît très important pour vous !

Très bon dimanche à vous également !

Portrait de kera

Merci Gilbert pour votre réponse et vos conseils  mais je me sens à l'aise avec ma psy.

Bien cordialement.

Portrait de Lakshmi

Etonnante votre réponse à Gilbert ? Je n'ai pas bien compris ...

Portrait de kera

Désolée, je me suis mal exprimée, juste je confirmais ce qu'il me disait.

Portrait de Lakshmi

Oui, j'avais cru comprendre que vous n'étiez pas d'accord avec ce qu'il vous avait dit et je ne saisissais pas. Il m'est arrivé moi aussi d'être énigmatique quant à mes posts. En tous cas merci pour votre mise au point !

Portrait de Gilbert

Lakshmi ne laisse rien passer (rires !). C'est vrai que je n'avais pas compris moi non plus mais l'important est que vous disiez que vous êtes à l'aise avec votre psy... Et surtout que vous leviez vos doutes. Mais ça a l'air d'être en bonne voie (voix !)...

Portrait de kera

Merci à vous tous pour votre gentillesse et toute l'attention que vous avez porté à mes messages.

Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

L'éthique de ces forums va  dans ce sens, chère kera. Aussi, n'hésitez pas à revenir nous voir Smile

Portrait de kera

Merci Gilbert. Bonne soirée.

Portrait de Michèle

Je viens de relire ces innombrables témoignages au sujet de la psychanalyse. J'avoue que cela a changé mon regard (en positif) sur cette discipline.

Portrait de Marion

Il y a quelques années j'ai découvert la psychanalyse grâce à ma mère, et j'ai voulu découvrir ce que c'était d'abord par curiosité. Je n'avais pas de réel mal profond mais je voyais plus cela comme une aide et j'avais envie de découvrir cette nouvelle façon de voir le monde. J'ai eu une psychanalyste qui m'a réellement aidé à affirmer qui j'étais et qui m'as énormément rassurer sur mes choix futurs. Lors de notre dernière séance elle m'a dit cette phrase : "Je ne me fais pas de soucis pour vous car vous êtes courageuse et ambitieuse". J'avais enfin confiance en moi et j'ai cru en moi à partir de ce moment. J'ai arrêté mon analyse pendant quelques années et j'ai repris avec Gilbert ROUX qui m'a apporté de la souplesse et m'a montrer une autre facette de ma personnalité. J'ai vraiment eu besoin de ces deux psychanalystes très différents mais très compétents qui m'ont aidé à affirmer ce que j'étais au plus profond de moi et à devenir la jeune fille épanouie que je suis aujourd'hui. Bien sûr la vie me réserve sûrement quelques petites embûches mais grâce à ce travail sur moi je sais qu'ils m'ont donné les clés pour réussir mon avenir, maintenant c'es à moi de continuer. Je pense que la psychanalyse est apparue au bon moment dans ma vie et elle m'a permis de m'envoler de mes propres ailes.

Portrait de buriono

bonjou je suis en analyse depuis 9 mois à raison d'une seance par semaine allonge sur le divan et je sens de petits progres je sens que c'est une sorte de placebo et qu'il faut y croire mais je me suis fixé 15 mois beaucoup de gens y passent 5 ans voir plus selon les pathologies qu'en pensez vous?j'ai l'impression de parler à moi meme du dedans de l'interieur

Portrait de nanou-69

Bonjour buriono,

Je suis en analyse depuis plus longtemps que vous mais en ce moment mes séances sont plus espacées (une fois tous les 15 jours) et je sais que j'ai besoin de cet espace de parole unique. Autre différence, je suis assise en face de mon analyste et j'ai l'impression d'un vrai dialogue avec quelqu'un même si je sais qu'il n'est question que de mon inconscient. Vous parlez de placebo, mais qu'importe si vous progressez dans votre conscience de vous-même pour aller mieux. Je ne mets pas ma thérapie en terme de temps. Pour le moment j'ai confiance en ce travail sur moi car je sais comment j'étais et tous les bienfaits que cela m'a apporté quand je regarde le trajet parcouru. Mais ce n'est que mon témoignage bien sûr.

Portrait de buriono

Bonjour Nanou

je voulais preciser qu'en etant allongé j'ai l'impression de me parler de l'interieur à la difference avec toi je ne cherche pas le dialogue avec ma psy mais simplement etre en face de moi pour moi la position assis face à quelqu'un est sociale on discute on lit dans le regard de l'autre on enrend son corps etc;;;;.la discussion est entre moi et mon dedans la psy n'est que presence fantome je me fiche de savoir si elle ecoute et comprend vraiment tout ce que je raconte ce qui compte c'est ce que j'entende qui sort de ma bouche et qui donne du sens à mon monologue mais c'est important d'echanger sur le forum le voyage psychanalytique est vecu differement pour tout un chacun on prend conscience que l'on est son propre reparateur et de devenir le maitre en soi au moins en parti

Portrait de nanou-69

Bonjour Buriono,

Avant d'aller prendre mon service à l'hôtel, je prends quelque seconde pour vous répondre car je viens de voir votre post. Je pense que chacun va chercher un psychanalyste qui lui " parle ". Allongée ou assis, l'important c'est que ce soit évolutif. Pour moi, je ne supporterais pas un thérapeute silencieux pendant toute la séance. J'aurais l'impression de parler à un mur et ça je l'ai déjà fait chez moi, toute seule (rires !). Me réparer toute seule, peut-être mais j'ai besoin de quelqu'un qui me guide quand même un peu. Si ma voiture est en panne, je serais incapable de faire qu'elle marche toute seule, je vais voir un garagiste et je lui fais confiance en le payant pour ce service. En tous cas, je vous souhaite le meilleur et une très bonne journée. Je dois y aller maintenant Smile

Portrait de Claudine

Je suis en analyse depuis 27 mois, dont 12 mois à 2 séances par semaines, puis 1 par semaine. J'ai beaucoup avancé pendant une bonne année et puis c'est devenu plus difficile et actuellement c'est presque une souffrance, car je suis, parallèlement, une formation en psychanalyse qui ne porte pas les fruits attendus. Pas de renonciation pour autant, mais il est vrai que le chemin est parfois limpide et parfois obscur. Avancer semble le maître mot...

Portrait de Michèle

C'est sûr que pour devenir psychanalyste, il doit falloir s'accrocher. Mais ce doit être un projet passionnant.

Portrait de Viviane

J'ai fait une analyse personnelle et suivi un cursus analytique durant de nombreuses années. Bien que n'étant pas analyste je considère que les résultats ont été plus que probant pour moi, étant donné ma trajectoire de vie. Je suppose cependant, du fait de votre formation en parallèle, que vous "savez" que le parcours psychanalytique n'est pas un long fleuve tranquille... Je ne peux que vous souhaiter d'avancer encore...

Portrait de Claudine

Avancer...c'est le dernier mot de mon commentaire. Mais il est parfois des moments de vie particuliers.Il me semble que celà est un signe qui donne du sens...... ce qui appartient à chacun.

Portrait de Viviane

Vous parlez de 27 mois d'analyse... Peut-être un signe pour vous...

Portrait de Claudine

Evidemment, vin d' Sète !!!!!!!

L'ambivalence langagière... Peut-être, à un moment donné, vaut-il mieux vicre avec ses névroses apprivoisées que lutter....

Portrait de Michèle

" L'île singulière ", c'est je crois comme cela que l'écrivain Paul Valéry, natif du coin, parlait de Sète. Une bien belle petite ville au bord de la mer. J'y suis allée une fois et j'ai beaucoup aimé.

Portrait de Claudine

Bien sur ... l'île singulière, la Venise Languedocienne... Sète là ou la vie me tient et je tiens à Sète.

Portrait de buriono

Il y a des jours ou je ne crois plus à la cure puis d'autres ou j'y crois . c'est vrai que 10 mois d'analyse c'est peu,chaque seance est une nouvelle seance qui n'a rien à voir avec la precedente, il faut accoucher de nouveaux mots sur le divan.S'entendre parler differement à chaque seance puis parfois avoir l'impression de n'avoir rien à dire.Vouloir vivre un silence pendant toute la seance afin d'interroger ce silence . Cela vous fait t'il cet impression?

Portrait de nanou-69

C'est sûr qu'il y a des séances plus difficiles que d'autres. Ma psy emploie le mot résistance mais elle me donne toujours une interprétation en fin de séance qui m'aide à m'interroger, comme vous dites. Il y a des moments où il y a des silences, mais ça ne m'est jamais arrivé que ça dure tout au long du rendez-vous. D'ailleurs, je ne crois pas que je supporterais.

Portrait de buriono

moi au contraire je ne veux pas d'interpretation de ma psy mais ma propre interpretation qui doit venir de mon dedans.Evidement moi non plus je ne supporterai pas une seance silencieuse du debut jusque la fin .Mais on peut tout envisager en analyse.Rien n'est acquis ou figé.Cela fait du bien d'echanger sur le forum.

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